LES NOUVEAUX VITRAUX DE NOTRE DAME FONT PREUVE DE L’IGNOMINIE DU MINISTÈRE DE L’INCULTURE !
VIOLET-LE-DUC EST REMPLACÉ
SANS VERGOGNE
PAR L’IMMONDICE DU XXI ème s.
« Plus on parle d’humaniser l’art, plus on est aveugle devant ces traces authentiques du plus humain des drames de l’art. Il n’y a rien à faire : tout ce qui authentifie le génie tel qui apparaît dans les oeuvres de Cézanne, de Van Gogh et de Seurat, princes de la sensation directe sera hostile au plus grand nombre, et la règle est de mourir comme ces « trois grands » parfaitement méconnu.
Vola, j’espère, de quoi détourner pas mal des jeunes gens de l’idée que la peinture est un délassement ou un gagne-pain ».
André LHOTE
Traités du paysage et de la figure
(1946-1057)
Chers Lecteurs,
Je ne montrerai sous aucun prétexte, même pas pour illustrer le sujet que j’aborderai ici ce matin, les nouveaux vitraux que s’exposent en maquettes et qui remplaceront les anciens qui n’étaient pas endommagés et pour ce fait, il n’y avait aucune raison de les remplacer par ces immondices.
Les commandes qui se multiplient sont faites à des ignorants de l’Art pictural, elles sont payées à des sommes exorbitantes, la Légion d’honneur bafouée, parce qu’offerte à des personnes sans qualité, l’ignominie répétée contre le musée du Louvre ne sont que les principales ignominies que se répètent à l’infini depuis que la gouvernance des « affaires artistiques » a été confiée à des éléments qui n’ont pas d’affaire dans la direction de ce ministère qui jadis représentait avec honneur et dignité le rayonnement de la France.
J’appuie de manière absolue le manifeste de l’Association de Restauration de Notre -Dame.
Le désaccord de Restaurons Notre-Dame
L’association Restaurons Notre-Dame (rND) s’oppose fermement à ce projet pour plusieurs raisons essentielles :
- Respect de la Charte de Venise : Ce document de référence en matière de conservation du patrimoine stipule que toute restauration doit respecter l’authenticité historique du monument. Remplacer des vitraux historiques par des créations contemporaines va à l’encontre de ce principe fondamental
- Obligation de remontage : Les vitraux de Viollet-le-Duc ont été soigneusement démontés et restaurés dans le but explicite de les réinstaller. Ne pas les remettre en place serait une rupture avec l’engagement initial de conservation du patrimoine.
- Respect du patrimoine : Notre-Dame est un édifice chargé d’histoire, dont l’identité repose sur une cohérence stylistique et spirituelle. L’introduction de vitraux contemporains romprait avec l’harmonie voulue par Viollet-le-Duc et dénaturerait l’ensemble.
- Enjeux juridiques : En vertu des lois sur la protection des monuments historiques, toute intervention sur des éléments classés doit respecter des procédures strictes. Remplacer ces vitraux exposerait le projet à des recours juridiques. + affectation des dons ?
- Cohérence historique : La restauration de Notre-Dame a été placée sous le signe d’une restitution à l’identique de la cathédrale dans son état antérieur à l’incendie. Introduire des vitraux contemporains irait à l’encontre de cet engagement.
Viollet-le-Duc (1814-1879) est un architecte très cultivé, légèrement hyperactif et passionné par le Moyen Âge. Il s’est donné pour mission de défendre le patrimoine médiéval qui, au début du XIXe siècle, n’intéresse personne. Les cathédrales et châteaux tombent en ruines dans l’indifférence générale.
Je me suis renseignée sur la formation et la qualité de « peinture » de cet exemplaire féminin qui a reçu la commande de réaliser le « remplacement » des vitraux de notre Dame.
En absence d’André LHOTE, maître de H. GAZMURI, d’André Malraux, de Daniel-Henri Kahnweiler, de René Huyghe ou de mon maître Hernán Gazmuri, j’ai « l’obligation et la mission » avec toute l’autorité que ma formation picturale de premier ordre m’octroie de prendre la relève, il faut analyser avec les théories modernes des « Invariants Plastiques » pour se rendre compte que la mauvaise qualité de ces supposées « œuvres picturales » n’ont aucune valeur esthétique, par le dessin grossier et le manque de sensibilité de coloriste, elles pourraient être destinées à des illustrations de ces revues commerciales de très douteuse qualité qui sont bien pires que les mangas, oui, bien pires.
La cote mondiale de cette « artiste-peintre » laisse un bilan aussi mondial de l’état de l’inculture plastique où la peinture au XXI ème s. est tombée, par l’absence de maîtres.
En absence de maîtres, l’art pictural, le plus difficile des arts qui nécessite des maîtres d’envergure, l’ont fait tomber dans les antipodes de ce qu’est la peinture, où le cerveau et l’œil sans guide, parce qu’il n’existe plus « de maître, ni de « théories » qui sont des composantes qui jadis aidaient et guidaient les marchands et le public à posséder et à appliquer un jugement de valeurs esthétiques pour JUGER les oeuvres picturales, cette absence a converti le marché de l’Art en un commerce prostitué de fond en comble et totalement désordonné qui ne fonctionne plus sur le socle de valeurs esthétiques.
Le prix de chacune de ses toiles fluctue entre 90€ 500€ et 580€
« Les dessins de Tabouret, plus accessibles, se vendent généralement entre 10 000 et 50 000 euros. Les grandes peintures peuvent atteindre des prix bien au-delà de 500 000 euros, selon leur sujet et leur provenance. »
Bon renseignement pour changer mon TESTAMENT, la hausse de la valeur de mes toiles s’impose !
« Le juge lucide de la peinture de ce temps comprendra que ce n’est pas en refaisant textuellement ce qui a été fait qu’on montre son amour et son respect pour la tradition, mais plutôt en cherchant, au péril de sa fortune et de sa tranquillité, comme Rembrandt, Gauguin et Van Gogh, une utilisation inattendue des très vieilles, très augustes lois de la peinture immortelle »
André LHOTE (1948)
Les Invariants Plastiques
Carmen Florence GAZMURI-CHERNIAK
NADEZHDA

