CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

Escritos literarios – críticos, anuncios de nuevas publicaciones, libros editados. Artista-Pintora. Telas al óleo, gouaches y dibujos

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UNE LOI IRREVOCABLE

5 Marzo, 2024 (07:22) | Non classé

 

 

UNE LOI IRRÉVOCABLE

Chers Lecteurs,

Personne ne discute une loi votée à la majorité.

Personne ne conteste la voix unanime du peuple.

Personne n’a le droit de s’opposer ni ne demander une révocation.

Nonobstant, nous avons le droit de critiquer et d’exposer nos convictions quand bien même, elles ne seront pas partagées et acceptées que par une infime minorité.

Cet obstacle, je l’ai connu depuis mes 17 ans, l’année où j’ai réussi mon baccalauréat et que je me suis vue assise dans un amphithéâtre en train d’écouter des éminents Professeurs.

J’ai assumé depuis mon droit à la parole, elle est l’un de mes biens les plus précieux, et que je sois à présent une vieille personne, je viens d’avoir 70 ans, ne m’interdit point d’exposer ma critique, il n’y a qu’observer l’âge bien plus avancé que la mienne d’autres « vieilles femmes » qui semblent ne pas se rendre compte (en public) qu’il leur reste peu de temps sur terre, car à 70 ans, il faut l’accepter, c’est déjà un âge limite, et que notre temps est compté ! Non, détrompez-vous, la haute couture et un compte en banque grandiose et très bien rempli n’a jamais empêché quiconque de vieillir, ni de partir au cimetière, plutôt qu’on nous y emmène, car nous serons dans ce dernier transport, irrévocablement morts.

Devant cette évidence de la vieillesse et de la mort, l’humanité prend la fuite existentielle par un auto-étourdissement, et une auto-anesthésie inutiles. Oui, c’est certain que l’argent contribue dans l’oubli passager du vieillissement, il est indéniable qu’il est un des meilleurs anxiolytiques.

Ceci dit, je tiens à vous faire partager ma critique sur la loi qui vient d’être applaudie débout par la majorité des députés et sénateurs. L’IVG entre somptueusement dans la Constitution.

Jour historique pour les féministes, qui se voient fortifiées dans leurs « luttes » et un succès à applaudir débout par tous les politicards et par la France tout entière.

LIMINAIRE.

Cette semaine, j’eus deux frissons devant la télé, ma seule source d’information deux fois par jour. Le premier a été incontestablement, l’effroi ressenti devant la possibilité de commencer à voir parmi mes concitoyens des blessés de guerre, des citoyens amputés et estropiés pour une collaboration erronée dans une guerre qui n’est pas la nôtre, ni du point de vue territorial ni du point de vue « existentiel », nouveau mot qu’ils ont greffé de force au substantif « guerre », un ajout sémantique d’une grande nouveauté. « Guerre existentielle ! »

Aller au champ de bataille pour la défense de « notre liberté occidentale menacée ! » Qu’est-ce que c’est fatigant d’entendre des expressions journalistiques sans intérêt qui deviennent des lieux communs du matin au soir et que les gens répètent comme des perroquets.

Il faut que vous preniez conscience que de cette « guerre existentielle », à partir du moment où des jeunes français devraient s’enrôler de force, surgirait une avalanche « de handicapés existentiels. »

Le rétropédalage du lendemain fut bienvenu, nous ignorons s’il sera respecté.

Il est judicieux de lire les déclarations des médecins, forts de leur formation de premier ordre et d’une expérience médicale de gynécologie confirmée dans la matière qui nous intéresse, je dois nommer par exemple le Professeur Israël Nissand, expert gynécologue qui contrairement à ce que l’on pourrait croire, il sert d’exemple irréfutable dans sa dernière contribution en ce qui concerne par exemple, sa critique sur l’allongement à 14 semaines de gestation pour que les médecins puissent en toute tranquillité et conforme à la nouvelle loi, pratiquer une IVG.

Le Professeur Israël Nisand vient de donner un entretien sur Figaro Vox. Il a été un pionnier dans la matière de respect de l’IVG, il fut un des premiers à contribuer à confirmer les « bienfaits » de l’IVG.et c’est précisément pour cette raison que, je le cite comme un exemple pour ma critique qui a une autre direction.

Citer un opposant ferme à l’IVG, il serait maladroit, je ne vois pas l’intérêt de le citer.

Une observation critique venant justement d’un scientifique qui approuve l’IVG résulte un des appuis exégétiques de plus intéressants.

Je vais vous dire pourquoi.

14 SEMAINES LÉGALES DE GESTATION ?

ÇA DONNE CETTE MERVEILLE :

Je me suis demandée, où vont ces fœtus une fois extraits de l’intérieur de ces jeunes femmes féministes ?

Ils partent en qualité des DÉCHETS à l’incinération.

D’aucuns affirment qu’à ce stade de gestation, il n’y a aucune crainte de provoquer un syndrome douloureux, car le fœtus ne ressent RIEN ; ils le disent, les médecins, qu’il est insensible à la douleur.

