PENSÉES POLITIQUES
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PENSÉES POLITIQUES
Chers Lecteurs,
Où que je me trouve, j’observe que de par le monde, la seule façon de réagir des foules d’opposition politique est l’insulte, le tohubohu la dégradation matérielle de la cité.
Hier, je suis restée ahurie à la vue de l’Assemblée nationale.
Je peux m’opposer sans conteste à un ou à une Première Ministre, mais je le lui exprimerais face à face ou par écrit mon discours d’opposition avec toutes les formules de politesse requises, car mes divergences ne seraient nullement personnelles, mais essentiellement politiques.
Nous devons exclure et dès le commencement, pratiquer l’exercice politique par le moyen le plus brute, insolent, dégradant et primaire qu’est la violence exprimée par les mots et les actes ignobles comme ceux qu’ils ont jeté sur la Première Ministre, c’était une honte nationale et mondiale.
Ils excusent leur « révolution » puisque le texte de la réforme des retraites est brutal.
Nous sommes au XXI siècle, je suis PROFESSEUR, et c’est moi qui donne des leçons à la société, pas l’inverse, du contraire qu’est-ce qui justifierait le choix par vocation de cette formation pédagogique ?
Ici en France, être professeur c’est agir en « modérateur » de l’ignorance et former à la citoyenneté, alors je vous le redis, vous avez échoué de fond en comble, car nous voyons dans la praxis au sein de la cité que vous n’avez pas formé des citoyens mais des bêtes féroces qui dépourvus de langage s’expriment de manière animale, hier c’était la vision d’une jungle incontrôlée et incontrôlable.
L’épouse du Président de la République qui est professeur de français et qui a eu la chance d’avoir la réussite professionnelle celle qui possèdent toutes les vraies françaises issues des couches favorisées de la société, (je l’étais pareillement, mais dans mon pays d’origine) et, d’avoir accompli sa profession avec une protection assurée, elle se vante à ses 70 ans -une année de plus que moi-même- qu’elle EST professeur, dites-moi, pourquoi devrais-je cacher ma profession ? Parce que les mafieux de l’Education Nationale me laissèrent sans reconnaissance ?
Absolument pas, c’est pourquoi je poursuis.
La mission d’un professeur au sein la cité est en premier lieu, donner le savoir pour lequel il est formé et qui le fait compétent, et parallèlement à son action pédagogique de transmission de son savoir, il est crucial d’enseigner et développer chez ses élèves l’esprit critique, pour qu’ils deviennent des personnes indépendantes.
Ce projet pédagogique est absent et encore plus, il est étouffé en France pour créer des individus soumis et obéissants qui entrent en toute facilité dans le moule politique français. L’Éducation Nationale s’en charge, et quand ils rencontrèrent un professeur comme moi qui leur ai fait face et, que par mon action d’enseignante leur ai démontré par le moyen de mon sucés pédagogique que c’était moi qui était dans le vrai, ils me mirent dehors. Quand bien même je suis perdante et que sauf miracle que je ne veux pas exclure, je vais mourir avec une retraite au seuil de pauvreté, mais attention, vous, dirigeants de l’éducation des français, vous êtes les responsables de cette incivilité généralisée, c’est vous qui restez à vie et passerez à l’histoire comme les personnalités demeurant dans un échec irréversible, c’est vous qui avez transformé la France d’autrefois, la vielle France respectueuse, humaine, riche de sa culture et modalités d’expression exemplaires, en une France détestable, polluée où ce sont les expressions de la pègre celles qui s’expriment.
Je ne veux pas être confondue à cette couche sociétale.
Ce n’est ni l’argent, ni les biens matériels qui font la vertu d’un homme ni ceux qui le définissent.
Et, dernier message à mes ennemis qui se connectent à ce site littéraire, aux SERPENTS qui me refusent la mutation de HLM, je poursuivrai mon travail littéraire et je continuerai à peindre, parce que ce sont les seuls trésors qui m’appartiennent depuis ma naissance et que je dois à mes parents, je leur dois tout ce que je suis et qu’ils m’ont donné.
Comme le disait André Malraux, « c’est l’Art qui fait prendre conscience aux hommes de la grandeur qu’ils possèdent et qu’ils ignorent »
J’ai l’orgueil d’être une femme qui a reçu dès l’enfance, une éducation nourrie du respect d’autrui et d’une politesse d’excellence et mes parents m’éduquèrent sous la devise d’André Malraux, ils appartenaient à sa génération, à celle du Général de Gaulle, de Malraux, d’André Lhote, et de Kahnweiler.
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
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