PENSÉES MATINALES

Hier, une journée parisienne idyllique, une journée d’automne, sans soleil, un vent frais rafraîchissait ma promenade, vent en provenance de Moscou ? Je le crois vraiment, on nous l’avait annoncé, mais les idiots n’ont pas voulu le répéter, à la seule prononciation du mot « Moscou » ils se hérissent en idiots qu’ils sont. Paris était magnifique, pour faire toutes mes démarches dans mon quartier où j’ai vécu neuf ans avant de venir dans cette PORCHERIE, j’ai dû prendre trois bus, le quartier est grand, et à différence des chauffeurs sauvages d’ici, à la seule vue de mon déambulateur, les chauffeurs parisiens m’ont dit, « attendez madame, je vous mets la rampe ? »

Non, je lui ai répondu, « non, la marche est au niveau du trottoir, pas nécessaire, merci ! »

Le retour fut génial, mais de courte durée, une fois arrivée à la gare Saint-Lazare, on nous a mis, le train moderne, non la boite à ferraille de l’époque de l’Occupation, jusqu’à là tout pourrait aller, sauf qu’une fois arrivée à la gare de « La Porcherie », il faut encore attendre le bus sauvage pour arriver à « La Cité  de la Porcherie », là, j’ai dû attendre, 15 min le bus, tandis que les « gens » s’agglutinent à l’arrivée et que leur importe que vous soyez handicapée avec un gros et lourd déambulateur !

Alors, parfois, je leur dis  : « Vous êtes tous des handicapés ? »

Silence, ils passent en hordes d’animaux qu’ils sont et entrent comme des brutes dedans pour trouver un siège, d’aucuns rouspètent :

« Elle se croit avec les droits ! »

Je n’ai pas répondu.

Non, bien sûr que je n’ai pas « TOUS » les droits, un seul qui m’accorde ma Carte, le droit de monter sans qu’on me bouscule et le droit à avoir un siège.

Mais dans la « Cité de La Porcherie « les droits finissent là où je suis obligée d’habiter.

J’étais désespérée de l’attente stupide de 15 min, à Paris les bus ont une cadence de sept min, comme maximum. Le fait d’être obligée à dépenser une demi-heure pour arriver à « la cité de la Porcherie »  de la gare jusqu’à « l’appartement porcherie », c’est de la folie. Enfin, j’espère sortir d’ici bientôt.

Seul Dieu le sait !

J’allume la télé tandis que je prépare les bouilloires pour ma « DOUCHE-CASSEROLES » Ah, oui, vous savez qu’ici dans la Cité Porcherie » je n’ai pas droit à l’usage de l’eau chaude, hier, j’ai accompli dans cette tranchée, cinq mois entiers sans droit à mes douches !

Moi, j’ai laissé tomber, ce qui compte pour moi est de préserver MA SANTÉ, tranquille, je continue avec mon système : « Bouilloires, Sceau Casseroles ».

Je suis très bien préparée pour faire la guerre dans une tranchée.

Je me porte volontaire pour la Russie !

Quelle « VIEILLE-HANDICAPÉE »comme ils me nomment, doit faire son hygiène deux fois par jour avec sept bouilloires d’eau chaude, les verser dans un seau et, après se jeter des casseroles d’eau chaude chauffée avec des bouilloires ?

En France ?

Personne !

Sauf « La Gazmuri » comme m’appellent les criminels de la « Cité  de la Porcherie »

Bien, il y a eu des événements ridicules concernant le chauffe-eau, ils ne savent pas comment me provoquer, ils envoient ses laquais frapper ma porte, me téléphoner, me raconter des bobards invraisemblables  sue le chauffe-eau, ils inventent de conneries toutes faites à mon encontre, mais je les laisse faire. Ce qui est le plus drôle est qu’ils sont convaincus que je crois à tous leurs mensonges. C’est fini !

Avec les imbéciles et les mafieux groupés en bande organisée de grand banditisme contre « une vielle » sans défense autre que sa parole de vérité, j’ai compris qu’il faut appliquer la méthode Kundera, je vous l’ai déjà racontée. Je ne vais pas me répéter…

J’ai dû rajouter des pages dans mon livre, par fortune, je ne l’avais pas encore envoyé à mon imprimeur ! Ça devient « Les Mille-et-une Nuits »

Bon, j’étais en train de vous raconter ce que j’avais vu et entendu à la télé », une question de poids, les « éditorialistes » assermentés, qui sont payés pour participer de manière quotidienne dans les plateaux de télé sont presque tous, des Professeurs à sciences Po, chercheurs et « Maitres de conférence »!!!

Ils sont tous politisés et payés pour faire la propagande anti-Russe.

Les politicards critiquent la « politisation des étudiants », personne ne parle de « la politisation » complète des Professeurs universitaires. Jusqu’à là tout va bien Madame la Marquise, mais ce qui m’inquiète est ce qui peut donner l’absence de la mise en pratique de la déontologie qui s’impose dans leur poste de fonction qui doit être neutre.

Je souhaite bon courage aux étudiants si ces Professeurs le jour des épreuves, contrôles ou des examens, ils s’apprêtent à baisser les notes une fois qu’ils ont ciblé les étudiants aux positions et pensées contraires à celles qu’ils ont affichées  comme « enseignement doctrinaire dans le cursus ».

Concernant ce grave sujet, j’ai une longue expérience universitaire en France, désastre que je n’ai jamais vécu dans la Faculté de  PÉDAGOGIE DE CASTELLANO de mon pays d’origine, où l’on formait pour devenir Professeurs de secondaire dans l’enseignement public, la surprise, je l’ai vécue en France, une femme professeur, aussi nulle en oratoire qu’inefficace dans la transmission de son très faible savoir, et entièrement politisée, mélangeant politique et littérature, elle s’est permis de me  donner un ZÉRO dans l’examen final tout comme la correctrice du Capes, mais mis à part ses raisons de jalousie, des faits confirmés par le Proviseur qui a lu ma copie du Capes,  que peut-on faire en France face à cette mafia académique ?

RIEN.

Je conseille aux jeunes étudiants d’aller ailleurs si vous avez des parents avec puissance économique. Sinon, demandez l’asile politique ailleurs, profitez de votre jeunesse, elle ne dure que le temps d’un soupir, si vous êtes jeunes et talentueux, partez ailleurs.

Se soustraire à développer un commentaire dans une copie universitaire devient une violation à la vérité et pire que tout, c’est une transgression aux principes les plus chers qui ne peut avoir un tout jeune étudiant, mais quand on a vieilli le système de défense change, on se dit, il faut mentir comme eux, parce que ceci ne va durer que le temps de ma formation, ensuite, on s’en vole… Ailleurs !

Tout professeur doit respecter la multiplicité de positions  de ses élèves quand bien même contraires à la sienne, c’est l’éthique inébranlable qui doit respecter tout Professeur.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

NADEHZDA