UNE ANECDOTE EXISTENTIELLE À RIRE AUX ÉCLATS
UNE ANECDOTE EXISTENTIELLE
À RIRE AUX ÉCLATS
Chers Lecteurs,
Je vais vous raconter une anecdote très rapidement, je voyage à Paris très tôt pour ne pas fondre victime de la canicule, je vais non me promener comme touriste, mais chercher ma liste de livres qui sont arrivés après une attente de cinq semaines !
Je vais vous faire rire aux éclats :
Quand une femme de 71 ans a de l’argent (moi, je suis née le 25 janvier 1954) on dit publiquement d’elle, je cite les journaux : « elle était renversante, lumineuse, habillée d’une robe de haute couture… »
On ne parle point de qu’elle est franchement laide, pleine de rides, en dépit de millions dépensés en salons de beauté. Et, voilà qui arrive le plus comique, moi, qui selon les Français » de l’administration » , je ne vaux RIEN, parce que PAUVRE, (la définition de PAUVRE pour las Français signifie les sommes dans le compte en banque) sauf que moi, qui n’ait été jamais « pauvre » et je me sens « potentiellement RICHE ». Bref, ce sont des considérations philosophiques qui ne sont pas à leur portée.
Passons.
Je vais à mon anecdote :
Un rendez-vous dans une mairie m’oblige à dialoguer avec une personne, une femme évidement « hautement malveillante », mais dans l’administration, on ne choisit pas les interlocuteurs, après avoir regardé avec épouvante mon rapport de 350 Pp. qu’après, j’ai fait livre, me dit cachant sa surprise, « si je vous trouve un logement accessible et adapté à votre handicap, je devrais le faire devant le préfet » (!) Moi, qui j’ai déjà eu affaire avec, je serrais les dents, bouche cousue, alors elle poursuit… « Je ne vous trouverai qu’un studio ».
Alors là, Madame, je lui répondis, c’est impossible, j’avais un studio à Paris où j’ai vécu plus de huit ans, ce qui m’a fait commettre l’idiotie, de venir à Poissy, j’ai maintenant un lit médicalisé assez grand qui m’occupe toute la petite chambrette, j’ai des livres est des toiles, et « je fais de la peinture »
Alors, vous vous réduisez !
Que voulez-vous que je mette un immense lit médicalisé au salon?
Que je jette mes livres et mes toiles qui sont le travail de toute une vie quand je vivais à Paris ?
Je ne suis pas arrivée à la nage hier ni avant hier, j’ai un passé qui doit être respecté, je suis « professionnelle » Madame ‘
Alors, elle me répond sans savoir comment s’échapper :
« Je vous comprends »
« Madame, je ne suis pas venue chercher votre compréhension, mais votre MUTATION »
Affaire close.
Bien, entre autres insanités que j’ai d’un entendre, elle m’a dit qu’une femme SEULE, sans enfant, qui ne vit pas en « concubinage » ne peut jamais accéder à un F2 oui à un F3. Je lui ai répliqué que c’est archi-faux, car je connais la loi et j’ai de l’expérience, dans mon ancien logement parisien, ma voisine de palier était mon amie, elle avait la même âge que moi, célibataire et sans enfant et avait un F2 de 56 m2, , alors stoppez le scandale de mensonges !
Une personne handicapée qui fait foi de son invalidité a le droit de plus d’espace, le ventre (n’avoir jamais enfanté) ou sa situation civile (concubinage) n’entrent point dans une improbable interdiction de plus de m2.
Dans mon pays d’origine, à mon époque, « le concubinage » est une situation sociale vécue uniquement au sein de LA PÈGRE » ici en France est un motif de reconnaissance sociale !!!
La solitude, le manque de famille ne sont en aucun cas des motifs devant la loi qui interdisent l’attribution d’un F2 ou d’un F3, mais sa situation personnelle de santé.
Pour résumer l’anecdote :
Les vieilles sans argent sont vieilles bonnes à jeter au cercueil.
Ça viendra, comme pour vous tous, nous sommes tous condamnés à mort, mais en attendant… chaque chose à son temps mesdames, messieurs, ne violentez pas la Vie !
Et, les droits inscrits dans le Code civil et le Code pénal sont effacés pour moi, par les fonctionnaires de l’administration.
La VIEILLE, qui n’a pas d’argent selon ces « académiciens » sont stupides, ignorantes et analphabètes, donc, ils peuvent les manipuler à leur guise.
La pauvre idiote, m’a fait la liste de tout ce que je n’ai pas.
Et, moi, je lui ai répondu, que dès mon réveil, je me fais la liste non de ce que je n’ai pas, mais de tout ce que j’ai et grâce à mon effort et mon travail.
Les autres considérations dont je pense, j’ai opté pour les laisser en silence, elle ne les comprendrait point.
Oui, elle et tous ceux qui me détestent pourront dire que je suis vielle et que j’ai la même âge des starlettes des femmes françaises de la vie mondaine et politique et que la seule chose qu’ils peuvent dire d’elles est qu’elles s’habillent avec des robes chères de haute couture, mais de l’intérieur… Qui sont-elles ?
Moi, depuis que je ne travaille pas, je dois m’habiller chez Lidl, tee-shirts et jeans, et quelques fois des pantalons de 12€ du marché de Paris…
Je ne mets pas les pieds chez les coiffeurs, je me coupe toute seule mes cheveux et n’ai jamais fait appel aux produits de beauté chers, jamais…Ici en France naturellement !
Je ne fais pas l’éloge de la pauvreté, je la déteste de toutes mes forces, bien au contraire, j’aime le luxe, et la beauté et jamais, je n’ai vécu la misère chez ma famille et je déteste le misérabilisme, je fais face honorablement devant une situation d’appauvrissement que je ne mérite pas et que je n’ai pas choisie.
Et, je vous le redis, je fais tous les jours ma comptabilité, non de ce qui me manque, la liste est devenue tellement longue depuis que j’ai commis la connerie grandiose de venir en France, mais je fais ma comptabilité de tout ce que mes parents m’ont donné en héritage génétique, et en valeurs morales.
Et j’additionne tout ce que je suis arrivée toute seule à m’apprivoiser…Et je poursuis.
Bonne journée !
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
NADEZHDA
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