CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

Marne : Le rectorat rompt les contrats de plusieurs contractuels avant les conseils de classe https://share.google/k9ua1arZG09NxHg76

Chers Lecteurs,

Hier, j’ai commenté un article sur l’état corrompu des universités qui se préoccupent plus de faire de l’éducation sanitaire contre le SIDA et les maladies sexuellement transmissibles que d’améliorer leur manque d’enseignement performant dans les cursus humanistes où les étudiants n’ont d’autre débouchée pour s’insérer dans le monde du travail que l’enseignement, or si l’université française est déjà dégradée intellectuellement en état de délabrement intellectuel, imaginez vous quels éléments sortent gradués!

Un des signes de cette décadence qui dure depuis un demi-siècle, se manifeste dans les modalités  de recrutement, une fois en poste, travaillant comme professeurs contractuels en CDD (contrat durée déterminée) ils sont mis à la porte par le RECTORAT, toujours sous prétexte que l’État « manque de budget », ou prétextant n’importe qu’elle autre excuse, je connais cette réponse depuis les années 80, mais l’État a de l’argent pour la guerre et soutenir son protégé « le Clown directeur du cirque », jamais pour améliorer les « Services Publics ».

Les jeunes professeurs  sont jetés à la rue sans salaire, sans pouvoir payer le loyer, les factures et l’alimentation, c’est l’horrifiant, ce mépris insoutenable, c’est la vie de ces jeunes qui croient que devenir professeur est une vocation merveilleuse,  et qu’ils auront une indépendance financière et un avenir radieux en France, quand la vérité est qu’ils n’ont pas été préparés pour enseigner comme il se doit, que les CDD sont précaires et ne servent pas à assurer une indépendance financière stable et que  croire à la motivante VOCATION du métier d’enseignant est faire preuve d’une pensée dépassée, parce qu’inopérante à cette époque.

S’ils étaient lucides, intelligents, bien préparés une fois sortis de ces trois dernières classes de l’enseignement secondaire, ils ne choisiraient jamais un cursus de licence en matières humanistes dans les universités françaises, ces facultés se maintiennent encore en vie seulement grâce et deux ou trois professeurs de qualité en chaque discipline où enseignent une quinzaine de Professeurs et maîtres de conférence, ces professeurs de qualité servent d’appui pour que la fac ne s’effondre point,  ils sont mélangés aux nullités d’ignorantes recrutées sûrement par leurs appuis politiques, je ne vois pas d’autre raison après les avoir connues!, Ces Professeurs de hauteur intellectuelle entretiennent encore la survie des facultés sorbonnardes, mais en soins intensifs !

Le rares professeurs universitaires d’une grande qualité  de pensée qui sont aussi écrivains et traducteurs confirmés, sauvent et rééquilibrent le désert intellectuel abyssal de la Sorbonne.

Le problème est que l’on ne fait pas le cursus universitaire de notre choix avec des modalités libres, l’université française est devenue le « Lycée BIS » où le tuteurs doivent enseigner la base de tout ce qui n’a pas été acquis  dans les lycées publics.

Il est « interdit »- c’est le mot d’usage-, de choisir nos Professeurs en France, tout comme il est interdit de choisir « les unités de valeur » selon la convenance de l’étudiant, les cours et les Professeurs sont imposés comme si nous étions dans une caserne.

Bien, revenant au résultat de ce qui sort des facultés et de l’employeur qui est l’État français, un seul conseil je dois donner à ces jeunes « professeurs » : prenez la fuite ! Partez, expatriez vous! 

Nulle part au monde, le métier d’enseignant n’est plus méprisé, rabaissé et inutile qu’ici en France or,  si vous êtes sûrs de vous, et si vous maîtrisez une langue étrangère, fuyez !

La jeunesse a un avantage, elle a LE TEMPS, (quand bien même le temps n’existe pas et qu’il n’est qu’une construction philosophique), il existe le temps biologique, chronologique, dont la jeunesse en dispose à sa guise, et elle a le droit et elle peut faire des projets et la jeunesse est acceptée et aidée de par le monde.

Alors si vous avez peur d’entreprendre l’aventure d’une expatriation, restez,  vous n’aurez jamais une vie stable et paisible en France, et je ne parle pas  de projets intellectuels d’envergure si vous en avez comme moi je les ai eus,  là je devrais entrer dans des terres mouvantes.

« Mas vale no meneallo Sancho » a dit Don Quichotte!

Carmen Florence GAZMURI-CHERNIAK

NADEZHDA