CATHARSIS?!
CATHARSIS ?!
Chers Lecteurs,
Quand un professeur se trouve face à des ignorants ou des idiots volontaires, il doit faire preuve d’un calme strict par des raisons de déontologie, ce qui prime est la transmission du savoir, or si après avoir déployé tous ses efforts pour les extirper de l’ignorance, quelques-uns persévèrent pour rester dans l’erreur, à ce momnt là, le professeur ne peut plus rien faire pour eux, ces cas sont rarissimes, car les élèves quand bien même s’entêtent pour rester dans l’ignorance, ils savent qu’ils doivent faire leur cursus, leur avenir est compromis et leurs opinions superficielles seront vite éradiquées.
Dans la vie réelle, en dehors de ce contrat partagé où au sein de l’école où il y a un seul un socle en matière de transmission de la connaissance ; le professeur qui donne son savoir et les élèves en formation qui le reçoivent, les choses se compliquent.
Je cite George Steiner : « je sais presque tout, vous ne savez presque rien, cette année nous allons essayer de niveler tout cela »
Dans notre vie de tous les jours, au sein d’une sociéte de plus en plus ignare et qui se complait de se fondre dans une ignorance absdsolue, notre désarroi est permanent ; il faut savoir que dans cette France ignorante il n’y qu’un seul coupable, le ministère de l’Education Nationale qui a metamorphosé la France en une nation d’ignorants contents de l’être.
Il vaut mieux s’écarter de cette société, et ne pas avoir affaire avec elle ; c’est ce que je fais.
Bon nombre de domaines de la connaissance ne sont pas enseignés et les professeurs de l’enseignement secondaire ne sont jamais à même de les maitriser, à l’université la quantité de sorbonnars est déplorable, ce sont des sujets qui n’entrent pas dans les programmes de l’enseignement public, il faut se rendre aux lycées privés de première catégorie, où vont des professeurs chosis qui sont preparés pour enseigner des question philosophiques voire esthétiques, et qui ont une place de privilège dans leurs programmes, ensuite ces élèves formés dans ce cadre-là savent se protéger, ce n’est pas avec ce type de classe sociale que je rencontre des heurts et dont les incompréhensions se reproduisent à l’infini restant le sujet comme une éternelle aporie ; c’est ce qui se passe à présent avec mon livre CLARA.
Et, ce problème surgit dans deux cas dont je dois vous parler ce soir, je serai brève, le premier incombe les raisons qui forcent un artiste à la création ; la plupart des gens sont convaincus que l’artiste est un rêveur ou quelqu’un qui nécessite faire sortir une sorte d’inspiration instantanée et qu’il lui suffit prendre le stylo pour commencer à écrire ce qui lui plaît, bon à présent personne ne parle de prendre la plume, ce sot les ordinateurs qui commandent notre vie, personne ne sait ce que signifie écrire une lettre, la déshumanisation est presque totale.
Il est de même sur la création picturale, les gens disent des idioties insupportables en dépit d’être des professionnels à part entière, du moins c’est ce qu’ils prétendent nous faire croire. En les écoutant je constate qu’ils maîtrisent à peine leur domaine et qu’il est bien limité, en dehors de leur specialité, leur ignorance est abyssale.
Ils nous disent que pour leur exercice profesionnel les questions esthétiques sont inutiles ! Deux exemples, la plupart du temps même les plus cultivés sont convaicus que « le peintre peint comme chantent les oiseaux », je prends la phrase d’André Lhote qui le dit magnifiquement bien dans son Traité du paysage.
Avec une citation d’André Malraux, je vais clore la question à titre liminaire de la seconde question que je dois exposer ici à propos de mon livre CLARA.
« L’artiste ne crée pas pour s’exprimer, il s’exprime pour créer. »
Quand d’aucuns mes disent ceci : « Cela vous a fait du bien de l’écrire »
Je m’insurge face à une telle déclaration déroutante, équivoque et superficielle.
Ce livre n’est pas la recherche de catharsis !
Il est une construction qui a un but : dire au monde ce que signifie pour un être humain dans cette France de faux droits de l’homme, assister à l’assassinat de sa mère par des médecins français.
L’écrire fut une double souffrance, la première se concentre dans l’effort de surmonter la douleur du souvenir, qui est toujours présent, au même rythme de notre respiration, mais qu’ il faut le construire dans un ordre parfait ; et la seconde fut la souffrance qui se dégage dans l’effort de rester figée dans un équilibre raisonné, pour faire un récit de témoin en retrait, pour ne donner rien d’autre que les faits et en détail, la vérité doit être dite de la manière la plus claire que possible, mais avec un objectif précis, faire comprendre aux autres qui n’ont jamais eu ce vécu, le crime de leur mère, l’ampleur d’un tel crime dans cette société française.
