L’ABJECTION – UN EXTRAIT DE VÉRA – LA CANAILLE ET SA COMPLICE
AVERTISSEMENT
Les personnages, les situations décrites et les lieux sont inventés, toute ressemblance avec des personnes de la réalité doit se considérer comme coïncidence née du hasard de la Vie.
Cette nouvelle est un récit fictionnel.
L’ABJECTION
Dans les pays civilisés, le fait de priver d’un droit fondamental à un être humain qui peut être la nourriture ou l’accès à l’eau, est considéré comme une entrave et violation aux droits de l’homme ; et aussi l’accès à l’eau chaude, droit fondamental considéré comme une nécessité d’hygiène. Le bourreau sera pris en charge par le système judiciaire ipso facto, sans aucun requis préalable et les auteurs immédiatement envoyés en comparution immédiate et mis en prison. Ici, où vit Véra depuis 1980, au sein d’un pays du Tiers Monde, les assassins se mêlent aux patrons qui les défendent tel que se fait d’habitude dans une République bananière, « le voleur derrière le juge » , et si c’est le délictuel qui reste libre en riant de ses exploits sans être dérangé ni inquiété, il persistera à perpétrer ses délits en toute impunité ; ce n’est ce que parce que le système corrompu le lui permet des telles abjections.
La crise du logement a été provoquée artificiellement par l’accueil démesuré des populations entières sans que les pays d’accueil aient les ressources nécessaires audit accueil, privant de logement à ceux qui le méritent le plus.
Des petits pays comme celui où est née Véra, n’existe point l’assistanat, ni les caisses d‘aide ni les allocations, dès la naissance, l’idiosyncrasie de son petit pays d’origine est très différente, chaque citoyen sait que s’il ne se forge par ses propres moyens une situation à partir de l’école primaire qui est obligatoire, il ne pourra pas accéder à occuper une place digne au sein de la société. Dans le pays du Tiers Monde où émigra Véra, le « système » d’aides est une « Institution » annexe, où se reposent les incapables, les feignants, les profiteurs, une seconde classe sociale s’est formée, divisée en deux parties concomitantes qui se nourrissent entre elles, l’une comme « profession » qui leur provisionne les salaires gagnés grâce à « la pauvreté » et les bénéficiaires, où très rares sont ceux qui bénéficient par injustice ou « les accidents de la vie » ces deux strates s’appellent « les professionnels de l’assistant ». La faute d’une République bananière est que les dirigeants, sans aucune discrimination, à l’aveugle, mélangent les « classe sociales » qu’ils ont appelé « La mixité sociale », Véra l’appelle « L’IMMISCIBILITÉ SOCIALE » vous ne pourrez jamais mélanger de l’eau à de l’huile, jamais ; ces efforts erronés de fond en comble sont essentiellement une fausse construction politique qui ne pouvait que donner des effets meurtriers, c’est l’action néfaste des politicards malfaisants. Véra est devenue victime par la faute de l’administration d’un ministère dans lequel elle travailla, il détruisit tous les documents de ses années de service avec l’intention de la priver de son droit à leur faire un procès administratif, quand elle réclama les duplicata à la Sécurité sociale, le service juridique du pays du Tiers Monde lui a répondu que cela ne suffisait point, qu’il lui serait exigé chacune des fiches de paie et des arrêtés du ministère. Quand le Proviseur du Lycée très satisfait de son travail avait voulu intervenir et qu’il convoqua l’inspecteur à son bureau, cette autre Canaille aussi assermentée, lui montra un « dossier vide », dans lequel aucun avocat ne pouvait intervenir. À l’époque Véra était jeune, et avec la force de s’investir dans un procès, à présent qu’il ne lui reste qu’un temps compté en peu d’années, elle se refuse à toute sorte de litige et laisse faire les Canailles, et attend patiemment, assise devant son ordinateur ou devant son chevalet que « les autorités compétentes » fassent leur travail. Le feront-elles ?
Si elles ne le font pas, elle se dit : « tant pis, une preuve de plus pour que je sois réconfortée « ailleurs ».
Parce que même quelques années de vie paisible et douce, vie d’une vieille qui mérite la Paix avant de mourir est une gratification qui efface tous les malheurs existentiels. Véra en était sûre…
Le fait d’avoir pu récupérer seulement une partie de ses années de service, ne lui a octroyé qu’une retraite misérable, Véra la nomme « retraite-pourboire », elle ne fut que la mise en place délictuelle d’un processus mafieux.
Le résultat est que sa misérable retraite manquait d’annuités, la résultante grotesque fait que le montant de sa retraite falsifiée est exactement la même somme qui reçoit une femme arrivée en France dans les années soixante, qui n’a jamais travaillé et qui reçoit gratuitement 950€ et plus, tandis que Véra avec des diplômes des études supérieures, résumés en Bac+ 8, reste dans la catégorie la plus basse de la société, toujours exposée face à la jouissance morbide des mafieux du ministère et de ceux de son entourage quelle doit côtoyer de force ; ils ont obtenu que Véra reste « dans ses vieux jours » stigmatisée dans la fausse et artificielle catégorie de « fainéants. »
Véra pense toujours quand ses collègues lui demandaient de l’aide, une d’entre elles lui pria de l’accompagner en voiture visiter un lotissement en construction des beaux pavillons, parce qu’elle venait d’obtenir son Capes et voulait s’acheter une maison et demander un prêt bancaire. Elle savait de la connaissance de Véra en transactions de ce type, car avant d’arriver à ce pays du Tiers Monde, Véra avait dû vendre ses biens immobiliers, ceux qui lui laissa son père et qu’en experte, elle pouvait la conseiller. Véra regarde la porcherie dans laquelle elle survit, Véra fait le bilan de ce maudit pays du Tiers Monde et se dit : « si j’avais su, pour rien au monde, je n’aurais fait le projet d’entamer cette expérience meurtrière ».
Write a comment
You need to login to post comments!