LA DESTRUCTION DE NOTRE DAME
LA DESTRUCTION DE NOTRE CATHÉDRALE
Chers Lecteurs,
Le sacrilège est fait.
Ils ont accompli la seconde destruction de notre Cathédrale Notre-Dame, or le plus grave et, pour moi le plus triste est que personne ne se rend compte, habitués qui sont tous mes concitoyens à être éloignés des véritables choses de l’art et en recevant de manière journalière des publicités de voitures et artefacts qui leur donnent une vision erronée et déformée de ce qu’est la véritable valeur esthétique.
Personne ne va contredire le fait que la France a fait appel à des experts techniques, mais qui ont été dirigés par des directeurs de travaux à la marge complète de l’Art sacré, et dans tout leur « travail » de mauvaise restauration; ne polémiquons pas sur le fait que « tout travail est une création », certes, mais dans une « restauration » le technicien qui a la mission de restaurer et, non de récréer, le restaurateur doit exécuter son « métier technique » au service fidèle de l’esprit créateur des artistes qui lui donnèrent vie au monument.
Laissons de coté les euphémismes, et allons à l’essentiel, techniquement la restauration a été accomplie, mais dans le pire de sens, parce que dans la voie du mauvais gout et de la destruction de l’Art véritable qui donnait l’élévation de l’esprit sacré. C’est là qui résidait l’essence même de notre Cathédrale !
La valeur esthétique de ladite « restauration » est nulle, et celui qui a donné l’ordre d’aller dans la direction du kitsch le plus ignoble est à bannir.
La populace restera émerveillée, dès qu’on leur montre le plus laid, ignoble et bas, la populace s’en réjouit, la démonstration de l’ignorance généralisée en matière d’art, en France fera que tout le monde applaudira et restera à la marge, incapables tous d’élaborer une critique intellectuelle et sensible de l’horreur et de l’attentat esthétique commis contre Notre-Dame.
Le sacrilège a été fait, il est irréversible, cette « restauration » inique et ignoble est l’exemple de l’ignorance abyssale en matière d’art en France, la rupture est faite à tout jamais.
J’ai pensé ce qui aurait dit notre André Malraux à la vision effrayante de cette « restauration ».
Le kitsch le plus immonde a violé la vison secrète et mystérieuse qu’avait jadis notre Cathédrale, parce qu’elle reflétait l’esprit d’une génération qui avait une vision du monde si éloignée de la grossièreté de notre époque. Ces créateurs imprimaient à leur excellence technique une vision du monde du sacré imprimée en chaque millimètre de la Cathédrale, pour conjuguer harmonieusement technique et maîtrise esthétique, il y avait l’esprit religieux qui fut le pilier qui inspirait cette monumentale création gothique, unique au monde.
Elle devait être restaurée dans ce sens, avec un respect absolu à cet esprit, mais les choses de l’esprit ne se manipulent pas, elles ne se prostituent point.
Elle devait continuer à vivre soutenue dans ce même pilier d’origine, la pensée sacrée des créateurs ne fut pas respectée.
Elle devait continuer sa vie comme un monument sacré, destiné au religieux si absent de la vision du monde actuelle.
Elle devait pérenniser en soi l’Art le plus raffiné au service de Dieu en s’élevant aux cieux en hommage spirituel, or tout ce sens sacré de l’Art a été détruit.
Les hommes de notre époque ne sont plus en accord ni en « dialogue » avec l’objet qu’on leur confie pour qu’ils soit « réparé et restauré », hormis la technique de cette restauration, leur intervention est mortifère.
Tout technique sans esprit est destinée à la mort.
Notre patrimoine, le patrimoine de l’humanité a été souillé.
Ils ont transformé notre cathédrale Notre -Dame en un hôpital, les couleurs de la « décoration » est aux couleurs criardes et offensantes, elles nous rappellent une piste de danse ou un lieu prophylactique destiné aux choses d’ici bas et, ils l’ont dépouillée de son pilier destiné uniquement à l’élévation sacré de l’esprit des Hommes.
Les fidèles devraient aller prier ailleurs, la tristesse qui provoque la transformation est insondable…
Ils restent peux des lieux qui nous laissent vivants les esprits d’autrefois qui donnaient avec leurs créations le rayonnement de la France.
Cette malheureuse « restauration » aurait dû être une « renaissance »fidèle à l’esprit sacré qui avaient nos ancêtres de jadis, les restaurateurs auraient dû rendre un hommage fidèle à notre monument religieux qui concentrait en soi l’Art le plus raffiné au service de Dieu et en s’élevant aux cieux en hommage spirituel, tout ce sens sacré a été détruit, par l’intervention meurtrière des pensées déformées et éloignées à tout jamais du véritable sens du sacré.
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
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