CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

Chers Lecteur, 

La devise française, « nous sommes tous pareils » et pire encore, celle employée par l’administration qui dit :« C’est pour tout le monde pareil », fait preuve d’une part, d’une étroitesse d’esprit et d’autre part, d’une fausseté à la vérité programmée.

Pour avoir déjà fait un « expatriation » je savais , avant de quitter mon pays natal qu’il faut deux choses essentielles:

Maîtriser la langue surtout à l’oral.

Avoir beaucoup, mais beaucoup d’argent pour s’installer la première année et payer toutes les démarches administratives.

La faute insurmontable de la France est de mépriser l’enseignement oral d’une langue faisant croire que c’est un enseignement  POUR DES TOURISTES » Club-Med ».

Sans pourvoir s’exprimer à l’oral il faut désister toute tentative d’expatriation et sans avoir de l’argent personnel pour y vivre et faire face à toute éventualité grave, restez chez vous.

Avant de programmer mon atterrissage en France, j’ai poursuivi une année de cours AUDIOVISUELS de Français qu’en fait, il n’était composé que de 10 mois de cours intensifs, car le cursus  là-bas prend fin en novembre, les deux mois d’été, janvier et février sont les vacances scolaires d’été et décembre débute par la moitié du mois con sacrée à la fin de cours ,  pour finir le 15 décembre qui est férié pour Noël.

C’est avec cette maîtrise du français que j’ai été indépendante et que je  n’eus besoin de personne pour me servir d’interprète. Maman n’avait aucune difficulté, d’une part, elle était entièrement à ma charge, et elle avait étudié le français avec une gouvernante dès sa naissance, alors sa maitrise du français était parfaite et sans accent comme moi,  ce qui la faisait être bilingue espagnol-français.

Pour apprendre le français à l’écrit cela a été et continue de l’être très difficile car je n’avais ni le temps ni l’argent pour me financer des cours particuliers, alors je suis « autodidacte »,  et je me suis efforcée de manière assidue à me corriger au jour le jour, en lisant et en écrivant sans cesse, consultant des dictionnaires, et surtout munie de la grande humilité qui doit avoir tout étudiant de savoir qu’il va faire des erreurs et qu’il ne faut pas en avoir honte, ce qui serait une honte de ne pas les corriger avec persévérance!

Concernant notre entrée en France, nous avions une visa de touristes et concernant l’argent, j’avais tout vendu dans mon pays natal, alors j’ai vécu de MON ARGENT une année  entière, tout l’argent qui m’avait laissé mon père, le travail de toute sa vie, moi imbécile que j’étais,  car optimiste et croyant aux valeurs de respect de la vieille France,  je l’ai lapidé.

Mon héritage, je l’ai transformé en Travel’s chèques, et jusqu’à ce que j’ai pu trouver un travail et m’installer avec ma première carte de résident privilegié pour 10 ans ; grâce à que je travaillais comme Professeur d’espagnol dans la Formation continue.

Mais la France m’a appauvrie, en m’usurpant mes points de travail  et maintenant sa méprise est arrivée au comble dans  tout ce qu’un être humain ne peut supporter :

Menacer une citoyenne française d’ADOPTION, (mais française par la loi de naturalisation) de violer la tombe de sa MÈRE, pour son impossibilité de payer le solde  qui lui reste à payer pour sa concession funéraire qui est une somme exorbitante de 8500 €, et  qu’ils vont augmenter en décembre, c’est un cas de déshumanisation avérée, ahurissante et répugnante qui doit être connue de par le monde, c’est pourquoi je le publie au jour le jour.

Rien d’autre à dire.

NADEZHDA