CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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MEA CULPA AVEC DES CIRCONSTANCES ATTÉNUANTES

22 février, 2025 (21:16) | Non classé

 

 

 

 

 

 

MEA CULPA

 

AVEC DES CIRCONSTANCES ATTÉNUANTES

 

 

 

« Les hommes de Néanderthal n’étaient pas les barbares que l’on a dit, ils ont donné des sépultures à leurs morts. »

Eugène Pittard

Histoire des premiers hommes.

 

 

J’ignore par quel mouvement de la pensée, s’ils ont une pensée déjà avant qui ne se produise ce mouvement scandaleux de l’esprit qui les fait dire n’importe quoi !
Qu’est-ce qui fait croire aux gens qu’une personne dépourvue d’argent arrive tout de même à faire des choses que personne d’autre ne pourrait arriver même pas à les penser, je parle des gens qui donnent des leçons ou qui pire encore, présagent le futur nous concernant.
Je parle de ma torture funéraire française.
Quand j’ai quitté mon pays natal qui n’est plus qu’un souvenir, parce que je n’ai plus aucune famille au monde et ce pays a spolié Maman de tout son héritage pictural et par conséquent aussi à moi-même, ils nous ont laissées appauvries et misérables, à la dérive de tout tournure imprévisible di destin et ça je les ai eus à répétition.
Les musées chiliens, leurs conservateurs mafieux en 1993 commirent une fraude monumentale et nous laissèrent spoliées sans rien. Si mon père voyait cette infamie !
La seule chose qui me reste au Chili est notre tombe perpétuelle, où se trouve papa, au cimetière catholique de Santiago, rien d’autre ne me reste là-bas, et j’ai renoncé à ma nationalité chilienne, je n’ai que la nationalité française. Il est certain qu’avant de quitter le pays où nous avions tout, il faut penser à notre mort, à l’endroit où nous devrons être enterrés, je suis coupable, archi coupable de n’avoir pas pensé aux tombes, je n’ai pensé qu’à ma « mission artistique » à bien m’installer et ensuite à trouver mes papiers et à travailler et à étudier, je n’ai jamais pensé que dans « le pays des droits de l’homme » on violait les tombes et qu’on jetait les dépouilles dans leurs cercueils à l’incinération si par malheur la concession n’était pas totalement payée. Jamais.
Je n’ai pas imaginé une telle barbarie. C’était trop m’exiger.
Et, la vie avait ses exigences pressantes de la vie ordinaire. Je n’étais pas seule, j’avais mon trésor de Maman avec moi et avant de penser à épargner de mes misérables salaires de l’Education Nationale de l’Ignorance, je devais avant tout dépenser en la vie de tous les jours, que rien ne manquait à Maman, de n’avoir jamais de créances, de tout payer sans avoir d’impayés, il n’y avait pas de place pour l’épargne, à la fin du mois il ne me restait rien, moins encore n’aurais-je pu penser à laisser de l’argent de côté, ma vie de professeur n’était jamais faite d’un CDI ! j’ai perdu ma jeunesse en France de la manière la plus ignominieuse, ces mafieux me firent perdre mes meilleurs années de jeunesse en travaillant exploitée, mal payée avec des salaires de misère et sur de potes instables de courte durée ; c’était le mythe de Sisyphe, au jour le jour, un remplacement finissait et j’entrais dans la période de chômage de l’Education Nationale, en attendant un autre « remplacement », et ensuite vint le pire quand les inspecteurs jaloux et sadiques constatèrent que ma formation faite à l’étranger était bien plus opérationnelle que celle qu’ils donnent en France, parce que la vérité est qu’en France le cursus de cinq ans de pédagogie n’existe point, c’est naturel de développer ces sentiments d’infériorité chez les médiocres, ils me prirent comme bouc émissaire, et jetèrent sur moi leur haine, m’interdisant de monter les échelons, bien, ils gagnèrent, je ne regarde point les échecs qui ne sont pas les miens, je suis restée de marbre, parce que je savais qu’elles étaient mes valeurs et mes compétences, leur façon de me nuire était nulle, une professeur sérieuse ne va pas s’accabler parce que des inspecteurs de la pire catégorie s’en prennent à la détruire sans aucun fondement !
Je devais tout assurer, et quand la pensée de la mort arrivait me perturber, j’avais toujours de l’espoir et je me disais, demain il fera jour, je vendrai me toiles, je trouverai le moyen de m’en sortir, ma jeunesse me trompait, avoir de l’espoir est de mauvais conseil, maintenant je le sais, il y a un proverbe espagnol parfait à appliquer à cette situation :
« Piensa mal y acertarás ».
Après, il y a eu l’inspection de l’inspectrice espagnole que je n’oublierai jamais, par ses encouragements et son sérieux, je n’étais pas syndiquée, j’étais une de plus actives et virulentes activistes du « Collectif de non-titulaires » et notre objectif était d’obtenir un changement complet au sein de l’E.N le principal pour nous était d’obtenir comme dans le Royaume Uni et les pays du Nord, la titularisation par nos compétences et nos années d’exercice avec succès, mais nuance capitale, chez eux, la formation de Professeur de secondaire est faite non de trois misérables années littéraires mais de cinq et avec un cursus parallèle des disciplines fort indispensables à la formation de tout professeur. Le Collectif s’est dissout parce que notre projet ne peut fleurir au sein d’une institution remplie de médiocres et mafieux, le sujet est rude et mérite un livre, je l’évoque seulement ici comme preuve des années de lutte et d’une trajectoire remplie d’échecs, non c’échecs personnels, mais des tiers qui me firent un pied de crochet pour me ruiner. J’ai obéi à cette inspectrice qui m’a dit, « qu’est-ce que vous nous faites ?! vous êtes seule avec votre mère et vous ne passez pas le Capes, ?!
Vous allez vous inscrire tout de suite, il y a encore une date, vous l’aurez tout de suite, avec vos compétences. »
Le jour de l’examen, le collectif faisait une manifestation aux portes de la Maison des examens, quand mes collègues m’ont vue dans la queue pour entrer à l’examen, ils s’écrièrent :

