CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

LE TEMPS…

Chers Lecteurs,

Du point de vue philosophique, le temps n’existe point, c’est nous qui passons et le seul élément qui doit être pris en considération est le temps biologique.

À présent, presque eu début de 2024, je peux vous raconter une histoire :

En 2017, j’ai présenté mon dossier complet avec une lettre de motivation au Parcoursup pour entrer à l’École de droit.

Il parait que mes diplômes français et mon parcours universitaires ont payé, car j’ai été acceptée en cinq universités.

J’ai assisté un mois et demi dans une d’entre elles, mais l’éloignement de mon domicile et le manque d’argent m’interdirent la poursuite de mon cher projet.

En revanche, où j’aurais pu facilement poursuivre mon parcours pour devenir avocate, c’était à l’Université Paris-Panthéon-Assas. Étant donné que j’y ai été acceptée en première année de droit, j’ai écrit une belle lettre de motivation au distingué doyen de ladite Université, mais…Il m’a refusé la bourse.

Cette bourse m’était nécessaire faute de retraite décente.

Après le choc, j’ai commencé à essayer de faire l’exégèse de son refus… Deux possibilités arrivèrent d’assaut à mon esprit, ou bien il a considéré que mon âge avancé ne méritait pas que sa prestigieuse Université dépense dans une petite bourse pour un professeur d’espagnol déjà retraitée et munie d’une retraite misérable, ou bien à la lecture de mon ancien prénom sur ma carte d’identité française, il a eu un désagrément que pour lui était totalement légitime, sur ce sujet, je m’interdis d’apporter un jugement de valeur.

Le résultat est que le temps écoulé, je ne peux pas m’empêcher de penser que cette année, j’aurais fini mon cursus, à la fin de l’année j’aurais pu avoir mon diplôme et ensuite j’aurais pu passer le concours pour devenir avocate.

Quel était mon projet ?

Défendre Post Mortem la souffrance et le martyre jusqu’à la mort qu’a subi Maman entre les griffes du MÉDECIN TRAÎTRE-TANT et ses trois complices.

L’illustre Doyen, en refusant ma bourse, a fermé pour toujours mon cher projet.

Il est sorti victorieux.

Je suis restée comme à présent toujours perdante.

Mais, au fait, j’envisage toujours une issue…

L’écriture.

Pour écrire, laisser un témoignage de vérité, je n’ai pas besoin de bourse ni de demander l’aval de personne, car depuis mes dix-sept ans, quand j’ai commencé mon parcours, un universitaire du plus haut niveau à l’Université de Santiago du Chili, m’a laissé préparée pour entrer en concurrence et prétendre mon entrée au sein des plus prestigieuses, (selon d’aucuns) Universités de droit françaises.

Des preuves, rien que des preuves.

Pendant le mois que j’ai assisté aux cours de droit, j’ai récolté deux enseignements de la plus haute importance : les élèves à peine sortis du bac, bien assis dans un amphithéâtre plein, munis de leur portable dernier modèle Apple, ne savaient qui était Clovis et confondirent un président de la République française avec un chanteur de variétés !

Le second élément fut une évaluation du professeur, quand elle m’a interrogé, après entendre ma réponse, elle m’a dit :

« Bien ! Vous avez une pensée juridique très sophistiquée »

Merci Maître..Je n’oublierai jamais votre avis sur mes dires, malheureusement, un destin peut être brisé par la main jalouse d’une méprisable autorité universitaire.

Il n’est pas entonnant que je n’ai jamais trouvé un avocat digne de ce nom pour défendre Maman, car ceux qui acceptent l‘aide Juridictionnelle correspondent à ce profil d’ignorance et les autres, se font payer en conséquence, parce que bien éloignés de cette déliquescente universitaire qui répond au slogan mortifère : « le Bac pour tous ! ».

Le Temps…Six années, presque sept années se sont écoulées, cet illustre Doyen a tout détruit, il a gagné en me refusant ma demande de bourse.

Mais, Au fait, qu’a-t-il gagné ?

Je laisse ma question en suspens.

Bon dimanche.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

NADEZHDA