Je l’écris parce qu’il était de mon devoir de venger le supplice que ces monstres infligèrent à Maman, une fille qui ne s’efforce pas de venger comme il se doit l’assassinat de sa mère est un monstre, je ne le suis pas ; il était de mon devoir de dire au monde la vérité qui m’a interdit la « justice française. » Venger, ce mot éveille un refus chez les imbéciles ; dans le cas de la torture et assassinat de notre mère, la vengeance est l’exigence première de châtiment immédiat pour les assassins. L’apaisement relatif, que l’on doit à la victime, la vraie victime est la Maman assassinée, l’apaisement comme le deuil pour les survivants sont nuls et la CATHARSIS ici n’a pas lieu.
Assister à ce crime n’est pas du théâtre, mais l’horreur absolu dans la vie réelle.
Vengeance …C’est l’application du châtiment conforme au délit, la seule exigence qui contient le mot vengeance.
L’aporie se poursuit de même à propos du personnage « le psychiatre » ; ilne m’a pas reçue pour me faire ni une psychanalyse ni une psychothérapie, je suis allée à sa recherche pour trouver la réponse à mes convictions sur l’assassinat de Maman de la voix d’un éminent scientifique ; je devais lui étaler les détails de l’infarctus de Maman, et de chaque action infâme du « docteur Traitre-Tant » et de ses complices. Un avocat est un ignorant des questions médicales, aucun avocat ne pouvait m’écouter, et les médecins n’ont pas le temps et ne veulent pas s’impliquer, aucun de ceux que je connaissais n’allait se compromettre ni acquiescer en accusant ses confrères. Je devais confronter ma version du crime avec un scientifique indépendant, sans aucun parti pris, à l’écoute de la vérité et qui serait le seul à analyser chaque faute et les actions des mains assassines qui abatturent Maman inspirés de la barbarie la plus infame. J’ai réussi à corroborer mes analyses grâce à ce spécialiste qui m’a lue, conseillé et donné son savoir de médecin. La confrontation des faits médicaux n’est pas une psychotérapie.
Mes connaissances en matière de médecine étaient limitées uniquement à la vie et dossier médical de ma mère, pour tout le reste je n’ai que la connaissance médicale basique qui possède toute personne cultivée. Le dialogue avec ce Docteur-Psychiatre expert gérontologue était nécessaire pour moi avant de débuter la lutte judiciaire, qui n’a pas eu lieu, cette conversation était pour moi capitale.
Le Rapport juridique de 300 Pp. que j’ai écrit en 2013, n’a rien à voir avec mon Livre-Script CLARA. Sept années les séparent ; leur but est totalement opposé. Dans le Rapport juridique le nom du « Docteur Traître-Tant » est clair et nettement signalé comme doit l’être une accusation devant la « justice », car je l’accuse avec des preuves; dans ce rapport je donne des informations et des détails sur l’infactus et l’agonie de Maman que je ne pouvais pas dévoiler dans mon Livre CLARA, c’est pourquoi, il a été conçu pour devenir un film, le pouvoir de l’image dira ce que mes mots ont eu l’obligation de taire parce que les mots seraient pires que l’image.
Il est de même le cas de l’assassin Chef de Service du 5ème étage et ces deux autres complices de cet hôpital parisien. Dans mon Livre Script CLARA, par des raisons logiques, aucun nom n’est dévoilé, la loi me l’interdit. Cela n’a aucune importance à ce stade où je suis. Le temps dira son dernier mot.
Etant donné que ceux qui me liront ou qui m’ont lue n’ont pas vecu l’assassinat de leur mère, il serait nécessaire de leur dire de se taire et s’ils ne peuvent pas y parvenir il faudra qu’au moins ils retiennent ceci :
La catharsis n’existe pas dans aucune action qui réalise l’enfant qui a vécu la souffrance de l’assassinat de sa mère.
Quand bien même certains psychiatres ont emprunté ce terme de purge de l’âme pour parler de catharsis psychologique, cet emprunt n’existe pas en matière d’assassinat d’une Maman, il faut accepter que nous le vivions comme un traumatisme de guerre, c’est une mutilation à vie. La résilience, voilà ce que j’accepte comme une vérité absolue, totalement vraie ; mais pour y parvenir ce n’est pas grâce à « un travail » exogène, c’est uniquement grâce à nos propres ressources et dons génétiques de résistance face aux tragédies irréversibles, et aussi grâce à une bonne dose d’amour à la vie. Je n’ai jamais pris un anxiolitique de ma vie, j’abhorre les béquilles ontologiques et matérielles, et j’ai supporté mes deux deuils les plus atroces à vif sans l’aide de personne.
Et, avant de fermer cet éclaircissement, vous devez savoir que la meilleure preuve de santé mentale est l’écriture d’un livre et la création picturale bien faite, aucun fou n’est capable de créer, car la création esthetique est rationnelle et necessite una capacité d’intelligence, d’analyse et d’abstraction intellectuelle que celui qui a perdu la raison est incapable d’accomplir, l’Art véritable exige une transfiguration de la réalité, comment voulez-vous que celui qui vit en dehors de la réalité soit-il capable en plus de la « transfigurer » ?
Merci de votre lecture.
Nadezhda Gazmuri-Cherniak
Write a comment
You need to login to post comments!