« Toi ici Florence ! Tu nous as trahis ! Toi qui étais des nôtres et la plus virulente, tu nous laisses tomber ! »

Je me suis présentée et travaillé ma copie…mais les « correcteurs » n’apprécièrent pas « ma démarche intellectuelle » pour l’analyse de texte, bref, ils me plantèrent un ZERO. J’étais avec ce zéro un professeur incompétent qméconnaissait l’espagnol ne savait ni lire ni écrire et qui ne savait pas faire même pas une simple analyse de texte, donc ils ne pouvaient que me planter un zéro, question de me rabaisser et me laisser à vie hors circuit professionnel.
Ils l’obtinrent amplement.

Selon ces correcteurs, tous prix Nobel de l’espagnol, je n’étais pas capable d’enseigner l’espagnol. Alors je continuais à « remplacer » d’autres prix Nobel et en responsabilité des Terminales littéraires tous mes élèves réussirent leur Bac !

Quel paradoxe, hein ?!

Certes, je suis nulle en littérature !

Le jour d’exposition des résultats, mes collègues restèrent bouche bée. L’inspecteur sans rien comprendre a immédiatement appelé le rectorat pour qu’un inspecteur lui apporte ma fiche.
Mes élèves restèrent furieux ! Ils voulaient faire grève !
Maman pleurait. J’ai lui ai interdit de pleurer.

Moi, je rigolais !

La suite est dans me MEMOIRES, je finirai mon livre fin 2026 quand j’aurais fini ma famine funéraire et quand mes deux autres livres que je suis en train d’écrire à présent seront aussi terminés.
Ce sera mon dernier projet avant de mourir, tout devra être terminé à la fin de l’année 2026.

LA FABLE DU MEUNIER LE FILS ET L’ÂNE.

J’ai passé toute la semaine en train de tourner en rond en écrivant la somme de ma retraite et j’ai pu arriver à une excellente conclusion, c’st en coupant quatre dépenses inutiles que je pourrais arriver à obéir les exigences funéraires de l’Etat Français. C’est en deux années de famine organisée que je pourrais calmer ces charognards de la mairie de Paris en bonne due et forme. Ils auront leur argent !
Je ne vais épargner aucun sacrifice, mais la tombe de Maman personne ne la violera.
Je souffre l’indicible de vivre entourée de barbares. Mais c’est ma faute.
Personne ne m’a invité.

Personne n’a demandé à Maman de faire une donation à la France.
Mea culpa avec des circonstances atténuantes.

