CONFESSION
LE PEINTRE HERNÁN GAZMURI DANS L’ATELIER D’ANDRÉ LHOTE A PARIS 1928-1933
CONFESSION
LA BÊTISE JOURNALISTIQUE N’A PAS DE LIMITE
Chers Lecteurs,
Vous le savez parce que je vous l’ai dit à maintes reprises que je ne perds pas mon temps, je pense être une des rares vieilles retraitées qui continue comme par le temps de ma jeunesse à me lever à l’aube, surtout maintenant qu’il me reste si peu de temps pour peindre et pour écrire.
J’allume la télé et j’entends un prix Nobel du journalisme dire que « le contrepoids des années Pompidou était que l’espérance de vie ne dépassait point les 70 ans ».
Face à la bêtise humaine, il ne reste que deux options, ou bien se taire, ou bien se révolter, par malchance pour moi, j’ai choisi depuis mon adolescence de dire la vérité et de ne jamais me taire.
Si nous devons parler d’espérance de vie, les choses dont ce génie du journalisme parle, rien n’a changé, n’avez-vous jamais réfléchi à la question de l’âge ?
Non, j’en suis sûre que non.
Je suis sûre que vous vivez paisiblement sans vous inquiéter.
Si un vieux ou une vieille comme moi, je viens d’avoir 70 ans, n’a aucune maladie, c’est-à-dire, si l’on n’a aucune comorbidité et qui ne prend pas de médicaments, (je ne prends que de Doliparane), la nature fait bien les choses, on vivra en bonne santé jusqu’à ce qu’un jour une artère éclate et que nous cesserons de respirer, je suis très bien préparée, personne ne prendra mes affaires, c’est-à-dire les SERPENTS de l’administration qui avides de charogne guettent ma fin !
Détrompez-vous, j’ai mis à l’abri mes toiles et mes livres, n’attendez point que je capitule ou que je meure pour vous enrichir !
Ceci dit, comme le disait si bien Vladimir Jankélévitch, la mort est la maladie des maladies, et il suffit qu’une veine éclate pour que dans un seul instant notre vie s’arrête.
Ce que ce journaliste cache est qu’à présent, l’allongement de la vie est une stupidité artificielle, le fait de vouloir violer la nature n’a servi de rien, les seuls à en profiter ne sont surtout pas les vieux, mais les EHPAD qui profitent en maltraitant les pauvres vieux délaissés par leurs familles et les gouvernements successifs, qui s’enrichissent depuis la création de l’abominable APA dans les années 1990; le principal avantage de l’allongement forcé de la vie des vieux ce sont les industriels de la pharmaceutique, la réabsorption du chômage des gens sans préparation qui profitent de la fameuse APA, aucun personnel ne s’occupe comme il faut des vieux qu’ils gardent, (elles sont toutes collées à leur smartphone au lieu de s’occuper avec sérieux des vieux que les gens leur confient) et les gouvernements se réjouissent des avancées de la médecine et leur fausse charité vis-à-vis des vieux. La vérité est que les vieux qui survivent jusqu’à un âge très avancé, survivent en prenant des quantités affolantes des médicaments, ils sont rares ceux qui bénéficient d’une longévité héréditaire, et qui ne font appel qu’à des pilules traditionnelles sans effets secondaires et sans les appuis récurrents dans les hôpitaux.
(Ma mère était l’héritière d’une longévité héréditaire, mis à part le « Docteur Traître-Tant » qui lui a refusé les soins le jour de son infarctus en octobre 2013, un assassin de premier ordre), elle ne serait pas arrivée à 98 ans en bonne santé pour son grand âge, ma grande-mère est morte à 106 ans, et bien sûr que le fait d’avoir gardé Maman chez moi, sans aucune aide extérieure, je ne l’ai jamais confiée à personne, a été le facteur prépondérant pour lui prolonger la vie. Alors, l’ampleur et profondeur du crétinisme journalistique sont notables ! Les preuves sont flagrantes, quand je vais à la pharmacie, je reste ahurie quand je regarde sur le comptoir la quantité affolante des boites de médicaments qui sont prescrits aux vieux. Si c’est cela l’avancée de la médecine, et l’allongement de la vie dont parle comme l’imbécile qu’il est ce misérable, je l’enverrai pointer au Pôle emploi pour qu’il cherche un autre type de métier, celui du journaliste ne nous bénéficie en rien.
Ah, je voulais me confesser, avant de fermer ce court article, je vais vous confesser quelque chose d’importante, la semaine dernière, j’ai vu le reportage dédié au Président Georges Pompidou, mis à part les faiblesses humaines, les trahisons et les coups malhonnêtes, ils se produisent chez les plus grands hommes, cette période et les échos postérieurs, m’ont hypnotisé, je me sentais parfois coupable d’avoir dilapidé le travail qui m’avait laissé mon père, le peintre Hernán Gazmuri, pour venir en France en « MISSION ARTISTIQUE », et, faire de Paris ma vile d’adoption, je n’ai récolté que mon appauvrissement, le mépris sociétal dû exclusivement aux SERPENTS de l’administration, mais en faisant l’analyse profonde de ma supposée stupidité, je confesse ma naïveté, mon éblouissement pour une France qui lentement allait se dépouiller de ses plus grandes valeurs, pour se mettre à nu et à la merci des plus viles et méprisables des ignorants pour qu’ils dirigent le pays ; mon amour pour la France commença au berceau, mon père m’avait donné le virus parisien, mon lien avec la France était essentiellement pictural et rien de cet héritage n’était vivant à mon arrivée, je marchais sur de l’ignorance et les ruines du passé. Je confesse de ne m’être pas trompée, ce n’était surtout pas ma faute mon appauvrissement, je n’ai jamais manqué à ma mission, je n’ai jamais cessé de travailler comme professeur pour gagner ma vie, je n’ai jamais cessé de travailler mon art toujours à contre-courant, je n’ai jamais trahi la promesse que j’ai faite à mon père avant sa mort, je continuerai mon travail pictural ; les temps glorieux étaient une question du passé proche, mais oublié volontairement.
Ces nouvelles générations des dirigeants et ses successives générations qui le suivent ne savent rien, ils sont une avalanche d’incapables politisés, et l’ignorance qu’ils produisent et reproduisent à l’infini leur convient, ils ne sont pas jugés !
Mais, l’infatigable optimiste que je suis, garde encore l’espoir, je vous confesse que l’administration continue à s’efforcer pour m’anéantir, elles sont fichues, je ne céderai jamais, je garde l’espoir, sinon comment pourrais-je continuer à peindre et à écrire ?
Carmen Florence Gazmuri-Cherniak
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