ICI, L’ON TE « LAISSE MARINER » AVEC DES SOURIRES ET DES MENSONGES
L’ART
ET RIEN D’AUTRE QUE L’ART
Chers Lecteurs,
Ici en France « on te laisse mariner » avec ses sourires et des mensonges.
C’est une sinistre manière de vivre sans défense, question que ces grands artistes méconnaissent et doivent aller chercher dans les archives d’histoire pour nourrir leur imaginaire et construire leur oeuvre de protestation idéologique avec ou sans raison, bien sûr que quand il y a répression, camps de concentration et, meurtre il y a abomination contre l’humain qui oserait dire le contraire?
Et de ce point de vue, ils ont entièrement raison de sortir des archives la vérité historique.
En allant vers le passé l’on oublie le présent.
J’ai vu tous les films de jeunes cinéastes russes, non une seule fois, mais plusieurs fois.
Je les ai tellement vus que je connais par coeur les dialogues.
De Serguei Losnitza j’ai les ai vus presque tous, ce dernier film j’irai le voir dès que je le pourrai, nous sommes à la mi-novembre…fin du mois, fin du monde !
Ces artistes qui grâce à leur fortune « s’échappent » des pays en guerre, totalitaires, ou parce qu’ils ne font pas bien vivre, par diverses raisons.
Il surgit alors, l’éternel problème de l’argent.
Pour moi qui suis artiste, je laisse à la marge la pensée politique des artistes que j’aime. Ce que d’aucuns ne comprendront jamais. Je n’écris pas pur récolter des applaudissements, je n’ai jamais été à la recherche de « plaire », donc, habituez-vous.
J’ai vu cet entendu l’entretien qui a fait France Culture à Loznitsa.
Ce qu’il faut savoir est que son film se base sur un écrit de l’écrivain et scientifique Georgi DEMIDOV qui avait subi les atrocités du goulag.
Ceci dit, à juger pour les scènes du film dans sa synopsis ce qui est le plus frappant c‘est la mise en scène, ce choix percutant révèle comme toujours le talent essentiellement pictural de Losnitza, sans ce choix, le narratif ne tiendrait point et serait circonscrit au narratif documentaire.
Je reste en retrait pour ce qui est de ma connaissance de l’historie, parce que toute la partie de ma famille maternelle qui avait réussi à s’échapper date d’avant la révolution, donc ma connaissance n’est que livresque.
Alors, l’artiste que je suis imagine un film pour décrire la cruauté française, les affres de l’administration et la vie misérable.
J’imagine un film cru et implacable pour montrer l’horreur de vivre en France.
Je n’ai jamais imaginé que ce pays qui se vantait d’être le plus libre et , solidaire serait gouverné par des barbares qui violent les tombes pour soutirer de l’argent aux morts quant d’eux, il ne reste plus rien que les ossements, l’État ordonne par lettre de cachet d’exhumer les morts si la concession n’a pas été totalement payée.
des morts, ils se consacrent en « bons fonctionnaires » à faire respecter la loi funéraire ! et à persécuter et à menacer une fille si elle peut leur solder ce qui reste à payer pour la concession funéraire de sa mère, d’extraire le cercueil de sa mère pour fouiller à leur guise les ossements et suivre le chemin de cette abomination qui finit ainsi : le crâne dans un broyeur et le reste aux flammes, mais, cette horreur bien consentie et défendue comme légitime par tous les politicards de droite comme de gauche se fait non sans dire au monde entier que la France est tellement bonne et « solidaire » !
Elle va laisser deux petits os de sa Maman dans un ossuaire avec son nom !
Quelle bonté !
Parce que la fille, qui crie comme une Antigone moderne, elle est en faute devant l’État français parce qu’elle n’a pas l’argent qui est le prix d’une voiture!, et ne peut finir de PAYER à l’État ces 8 400 € !
Chers Lecteurs, j’ai encore un filet d’espoir de m’échapper de cette ignominie française.
Comment ?
Je l’ignore.
Je consacre la moitié de ma pensée à penser de quelle manière sauver le cercueil de Maman.
L’autre moitié est occupée à l’écriture et à la peinture.
Deux problèmes s’érigent comme des montagnes, le principal est mon âge, quand on est vieille les délais se sont épuisés, il faut agir très vite, le second problème escarpé est mon manque des relations qui pourraient m’acheter mes toiles pour jeter ces fameux 8 400 € aux charognards de la Mairie de Paris et donner la paix éternelle à Maman.
J’avais des amis appartenant à la vielle France, je les ai tous perdus, ils sont tous morts.
Entre temps, je suis en écriture d’un autre livre qui ne parle que de cette persécution funéraire abominable, je me sens comme si j’étais au goulag,
j’entends les rires des crétins imbéciles qui me lisent !
Bien sur que c’est pareil !
Personne en France que des rares individus pourront sentir de l’empathie parce que ici, en Occident le respect des morts n’existe plus, parce qu’ils ne ressentent rien d’absolu pour leurs mères est les vieux parents sont jetés aux tiers pour qu’ils se chargent d’assumer leur vieillesse.
Je viens de répondre par correspondance à un haut fonctionnaire. L’essentiel de ce que je lui ai dit est ceci :
« Pourquoi devrais-je subir ce que le Président de la république, le Préfet ou vous-même ne supporteraient point ? »
Supporteraient-ils qu’on ouvre le cercueil de leurs mères pour fouiller sa dépouille et la jeter à l’incinération ?
Pourquoi, devrais-je m’incliner à subir votre abomination ?
Parce que je n’ai pas ces 8500 € ?
Mais bien sûr ! C’est là qui réside l’essence française : L’ARGENT !
Bon, j’était en train de parler de la synopsis du film de Losnitza, du goulag, de la Russie et, c’est normal que je tombe dans mon leitmotiv: La mort de Maman, son cercueil et l’ignominie française.
Carmen Florence GAZMURI-CHERNIAK
NADEZHDA
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