CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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CE MATIN JE ME FAIS LE DEVOIR DE PUBLIER CET ARTICLE DÉDIÉ À MADEMOISELLE MARINE LEBLOND VICTIME DE SON « BAILLEUR « 

19 août, 2025 (11:02) | Non classé

LES HLM INSALUBRES

DE LA FRANCE

 

 

C’EST UN CRIME D’ÉTAT

 

TOUS LES GOUVERNEMENTS QUI LAISSENT

FAIRE LES « BAILLEURS SOCIAUX »

SONT DES CRIMINELS QU’IL FAUT JUGER !

 

 

 

 

IL FAUT SE MOBILISER !

 

VOICI L’ARTICLE :

SOURCE :  OUEST-FRANCE MAI 2025

 

Greffée des poumons à 25 ans, elle

raconte son combat contre

l’insalubrité : « J’ai failli mourir »

 

 

 

Après avoir vécu dans un logement insalubre,

Marine Leblond a développé une grave maladie pulmonaire qui a failli lui coûter la vie. Greffée des deux poumons à seulement 25 ans, elle se bat aujourd’hui pour alerter l’opinion sur les ravages des logements indignes.

Victime de l’insalubrité,

 

 

Marine Leblond n’avait que 25 ans lorsqu’elle a subi une double greffe des poumons en mai 2022. En cause ? Une pneumopathie d’hypersensibilité causée, selon plusieurs experts, par la moisissure qui était apparue à son insu dans l’appartement qu’elle occupait à Rungis (Val-de-Marne). Après avoir frôlé la mort, cette ancienne comptable ne cesse désormais d’alerter sur les dangers de l’insalubrité et de promouvoir le don d’organes à travers son association, Combat pour Marine.Tout commence en janvier 2020. Fièvre, toux, essoufflements, lèvres et ongles bleus… Les symptômes s’accumulent et l’alarment. À l’hôpital, les soignants lui parlent d’abord de grippes successives mais elle sent bien qu’il se passe « quelque chose de plus grave » dans son corps.

Alors que le Covid-19 commence à paralyser les services de santé, elle ne lâche rien et obtient de passer un scanner en urgence. Les dégâts sont alors constatés : « Ils m’ont dit qu’ils n’avaient jamais vu des poumons dans cet état », se souvient la jeune femme, qui n’est pourtant pas fumeuse.

Une rencontre décisive

Quelques mois plus tard, une rencontre change son existence. Pneumologue au sein de l’hôpital Saint-Joseph, le docteur Jean-Marc Naccache est le premier à suspecter un lien avec l’environnement domestique. « Il me demande si j’ai de la moisissure chez moi et me dit de vérifier. Selon lui, il y en a forcément quelque part », raconte la patiente.

Derrière sa tête de lit, elle découvre l’horreur : « Le mur était moisi, rempli de coulures… Et impossible de savoir quand c’est apparu. » De l’extérieur, la jeune femme repère une fissure qui donne directement sur sa chambre. Elle en avertit le pneumologue qui lui lance : « Il faut quitter ce logement, c’est une question de vie ou de mort. »

Les craintes du médecin sont confirmées. Marine Leblond souffre d’une pneumopathie d’hypersensibilité, une maladie pulmonaire rare et grave. « Quand ils sont malades, les poumons luttent et finissent par se battre contre eux-mêmes, ce qui peut conduire à une fibrose pulmonaire, explique-t-elle. C’est comme un chewing-gum qui se développe dans les poumons et qui les rigidifie. À ce moment-là, c’est la mort ou la greffe. »Une greffe in extremis

Malgré les traitements, la maladie progresse rapidement. Hospitalisations à répétition, passages en service de réanimation, sous oxygène 24h/24, perte de poids… En avril 2022, son état devient critique. Elle est placée en « super urgence » pour une greffe mais les dons manquent. « Le 14 mai, les médecins convoquent mon ex-compagnon pour lui dire qu’ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient. Que si je ne reçois pas de greffon dans les 48 heures, il faudra se préparer à me dire au revoir », nous confie la Francilienne.