Cependant, si vous avez l’habitude de lire des extraits des revues scientifiques qui nous donnent un éventail d’informations sur les nouvelles recherches, (appropriées pour savoir quels sont les ravages de la GPA) ils assurent le contraire, et l’influence de la mère dans ce noyau qui sera un « être humain » débute dès la gestation, mais la théorie de l’insensibilité du fœtus humain donne une très bonne conscience.

Allez-y tranquillement !

Quand la nouvelle loi a été confirmée dans ce cirque tragique, et que commencèrent à applaudir débout, j’eus pour une deuxième fois des frissons.

Il est arrivé à ma pensée en souvenance, une excellente scène du film Une femme douce de Sergeï Loznitsa. Ah ! Quand les politiques parfois applaudissent debout, c’est le signe d’un mauvais pressage.

Je tiens à vous rassurer, je n’ai jamais été féministe, mais je suis une des plus modernes femmes de mon époque, ma modernité et mon vrai féminisme à moi, il est d’avoir vécu ma jeunesse plus qu’aucune autre jeune femme en faisant valoir le respect de mon corps, ce respect fut pratiqué à l’envers de ce qu’à présent tout le monde veut faire valoir avec la prémisse :

« La femme est libre et maîtresse de son corps »

Soit, elles sont tellement libres qu’elles ne se rendent pas compte qu’elles détruisent leur corps, et le pire de cette tragédie est que leurs jeunes hommes ne font que profiteur de leurs corps, parce que sauf preuve stupide du contraire, la gestation se fait à deux, aucune avancée ne pourra le contredire, et si elles luttent pour l’égalité, elle tombe dans le vide précisément dans cet exemple, c’est la femme qui porte en soi la responsabilité de donner la vie, elles se laissent utiliser comme des objets et que de cette « utilisation » de leur corps au profit de leur partenaire, ce sont elles les seules perdantes et les seules responsables, car ces messieurs les abandonnent et elles, après le divin amour, finissent jambes écartées dans un hôpital sinistre, à la merci de l’équipe médicale qui fouille dans l’intérieur de leurs corps pour remédier les « erreurs » de jeunesse du féminisme grandissant.

Je me dis, pauvre génération de femmes en rodage des abus masculins.

Quand bien même cette « erreur » d’une grossesse non voulue soit elle arrivée par un sentiment d’un véritable amour ; l’amour est essentiellement RESPONSABILITÉ, il n’existe pas d’amour irresponsable et quelle qu’elle soit la nature de l’amour, la responsabilité va de pair.

Il faudrait être crétin et aussi imbécile pour dire « je suis contre l’IVG », nous ne sommes pas « contre », nous disons que c’est une mesure extrême qui doit se justifier aussi par des raisons extrêmes: le viol, l’inceste, de graves malformations confirmées du fœtus et un danger certain pour la vie de la mère.

Le danger à présent est que la France se trouve en question d’information scientifique, bien pire qu’un pays du tiers monde et, sans loi, l’IVG est en train de remplacer la contraception, il paraît qu’en France la pilule qu’elles aiment tant n’existait point.

Enfin, quand l’argumentation accessoire est utile.

Avant de ferme cet article, je vais vous raconter mon expérience personnelle.

Elle a de la valeur, car elle est ancienne, elle date d’il y a 70 ans !

C’est ma mère qui me racontait son histoire des millions des fois.

Elle me voulait de toutes ses forces.

Sa vie était en danger, mais elle faisait comme si de rien n’était.

Je suis née juste aux sept mois, les médecins étaient sûrs que je n’allais pas survivre, mais mes parents se sont obstinés. Prenez en considération qu’en 1954, au Chili, il n’existait aucune des confortables appareillages dont profitent les nouveaux prématurés.

Au fait, je ne pesais que 500 grammes, les chances de survie étaient « presque » nulles, mais mes parents encore une fois très têtus, quand ils me virent respirer, et que j’étais déjà avec eux, s’obstinèrent à nouveau pour me faire vivre. Les trois premiers jours étaient critiques, ils me mirent dans une couveuse bien rudimentaire, sans aucun des tuyaux modernes qui aident à respirer. Papa demanda à une infirmière de l’extérieur de l’hôpital de Santiago de rester auprès de moi, parce que l’hôpital se refusa à me donner les soins pour prématurés, car le médecin chef de service a dit : « … Non, laissez-la, n’insistez pas, elle est trop petite, ce n’est pas la peine, elle ne va pas survivre»

L’infirmière, aux demandes pressantes de mes parents, resta trois jours et trois nuits sans dormir à mes côtés pour toutes les deux heures, me donner jour et nuit du lait de maman avec un compte-gouttes.

Les trois jours critiques passèrent et mes parents gagnèrent leur bataille pour la vie contre l’avis de tout le service de la maternité.

Cette infirmière s’appelait AMANDA, une fidèle complice de mes parents pour me maintenir en vie.

Je n’oublie jamais cette vraie infirmière, Amanda resta pour toujours dans notre mémoire.

Je remercierai mes parents jusqu’à mon dernier souffle et pour l’éternité de leur obstination féroce et de m’avoir mis au monde pour me faire devenir celle que je suis, celle qu’ils ont créée.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

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