Je vais couper le gaz.
Je ne vais pas renouveler le contrat de la box.

Je n’aurais plus ni l’Internet ni le smartphone, je vais quitter ce site et s’il continue dans l’air virtuel sans payer, je vais me renseigner, j’irai poster mes articles à ma bibliothèque de Paris, là j’ai l’Internet gratuit.
Au moi de juin expire mon principal contrat alors je débuterai le paiement.
J’espère qu’à cette date-là, je serai déjà déménagée ailleurs, pour quitter définitivement cette banlieue maudite, alors tout sera plus doux…

Hier je pensais en faisant mes comptes que dans tous les camps de concentration les gens subirent la famine qui était bien pire que la mienne et ils ont survécu.
Quand les bons conseillers, tels que dans la Fable de La fontaine, commencent à me dire qu’une vieille ne peut supporter la famine, et qui me font le récit d’un menu alimentaire équilibré, je ne peux pas m’empêcher de rire, je me retiens pour ne pas devenir désobligeante au milieu de la conversation, j’imagine qu’ils le font avec des bonnes intentions.

Je leur réponds, certes, vos calculs sont recevables dans un monde idéal où l’on vit avec des calculs pour qu’ils soient pratiqués dans une cité idéale. Vos calculs sont extraordinairement équilibrés pour des vieux qui ont des retraites confortables, vous me sortez un menu alimentaire à faire rire pour une personne qui vit avec 1030 € mensuels et que dès que l’État augmente 20€ le bailleur augmente sans raison aussitôt le loyer, elles sont aux aguets de tout ce qui m’arrive, ces serpents contribuent au Mythe de Sisyphe, je crois qu’elles n’ont jamais entendu parler des mythes ces misérables, mais le résultat est le même !

Alors, à la fin des conversations avec les bons conseillers qui ne veulent que mon bien et qui vivent très bien, sans soucis d’aucune nature, et qui me présentent une feuille de route ontologique idéale pour la vieille de 71 ans que je suis depuis le 25 janvier dernier, ils ne croient pas que je vais résister et au lieu de m’encourager ils me disent que je vais échouer et que je n’arriverai jamais à payer la concession perpétuelle de maman. Alors à ce moment-là, je perds patience, et je finis la conversation avec cette phrase:
C’est logique, vous êtes incapable de vous placer dans mon cas, il ne s’agit pas de la tombe de votre mère et si quelqu’un se trouve dans mon cas et ne se sent pas capable de surmonter deux années de famine, cela veut dire qu’il est un faible et un barbare, car la tombe d’une Maman qui est en danger, mérite et nous exige toute sorte de sacrifices.
Je donne cette conversation comme close définitivement.

« Bon courage », l ‘on m’a dit…

Ah ça ! J’en ai des tonnes, ce que je n’ai pas c’est de l’argent, mais du courage j’en ai, pas d’inquiétude. Ah , mais je suis riche en toiles, mais en dépit qu’il y a là-dedans une fortune, pour les Français, moi et mes toiles sont « INVISIBLES » c’est bizarre que le peinture soit INVISIBLE !

Non, pour les Français c’est uniquement ma peinture qui est INVISIBLE

.
Le mois dernier, j’ai offert deux de mes toiles pour payer la concession funéraire de Maman, cette « figure » publique de l’administration ne m’a même pas répondu ma lettre et ma demande de rendez-vous, il a reçu mon livre et il est resté caché, bien sûr comment va-t-il recevoir à la Gazmuri !

En fait c’est lui qui est perdant, mais se rend-t-il compte de sa bassesse ? Je ne crois pas, ils vivent dans une autre sphère… De peinture il ne connait rien, en plus il est un proche des charognards…Et, si par hasard il connait, c’est pire ! Se répète le même cas de figure qu’avec « les « correcteurs », l’élite ne doit pas figurer parmi leur masse de médiocres, l’élite il faut l’écraser.

 

Bon, je laisse mes réflexions jusqu’ici et je crois avoir bien travaillé ma peinture et mon écriture pour ce merveilleux samedi.

Demain, il fera jour…

Ah c’est terrible, je continue à penseur à un morceaux de pain…
Je vais aller prendre un café. Que c’est trop tard ? Non pas pour moi. Je suis une droguée de café.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

NADEZHDA

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