Après des semaines d’attente, un greffon arrive comme par miracle le 16 mai 2022. Elle est opérée dans la foulée. L’intervention est lourde. « J’ai fait une hémorragie, puis on m’a plongée dans un coma artificiel pendant deux semaines. À mon réveil, j’étais paralysée. » 

Pour ne rien arranger, les poumons qu’on lui a greffés sont trop grands pour elle. Les médecins sont contraints de couper deux lobes sur cinq. De fait, Marine Leblond se retrouve aujourd’hui avec 60 % seulement de capacité respiratoire.Elle crée une association

À sa sortie d’hôpital quatre mois plus tard, elle doit réapprendre à marcher. Aujourd’hui encore, trois ans après sa greffe, Marine continue d’enchaîner les rendez-vous médicaux et les séances de kiné. « Le manque d’oxygène a eu un impact. À l’avenir, je vais sûrement avoir besoin d’une greffe de reins et de foie. C’est dur psychologiquement de me dire que je vais devoir repartir là-dedans. »

Cette épreuve, la jeune femme a décidé de la transformer en combat. En septembre 2024, elle crée son association, Combat pour Marine, et reprend le compte Instagram du même nom, lancé par son frère lorsqu’elle se trouvait entre la vie et la mort. « Très rapidement, j’ai voulu parler de mon histoire et sensibiliser sur le don d’organe, car j’ai failli mourir à cause du manque de donneurs, précise-t-elle. Les gens ne sont pas au courant de la dangerosité de l’humidité et de la moisissure. »

Mieux lutter contre l’insalubrité

Comme l’ont indiqué nos confrères du Parisien , elle intervient aujourd’hui dans des collèges, des hôpitaux et collabore avec des structures comme l’entreprise MurProtec, spécialisée dans le diagnostic et le traitement définitif des problèmes d’humidité et de pollution de l’air intérieur.

Actuellement en formation Éducation thérapeutique du patient (ETP), Marine Leblond entend désormais consacrer sa vie professionnelle à l’accompagnement des personnes victimes de maladies chroniques et, notamment, de fibroses pulmonaires. « Un sujet que je maîtrise plutôt bien », s’amuse-t-elle.

Sur son temps libre, elle répond régulièrement à des internautes en attente de greffe ou confrontés à une situation d’insalubrité. À ce sujet, elle conseille d’ailleurs de ventiler le logement matin et soir, de privilégier le vinaigre blanc à la javel qui « tue les poumons » et de s’assurer que la VMC fonctionne bien.

Selon elle, les bougies odorantes, bâtons d’encens et autres sprays sont à proscrire car très chimiques. En cas d’apparition de taches sur les murs, elle recommande de s’en inquiéter et de déceler leur origine pour mieux traiter le problème à la racine.

Un combat judiciaire

Après avoir déposé plainte contre son bailleur social Valophis en octobre 2021, Marine attend toujours que justice soit rendue. « Ils ne me rendront jamais tout ce que j’ai perdu et n’effaceront pas tout que j’ai vécu, mais je veux qu’ils soient reconnus coupables, martèle la jeune femme. Ce mot signifie beaucoup pour moi. » Outre les indemnités qu’elle réclame pour faire face à l’avenir, elle espère que son combat permettra à d’autres personnes de ne pas vivre le même cauchemar.

Essoufflements, crampes… Trois ans après sa greffe, la jeune femme conserve de nombreuses séquelles. Malgré cela, Marine Leblond garde espoir. « Je me dis que c’est une nouvelle chance. Il n’y a pas que moi, il y a ma donneuse et je dois lui faire honneur, conclut-elle. Je vis pour deux personnes. C’est une grande chance que j’ai et il ne faut pas la gâcher. »

 

 

 

 

ET VOUS RESTEZ INERTES SANS LUTTER

CONTRE LES BAILLEURS SOCIAUX CRIMINELS ?

 

ARRÊTEZ AVEC RENGAINE DE LA SOLIDARITÉ !

 

LA FRANCE ENTIÈRE DEVRAIT FAIRE UNE

GRÈVE NATIONALE POUR MARINE LEBLOND!

Et la France ose donner des leçons à la Russie !

 

Regardez vos crimes mesdames messieurs !

 

 

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

NADEZHDA

 

 

 

 

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