https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/education/un-4-5-20-suffit-a-creteil-le-niveau-des-candidats-au-concours-de-professeur-des-ecoles-est-il-inquietant_AV-202505050197.html

               FABULEUX !

« Les concours pour devenir professeurs des écoles ont lieu en ce moment. L’enjeu est de taille dans certaines académies qui manquent cruellement d’enseignants. Mais les résultats, quels qu’ils soient, n’augurent rien de bon puisque la liste des admissibles tombe dans les différentes académies. Et notamment dans l’académie de Versailles, la plus grosse académie de France, où seuls 789 candidats sont admissibles à l’épreuve orale, alors qu’il y a 1.200 postes d’enseignant du primaire à pourvoir.

Un autre raconte : « Dans mon académie, une enseignante stagiaire ne savait pas accorder un adjectif et un nom, et elle a quand même été titularisée ». L’académie de Versailles répond qu’un accompagnement spécifique est organisé pour ses nouveaux professeurs. »

C’EST LA PÉRIODE DES RABAIS À L’ÉDUCATION NATIONALE !

LES POSTES DE PROFESSEUR RESTENT VACANTS !

LE PEU DE JEUNES QUI POSTULENT NE SAVENT MÊME PAS ÉCRIRE LE FRANÇAIS !

VIVE LA RÉPUBLIQUE ET VIVE LA FRANCE !

Chers Lecteurs,

Est-ce que vous vous souvenez de ce que je vous ai raconté tant des fois ?

De tout ce que je vous ai dit mille fois…

Le jour de la victoire contre la mafia de l’Éducation Nationale est arrivée.

Voila le paradoxe :

Voulez-vous gagner 1700€ par mois?!

Alors, venez ! Les postes sont soldés, vous serez un jeune misérable ad vitam aeternam et quand vous serez un vieillard, vous vivrez misérablement dans une HLM pourri. Venez !

Tout le monde se moquera de vous, parce que le prestige et le respect se récolte par deux éléments qui doivent aller de pair :

1. La reconnaissance officielle à nos facultés intellectuelles, à notre trajectoire et à notre exercice professionnel d’excellence et

2. L’argent , le salaire que l’employeur doit e payer en conséquence.

L’Éducation Nationale se rend coupable doublement, d’une part en méprisant les professeurs d’excellence et d’autre part en rémunérant de manière grotesque les professeurs.

Quand ils sont malléables et obéissants à toute sorte de crétinisme faussement « pédagogique ».

Si vous faites preuve d’être différent, c’est-à-dire formé au plus haut niveau, vous éveillerez un tsunami de jalousie, si vois élèves font preuve de succès, le sadisme s’installera, au lieu de vols récompenser, comme le font ailleurs en Europe, ils vous trahiront, ils vous passeront à la trappe en employant des méthodes sinistres et toujours sans laisser des traces pour ne jamais être accusés devant le Tribunal administratif.

Très bien, mon message aux jeunes, n’entrez jamais dans ce cercle maudit, allez travailler ailleurs, dans n’importe quel secteur, vente, banques, informatique, maisons d’édition, postes de traduction assermentée, tout vous sera utile pour vivre aisément, désertez l’Éducation de l’Ignorance Nationale, cette institution ne changera jamais et vous serez démolis à tout jamais.

Sauvez votre jeunesse, elle ne dure qu’un soupir.

Écoutez la vielle Professeur que je suis et que je serai toujours.

La voici ma leçon d’aujourd’hui

N’en déplaise à mes ennemis :

Professeur pédagogue d’espagnol (Castellano) 5 années d’études : U.T.E. Université Technique d’État. Santiago du Chili.

Sorbonne Paris IV, équivalences et Maîtrise Mention Bien

Sous la haute direction du Professeur Claude Couffon.

D.E.A. Littérature Générale et Comparée.

Rédaction d’un Doctorat de III cycle, ancien régime, 1986

Les deux travaux Universitaires consacrés à l’œuvre d’Ernesto Sabato.

Vous avez cru en l’an 2000 que j’allais me suicider par votre persécution et mépris ?

Et que votre ZÉRO AU CAPES ALLAIT ME DÉTRUIRE ?!

Misérables !

Vous m’avez fait rigoler !

Tout comme rigolèrent mes collègues et mes élèves !

Le seul qui n’était pas du tout content était mon Proviseur.

Mais,  il m’a dit que c’était ma faute, car j’avais fait preuve de trop de connaissances et qu’avec ça je donnais une gifle au correcteur, et qu’en plus, « vous ne savez pas Florence que nous sommes corrigés par nos pairs et non par des savants  !

Oui, certainement, celui qui m’a corrigé, non pas corrigée, celle qui a lu et qui a pris connaissance de qui je suis par la rédaction de ma copie, n’était pas un George Steiner,  de ça nous sommes sûrs !

Alors, je lui ai répondu que les capacités intellectuelles qui se démontrent dans toute exégèse littéraire ne peuvent pas se moduler comme l’eau du robinet !

Faire preuve de rigueur et de nouveauté dans toute analyse de texte est l’obligation première de tout professeur, d’autant plus que les analyses de texte est l’essence de notre exercice professionnel et depuis toujours. Voici le PARADOXE de ce pauvre ministère.

À vous, misérables, voleurs de mes années de service, de mes sacrifices tout au long de mes années de sacrifice, en travaillant si difficilement pour rien, et j’ai été payée avec des salaires de misère, voilà que vous êtes punis.

Les jeunes vous fuient !

J’exulte !

Ils disent que la vengeance est un plat qui se mange froid…

Je le mange froid, brûlant ou tiède, peu importe, l’important est que la punition arrive un jour !

On la gardera au four , elle attendra.

J’ai été victime de votre abus de pouvoir, pauvres misérables « fonctionnaires de l’interdit » (Giorgio Manganelli)

Vous, Inspecteurs maudits, vous croyez que j’allais me taire comme mes pauvres collègues qui se suicidèrent ?

Je n’appartiens pas à la race de vaincues ni de médiocres.

Par respect à mes parents qui m’ont tout donné pour que je devienne professeur et à mes Professeurs de là-bas qui me donnèrent une formation de Pédagogue dans l’excellence du savoir, je veux que vous sachiez qu’ici à Paris, au sein de l’Éducation de l’Ignorance tout fut piétiné par jalousie et sadisme.

Je ne me rabaisserai jamais face à l’adversité, jamais.

Chers Parents vénérés

Chers Professeurs

Je ne vous ai jamais trahis.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak