CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

Escritos literarios – críticos, anuncios de nuevas publicaciones, libros editados. Artista-Pintora. Telas al óleo, gouaches y dibujos

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MÉMOIRES : MA VIE LITTÉRATURISÉE DU CHILI A LA FRANCE. CHAPITRE LES J.O. CE JEUDI 18 JUILLET 2024

21 Julio, 2024 (13:29) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

MÉMOIRES

Ma vie littératurisée du Chili à la France

LES J. O. CE JEUDI 18 JUILLET 2024

George Steiner a dit ceci : « si vous donnez à choisir à l’humanité entre une partita de Bach et le football, la majorité vous répondra, le football. »

Ce jeudi 18 dernier, je me suis vue plus que jamais emprisonnée dans cette nouvelle version de l’innommable, l’imbécilité politique à son état pur.

« ILS » ont donné l’ordre intempestif, à 16.30 de l’après-midi, de stopper le trafic de tout le réseau de bus parisien.

Je voyage très souvent entre ma banlieue criminelle et Paris, ma ville d’adoption et d’attache. Où je survis il n’y a rien que les petits commerces pour acheter à manger, et même pour cela il faut attendre un bus qui ne respecte pas les horaires pour aller du confins de la ville au CENTRE-VILLE qui déploie ses petits commerces en 10 M2, l’absurde le plus total pour quelqu’un qui n’a pas de voiture.

Enfin, pour résumer et revenir au sujet, sans didascalies, quand bien même indispensables, je vous disais que je voyage, car c’est un véritable « voyage » entre cette banlieue détestable et mon Paris.

L’aller-retour entre les attentes des bus et l’arrivée à la gare Saint-Lazare pour après prendre un autre bus qui m’amène vers le quartier latin ou le 13ème arrondissement où j’ai vécu 9 années, et où j’ai à faire, les quatre heures de déplacement sont largement dépassées, j’arriverai plutôt en Bretagne !

L’ITINÉRAIRE

Ce jeudi dernier, ce fut la catastrophe.

Non, c’est incontestable, je ne suis pas la grande pianiste qui a publié sur X son « périple » d’avoir été contrainte à sortir de sa voiture, le trafic interrompu par la police, elle qui était habillée en robe de gala a dû chausser des baskets et emprunter à pied le trajet pour arriver à sa salle de concert.

Ma tragédie me concerne depuis ma situation de française sans voiture et obligée à me déplacer uniquement par le réseau de bus parisien.

Et, je dois vous raconter en détail mon chemin de croix ce jeudi-là.

Une fois mes affaires de matériel de peinture et photocopies terminé à Saint-Germain-des-Près, je vais à pied au Jardin de Luxembourg, où « ILS » ont installé, jusqu’à la mi-septembre, l’arrêt de mon bus 27 qui m’emmène au 13ᵉ.

AVANT cette malédiction des J. O. je prenais le 27 tranquillement en sortant de la gare Saint-Lazare.

Cet arrêt de terminus fut SUPPRIMÉ et le crétinisme des dirigeants a décidé que pendant toute la période des J.O. il faut aller à la station LUXEMBOURG pour le prendre.

Alors, de la gare Saint-Lazare, il faut donc marcher jusqu’à Opéra pour prendre un bus vers Luxembourg.

Sauf qu’e maintenant, il a été aussi « supprimé ».

Une fois dans le 27, je descends Place d’Italie.

J’ai fini mes affaires vers 16 h.

Je reprends le 27 de retour Place d’Italie, pour me rendre à la gare Saint-Lazare et prendre mon train vers cette banlieue, MAIS, une fois arrivé »s au Luxembourg, chauffeur reçoit un appel du « RÉGULATEUR » qui lui donne l’ordre d’évacuer les passagers et signaler un arrêt définitif et total, nous avons dû descendre.

Je demande au conducteur :

Moi : Monsieur, s’il vous plaît, dites-moi, comment dois-je faire pour arriver à la Est-ce- qu’ils ont mis un bus de substitution ?

Parce que je fais presque tous les jours le même trajet, de la gare Saint-Lazare vers Montparnasse, je prends le 95 ou bien le 27…

Le chauffeur : aucune idée Madame, je n’étais même pas prévenu.

No, il n’y a aucun bus de substitution, en fait les bus sont à l’arrêt définitif pendant toute la période des J.O.

Moi : Très bien, génial, et comme dois-je faire ?

Me Conducteur : « Prenez un taxi madame ou allez à pied. »

J’appris que devant le crétinisme, il ne faut pas répondre, plus jamais.

Alors, rentrer chez moi, c’était une question de survie.

Je ne peux pas marcher 3.433 Km à pied.

Il faisait 33 degrés de température. Un chariot qui pèse 8 kilos.

Avec les courses, j’avais à traîner 25 K.

J’étais chaussée avec des socquettes en coton et des lourdes baskets prévues pour la marche, mais pas pour faire le marathon de ce kilométrage, non, ce n’est pas prévu dans mon cas particulier, plutôt, il m’est hautement déconseillé, surtout que je n’ai rien du sportive, je n’ai jamais fait du sport, et je le déteste de toutes mes forces.

La Grèce antique, je la connais et je l’aime, mais pour son art, no pour son héritage des jeux olympiques !

Alors, je commence mon périple, j’observe une longue allée des touristes qui marche comme moi vers la fin du boulevard saint-Michel.

Une fois traversé le boulevard saint-Germain, j’arrive enfin et je projette prendre la descente du quai pour arriver plus vite à Opéra, en arrivant au Louvre, chemin que je connais par cœur, mais la route est bloquée par des grillages et la police surveille chaque coin de rue.

Je vois des policiers de partout, je m’aventure à poser encore la même question, j’étais vraiment très fatiguée et le pire, j’étais très angoissée de la route qui me manquait encore à faire !

Arrivée devant un autre groupe des policiers, j’eus droit encore à un dialogue des plus recherchés !

Moi : Monsieur, s’ils vous plâit, il n’y aura plus tard, aucun bus qui m’emmène à la gare Saint-Lazare ?

Le Policier : Non Madame, il n’y aura plus de réseau de bus sur Paris et jusqu’à la fin de J.O.

Mes argumentations le laissent indifférent.

Le policier : Je suis désolé pour vous, ou bien, vous prenez un taxi ou bien, vous y allez à pied.

Alors, le quai Saint-Michel est entièrement bloqué avec des grilles.

Le quai des Orfèvres pareillement.

Ces deux chemins m’auraient permis d’arriver plus vite à Opéra.

Je voulais emprunter la route vers Châtelet, mais elle est aussi bloquée.

Le Palais de Justice bien protégé, bien sûr. La Justice oblige.

Je pense aussi qu’il n’y a plus de justice en France.

Les seuls qui aient le droit de passer sont les touristes avec un billet pour le Théâtre de la ville.

La police m’exige à prendre un trottoir non protégé, et pour l’emprunter avec mon très lourd charriot et chose inimaginable, en CONTRESENS sur le passage des vélos pour arriver toujours en contre-sens vers Notre-Dame, alors en prenant cette voie, le chemin vers l’avenue de l’Opéra est double.

Les femmes au vélo commencent à me crier, une me crie : IDIOTE !

Comme si j’y allais de mon gré, ensuite je leur crie en répondant :

Mais, idiote vous ! Que vous ne voyez pas que c’est l’ordre de la police !

Des grilles, des voitures de police sont déployées tout au long du chemin.

J’arrive devant Notre Dame, là la police nous donne des ordres pour notre itinéraire !

Je dois prendre la rue du côté de l’Hôtel Dieu, en file indienne, sous le soleil de plomb, j’arrive enfin rue de Rivoli.

Là-bas encore un barrage, il nous a fallu faire un détour plus long, pour ENFIN arriver avenue de l’Opéra et continuer vers la gare Saint-Lazare.

Je me suis dit, j’arriverai dans deux heures chez moi, avec des ampoules aux pieds et décidée à rester cloitrée jusqu’à la mi-septembre.

Je leur ai dit clairement ceci :

MESSIEURS

Je ne suis pas touriste, je suis française et les autorités me privent de ma liberté de circuler sur Paris, ceci est une atteinte gravissime à ma personne, c’est un délit.

Pendant que je marchais, j’eus vraiment très peur pour ma survie.

Depuis 1980, date de mon arrivée en France, JAMAIS, je n’ai été obligée à réaliser une épreuve de circulation citadine qui mettait en péril ma vie ; même pas par période de grève de transports.

Essayez de traverser Paris, entre Luxembourg et la gare Saint-Lazare à pied par une chaleur torride, avec un chariot lourd rempli des courses.

Si vous avez vingt ans peut-être, mais j’en ai 70 !

Et je n’ai pas à leur donner plus d’explications supplémentaires.

« PRENEZ UN TAXI »

C’est la réponse des crétins !

Vous pouvez aimer le sport et célébrer tous les événements à votre guise, mais sans priver aux citoyens de la libre circulation pendant un mois et demi, et nous obliger, comme cet après-midi, à faire des choses extraordinaires qui peuvent porter atteinte à notre santé.

Par fortune, je n’ai pas eu de problème grave.

Une fois arrivée à la Gare, dans un état indescriptible, je vais consulter à ma pharmacie, pour savoir si pendant la nuit quelque chose de grave pourrait m’arriver , par cause de tout cet effort.

Ma pharmacienne m’assure que non, que c’est plutôt l’angoisse qui pourrait me faire du mal.

J’ai pris un Doliprane avant de  commencer le nouveau trajet, et enfin, j’ai pu prendre le train de retour.

L’imbécilité et le crétinisme politique au superlatif est un fait irrémédiable en France.

La vérité qu’en supprimant de manière abrupte le réseau de bus Parisien, le résultat a été un acte criminel.

J’aurais pu mourir au cours de route.

Je suis arrivée chez moi vers 21 heures.

Un retour indicible qu’aucune femme de mon âge ne devrait être obligée à expérimenter.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak.

 

 

 

 

INVISIBILITÉ ARTISTIQUE ET PERSÉCUTION POST MORTEM

10 Julio, 2024 (12:50) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

INVISIBILITÉ ARTISTIQUE

ET

PERSÉCUTION POST MORTEM

Chers Lecteurs,

Il est d’une évidence incontestable que l’artiste peintre ou poète sans mécènes qui l’aident restera toujours dans une invisibilité absolue.

Je ne vais pas revenir sur un sujet déjà analysé à maintes fois dans cet espace qui est ma « résidence secondaire » et que depuis des longues années je partage avec vous, mes recueils font à présent plus de 3500 Pp., d’écriture critique incendiaire.

Étienne Gilson a bien analysé les principaux dilemmes du peintre qui pratique son art à la dérive dans une époque qui ne protège point les peintres, et faisons appel à notre Daniel-Henry KAHNWEILER qui jusqu’à la fin de sa vie n’a pas cessé de sanctionner l’État dans sa façon ignoble de s’introduire dans les affaires artistiques, nous disant ceci : « l’État est toujours incompétent en matière d’art ».

Notre « époque du mépris » pratique l’invisibilité sociale et affective contre des individus qui deviennent « LA CIBLE ».

Les motivations d’ordre politique de cette analyse de la philosophie sociale, vous les trouverez analysées de manière magistrale par Axel HONNETH.

Ce qui m’intéresse vous dire ici, c’est l’expérience approfondie que j’ai de l’INVISIBILITÉ  ARTISTIQUE », bien différente des autres variantes.

Je l’ai connu dès mon berceau, mon père le peintre Hernán GAZMURI l’a subi sa vie durant de l’officialité chilienne.

Peu après ils corroborèrent leur ignominie en spoliant sa veuve, ma mère, lui usurpant toute la Collection de toiles de mon père, la dépouillant de tout, me laissant avec elle entièrement dépouillée, l’État chilien se vante maintenant de posséder la Collection du peintre Hernán GAZMURI quand il a laissé un Testament olographe laissant ma mère comme son unique légataire.

L’officialité chilienne est un ÉTAT VOLEUR, je peux l’attester avec des preuves en l’espèce.

Les musées chiliens ont commis une FRAUDE QUI EST UN DÉLIT PÉNAL INTERNATIONAL.

La collection des toiles du peintre Hernán Gazmuri devraient être à présent à moi exclusivement, parce que sa veuve, ma mère, est décédée.

La Collection des toiles du peintre Hernán GAZMURI me reviennent en toute  justice.

Sachez-le.

Le peintre Hernán Gazmuri ne leur a rien laissé en héritage, il a tout laissé à sa unique femme CLARA CHERNIAK, ma mère.

Le peintre Hernán GAZMURI n’aurait JAMAIS laissé en héritage sa Collection dans le pays qui l’avait persécuté par jalousie et sadisme.

Il y a des articles des vrais experts en Art plastique qui attestent de cette persécution sadique par l’unique raison de se sentir complexés par son génie et son succès auprès de ses élèves.

Le complexe d’infériorité dans le domaine de l’Art, il est fulgurant !

Regardez-moi et vous le constaterez.

L’Université de Santiago est arrivée avec une ignominie effarante à l’effacer des annales de la Faculté, où Hernan Gazmuri fut le fondateur de « L’institut de Pédagogie » en 1942 où il a réalisé toute sa vie de professionnelle de Professeur d’Histoire de l’Art, dessin et peinture, et Directeur du Département d’Arts Plastiques réélu à l’unanimité sa vie durant.

Gazmuri avait ayant eu à sa charge trois chaires universitaires en 1942 et 1973 date de sa retraite à ses 73 ans

Après le décès de mon père j’ai fui le Chili avec maman.

Impossible de rester dans un pays natal capable d’une telle persécution ignoble.

Ils n’allaient pas poursuivre chez la fille et disciple du peintre la même action du mépris !

Et, une fois ici en France, j’ai décliné ma nationalité chilienne.

Les comptes sont faits mesdames, messieurs !

Mais, sournoiserie du destin, l’officialité française se conduit pareillement avec moi.

Mais, il y a des nuances, moi qui suis en possession d’un héritage de mépris, je sais me défendre quand bien même mes outils de défense ne m’apportent aucune défense financière, le seul élément qui est capable de nous mettre à l’abri des vautours.

Les charognards me guettent !

Juste après son décès le 19 octobre 1979, commencèrent des faux journalistes à publier des articles remplis d’insanités, j’avais 25 ans à l’époque et dû me précipiter, en plein deuil, (mais peu importe parce que deuil de nos parents n’a pas de fin), au journal LAS ÚLTIMAS NOTICIAS, pour publier un article pour démentir ces misérables journalistes et asseoir la vérité sur le peintre Hernán Gazmuri. Ils ont été d’une telle ignominie qui ont publié que le peintre Hernán Gazmuri était mort d’une longue maladie pour éveiller des soupçons même après post-mortem !!!!

La bassesse  « humaine » n’a pas de limite.

La vérité fut atroce, le peintre Hernán Gazmuri est décédé d’une crise fulminante de la vésicule biliaire qui est dégénéré en une péritonite.

Non, mon père décéda d’une erreur médicale, ce fut son médecin qui aurait dû lui exiger de se faire une échographie, où à l’époque en 1979 Santiago était déjà équipé de ces machines pour prévenir des accidents de toute sorte. Hernán Gazmuri, ne pratiqua jamais pratiqué la « médecine préventive ».


Ce fut son docteur traitant qui le laissa sans écoute jusqu’à que s’est produit la
Crise nommée « cholécystite » qui est parfaitement détectable pour éviter que les calculs provoquent la crise qui sans soins préventifs, débouche dans une mort inéluctable, en dépit d’avoir subi deux interventions chirurgicales.

Voici la seule vérité sur son décès.

La veille nous étions en train de faire du jardinage, il n’avait aucune maladie de celles qui entraînent la mort et que la société si puissante avec ses écrits minables appelle « longue maladie », avec un euphémisme ridicule pour éveiller des soupçons contre le mort.

Les vautours sont internationaux.

Du Chili à la France…

Voici mon message aux vautours de l’officialité française qui m’ont interdit tous développements picturaux et d’écriture , cela vaut aussi pour les gestionnaires des HLM :

Inutile de vous préparer, l’expérience vécue avec mon père et maître, le peintre Hernán Gazmuri m’a enseigné à me protéger, j’utilise tous les moyens de cette modernité que j’abhorre, mais dont je profite en payant de quelques avantages.

1 . Je pratique la médecine préventive, je passe par tous les scanners et radios possibles, pour au moins éviter le pire de manière soudaine.

La Mort a des sérieux problèmes avec moi, car je sais retarder le mieux que je peux et le plus possible, pour qu’Elle n’arrive m’arracher à la Vie que j’aime tant en dépit de tout…

2. Paiement par avance de mes obsèques.

3. Testament et dernières volontés avec dépôt officiel chez un notaire et au registre FCDDV. Registre Central des Dispositions de Dernières Volontés.

4. Interdiction de quiconque veuille aller par curiosité à mon enterrement, seuls autorisés par des raisons évidentes, sont le corbillard et les fossoyeurs chargés de lever la pierre tombale de la tombe où se trouve ma mère. Tout y prêt pour moi.

5. Testament avec un seul « légataire universel ».

Personne ne profitera de ma production picturale post mortem, personne.

« Le musée est le seul lieu du monde qui échappe à la mort »

André MALRAUX

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

 

 

NATURE MORTE 2024 – FLORENCE GAZMURI

8 Julio, 2024 (19:03) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

NATURE MORTE CONCERT

Huile 65x 64

2025

 

ARTISTE PEINTRE FLORENCE GAZMURI 

 

 

 

 

 

EN L’ABSENCE DE MAÎTRES PAS DE PEINTURE

7 Julio, 2024 (11:18) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

EN L’ABSENCE DE MAÎTRES EN PEINTURE :

PAS DE PEINTURE

Chers Lecteurs :

Il faut savoir que sans théories et sans maîtres en matière d’art quel qu’il soit il n’y a pas d’art sérieux.

Qui serait capable aujourd’hui de se soumettre à un masterclass rigoureux comme celui de Rubinstein ?

Le seul domaine ou la rigueur reste immuable est celle des musiciens interprètes et des danseurs.

Pour aller à l’essentiel : depuis la disparition d’André Lhote, Malraux, D.H. Kahnweiler, les aspirants à se former en peinture et avec la prétention de devenir peintres, (et quelle prétention!) se trouvèrent au milieu d’un désert abyssal qui les a obligés à se verser sur l’abstrait et la création de graffitis et d’artefacts. Dans ce type d’activité pas besoin de maîtres.

Je n’ai plus l’intention comme je le faisais auparavant de publier des leçons de peinture.

Je n’ai plus du temps à perdre, le peu qui me reste à vivre, je le consacre de manière absolue et avare à ma propre création picturale et poétique.

Il suffira de rappeler quelques phrases d’André LHOTE, « que quiconque s’intéresse à trouver la vérité trouvera par lui-même en cherchant à l’aide de ce qui peut lui offrir l’Internet.

Le livre capital de Lhote, Les Invariants plastiques, reste introuvable pour le public il ne leur convient une réédition, d’une part, qui pourra l’interpréter comme il se doit et d’autre part, qui serait en mesure de le divulguer au sein d’un atelier ?

Ce livre capital est parfois en vente aux enchères,

sous la modeste somme de 1 500 € !

Quand il y a vingt ans j’ai proposé aux « autorités » une aide pour louer et bien équiper un local à Montparnasse pour créer un Atelier de peinture dédié à la mémoire de mon maître le peintre Hernán GAZMURI, disciple de LHOTE et qui se trouve au Patrimoine de la France, ma proposition me fut refusée.

J’aurais pu tel qui le faisait Lhote peindre et former mes élèves…

J’aurais pu créer une nouvelle ambiance à Montparnasse.

Pauvres misérables !

Rappelez-vous :

Sans théories, sans maîtres, pas de peinture.

« […] et, débarrassant nos yeux de leurs écailles irisées, nous replonge dans la situation confortable et stérile du peintre académique »

André LHOTE

Les invariants plastiques

(Pp. 67)

Les mouvements de réaction contre un idéal épuisé, restent saturés des vestiges de l’idéal qu’ils combattent », dit André Lhote. « Une esthétique nouvelle est comme l’habitation de l’assassin obsédé par le fantôme du mot. Au cours des siècles, les fantômes des écoles disparues se donnent la main. »

 Mais si un fantôme est une chose merveilleuse, il ne l’est pas pareillement un cadavre. Ils peuvent continuer à humer les tombes tous ceux qui possèdent suffisamment des qualités pour ce fait. La nécessité de vivre, fournira à chaque occasion d’une dague assassine, la main anxieuse de la jeunesse.

Que l’obsession tourmente son repos, il est son plus suprême privilège, la plus grande garantie de l’infatigable activité de l’esprit. Une ronde de fantômes qui se rend à célébrer la Mort, ne se rend-t-elle à célébrer la Vie ?

Hernán GAZMURI

Conférence 1934

(Viña del mar au moment de la réception du Premier prix de peinture)

In, Le peintre Hernán Gazmuri

L’héroïsme du peintre victime d’une infamie.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

Première édiction 2005

Deuxième édition corrigée et augmentée 2024

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

La seule disciple qui laissa le peintre Hernán Gazmuri

Je suis la dernière héritière encore en vie de la plus prestigieuse École de peinture moderne française

L’École de Paris.

Pour avoir reçu de première main, de mon père Hernán Gazmuri, l’enseignement de LHOTE.

 

Nu hommage à mon maître

1994

ODALISQUE

À la Grande Chaumière.

Huile sur toile

2024

 

 

CONFUSSION DES VALEURS

5 Julio, 2024 (14:17) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

 

www.hernan-gazmuri.com

 

 

CONFUSION DES VALEURS

NATURALISATION
OU
SERVICES ÉMINENTS

RENDUS A LA FRANCE ?

Chers Lecteurs,

inspirée sur la devise qui dit que c’est le professeur qui donne des leçons à la société et non le contraire, je me fais le devoir de vous signaler une grave confusion des valeurs qui fait publique votre maire de Paris.

J’ignore ses motivations absurdes qui sont les siennes, déposant son acte de naturalisation pour une inscription « éternelle ! »

L’éternité elle l’efface des cimetières, à des fins purement mercantiles en faisant du commerce avec nos morts, nous facturant des sommes assommantes si nous voulons donner une paix et une concession éternelle à nos parents, mais elle se l’octroie par un simple acte de naturalisation une importance qui ne lui revient nullement par cet acte de spectacle malvenu.

Elle se couvre de ridicule en déclarant un «  orgueil », qui nous semble mal placé d’exposer, dans son cas particulier, le fait de conserver la double nationalité ?

Encore, elle enfonce les gens dans une croyance dans des fausses valeurs existentielles, parce que juridiques n’ont pas lieu d’être évoqués dans le fait discuté, et que de surcroît, ne sont pas en accord avec la lutte politique actuelle, je la considère totalement hors sujet.

Je suis une immigrée qui n’a profité d’aucun des avantages dont les immigrés actuels jouissent en cascade.

Laissons ce sujet à la marge.

Obtenir une naturalisation sur quel socle ?

Des années de résidence ?

Mariage ?

Ces deux raisons m’indiffèrent, elles ne sont pas des mérites personnels.

Il s’agit d’un bénéfice gratuit qui accorde la loi aux étrangers sous les conditions des années de résidence. Encore moins importante est celle qui accorde un mariage.

Si votre maire de Paris a le courage d’oser soulever ses improbables mérites qui l’ont fait acquérir si facilement sa naturalisation, moi, parfaite inconnue qui n’est pas arrivée en France, précisément à Paris en « mission artistique » pour DÉTRUIRE PARIS, mais pour faire don au nom de la veuve du peintre HERNN GAZMURI (CLARA CHERNIAK) ma mère, « LA DONATION GAZMURI » qui fut accueillie au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris l’œuvre capital du peintre, et sous les hauts conseils de l’Académicien René HUYGUE qui appréciait le peintre Hernán Gazmuri, je m’octroie le droit LÉGITIME parce que vraie et méritoire par un double fait :

1. J’ai obtenu ma naturalisation en 1989 pour avoir poursuivi des études supérieures en France avec succès, deux diplômes de littérature avec Mention, obtenus en Sorbonne Paris IV.

2. Pour avoir fait preuve d’être artiste peintre moi-même, disciple du peintre Hernán Gazmuri, et la dernière héritière de l’École de Paris.

Le peintre Hernán GAZMURI est entré dans le Patrimoine de la France en 1983.

Je cite les mots de l’Académicien rené HUYGUE :

« « Grace à la DONATION GAZMURI la France complète ses Collections de l’École de Paris »

J’ai voulu faire de Paris ma ville d’adoption mais les actuelles autorités PARISIENNES m’interdisent d’y retourner en ayant droit, m’usurpant avec sadisme la mutation de HLM dont je suis « prioritaire .

Plaise au Tribunal sociétal.

Je vous laisse juge.

Pour ma part, tout est clair.

J’ai accompli mon devoir de mémoire vis-à-vis de mes parents

Ne confondez pas le vice et la vertu.

Pour faire valoir ce que de droit.

Fait dans une banlieue exécrable et criminelle, où depuis mon arrivée en 2021 je suis menacée de mort dans l’indifférence de toutes les autorités, le 5 juillet 2024

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

Carte de l’Académicien René Huyghe

Lettre Musée d’Art Moderne

Attestation Ministère de la Culture qui fait foi que le peintre Hernan GAZMURI apparient à l’Ecole de Paris

Attestation Musée d’Arte Moderne Paris Donation

 

C’EST VOTRE FAUTE!

4 Julio, 2024 (12:32) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

 

C’EST VOTRE FAUTE

Chers Lecteurs,

Je les entends ce matin…

Ils s’écrient :  « Oh ! Les « jeunes ! »

Cette société française est devenue incontrôlable !

Ce sont des jeunes connus par la police !

Ils sont « mineurs ».

Ils sont désœuvrés.

Alors, s’ils sont mineurs, ils ne risquent rien.

S’ils sont désœuvrés, c’est la faute des riches !

Dans la société française d’aujourd’hui, l’on se croit tout permis.

On viole, on vole, on détruit, on salit, on dégrade et l’on démontre une fausse supériorité vide de sens en insultant et violentant avec préméditation celui ou celle qui existe sans faire du mal à personne.

J’ai des exemples personnels percutants.

Les attaques perpétrées hier soir en sont un exemple de plus.

Mais Mesdames, Messieurs des gouvernements successifs ?

A qui la faute ?

Ne nous accusez point.

Nous subissons, désarmés, sans savoir où aller nous plaindre ou nous réfugier.

Dans les beaux quartiers, chez les personnes à revenus confortables, il n’y a pas cette nuisance physique, morale, existentielle qui envahie nos vies, nos jours et nos nuits.

Les gouvernements successifs, sans aucune exception ont laissé passer tous les vices, ils s’aveuglaient , il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, les gouvernements de droite par commodité, ceux de gauche, motivés par une idéologie crétine qui ne changera jamais : nous sommes tous égaux, donc, faites !

tandis qu’ils suivent en paix leurs existences paisibles, loin des nuisances sociétales, nous restons les victimes à ciel ouvert, devant l’indifférence gouvernementale, et pour subir les pires des dangers, les plus inhumains.

J’ai vu la France se dégrader, devenir méconnaissable depuis mon arrivée en 1981.

La France que j’ai connue était paisible.

Maintenant, elle est un champ de bataille, dès qu’on franchit la porte, la sauvagerie nous quête.

La faute vous revient de manière complète.

Ne pleurnichez pas.

Ne criez pas avec des hauts parleurs annonçant des mesures drastiques, vous ne les prendrez jamais, quelques jours de garde à vue et après : la liberté.

Les mineurs ?

Les p’tits ne savent pas ce qu’ils font.

Ils n’ont pas été éduqués, les pauvres, tandis qu’ici en France « les riches » ne manquent de rien.

L’idiosyncrasie française m’effraie, elle est dans leur ADN, tout doit être GRATUIT.

S’il y a des pauvres, c’est la faute aux riches.

S’ils attaquent les innocents, c’est la faute aux riches.

Je voudrais voir ce qu’ils feraient et diraient de leur fausse révolte meurtrière, si d’un coup de magie ils devenaient riches du jour au lendemain.

Les gouvernements les ont éduqués à croire que tout leur doit être dû.

Ils croient que tout doit être gratuit.

Ils ne sont RIEN et ils veulent tout.

La véritable INJUSTICE SOCIALE se trouve dans la non-reconnaissance des vraies valeurs.

Quand une personne a étudié et travaillé et n’obtient pas la paie qui lui revient en toute justice.

Nous sommes tous pareils…disent les politicards.

Non, nous le sommes uniquement en droit.

La solidarité et la fraternité excusent tout.

Et, les idéologies crétines et meurtrières des politicards font que le viol, le vol, les attaques de toute sorte resteront ad vitam æternam impunis en France.

Avant de fermer cet article je vais vous raconter une petite histoire, elle appartient à mon patrimoine familial.

Attention, il est français, plus précisément Parisien.

Nous sommes à Paris en 1928.

Le peintre Hernán GAZMURI, qui avait 28 ans, faisait ses études dans l’Atteler Libre du peintre André LHOTE.

Après la pratique dans l’atelier, le soir ils se rendaient dans un café de Montparnasse.

Un jour d’hiver mon père oublia son parapluie dans ledit café.

Il n’a pas pu aller le récupérer que deux jours plus tard…

Son parapluie y restait, dans la même place où il l’avait oublié.

Personne n’osa le toucher…

C’est le Paris que j’aime.

Cermen Florence Gazmuri Cherniak

 

UN DUO SUBLIME: LEONIDAS KAVAKOS ET ENRICO PACE

30 Junio, 2024 (10:17) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

UN DUO SUBLIME

 

 

Chers Lecteurs,

 

Je ne pouvais pas sortir accomplir mon devoir de citoyenne française sans avant partager avec vous mon émotion à l’écoute de ce duo SUBLIME.

Ce violoniste est un virtuose, et écoutez la première phrase de Beethoven c’est du velours.

Le pianiste pareillement, car je sais combien il est difficile de faire sortir du piano des nuances sans que la partition  devienne kitsch.

Merci à Leonidas Kavakos, Merci à Enrico Pace.

Merci à vous deux,

Vous m’aidez à survivre dans l’Art.

Vous ne pouvez pas imaginer combien je vous aime.

Les gens restent admiratifs parce qu’ils assistent aux concerts comme des amateurs, dans mon cas d’artiste, vous m’êtes indispensables, totalement nécessaires pour ma création journalière d’artiste-peintre et de poète, pour moi, vous appartenez à ma famille spirituelle.

Merci.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

 

 

BACH OUVERTURES VIOLONISTE FABIO BIONDI – MES HOMMAGES DEPUIS SI LONGUE DATE

24 Junio, 2024 (11:45) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

Le Violoniste Italien –  Huile sur toile.

 

Couple vénitien, gouache, Venise 1993

Le violoniste Italien, gouache.

L’Arlequin. Gouache encadrée.

1994 VENISE

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

UN PAYS D’ASSISTÉS

24 Junio, 2024 (11:05) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

UN PAYS D’ASSISTÉS

Fragment de mes MÉMOIRES

Il y a un élément qui réduira ad vitam æternam mon accord politique avec mon pays d’adoption : la France. Il s’agit la construction solide et inamovible des subventions financières qui font de la France un pays d’assistés.

Laissez-moi, je vous prie de développer mon argumentation et mes solides conviction dans la matie.

Je viens d’un pays qui était considéré « un pays du tiers monde », le Chili.

Je suis née dans la capitale Santiago et si j’ai vécu heureuse et tranquille, cela ne fut possible qu’au travail de toute sa vie de mon père, qui travailla comme Professeur universitaire d’histoire de l’Art, dessin et peinture. Il n’a jamais vécu de sa peinture.

En 1942 il fonda l’Institut Pédagogique de l’UTE d’État et prit sa retraite à 72 ans, en 1972.

Au Chili, il n’existe pas de CAF, ni des institutions dites « solidaires » qui entretiennent les gens leur évitant leur responsabilité première dans leurs vies d’hommes et des femmes honnêtes : TRAVAILLER.

Je suis arrivée en France diplômée de Professeur de pédagogie en espagnol.

Il va de soi que je n’ai jamais prétendu avoir dès mon arrivée le même niveau de vie que j’avais dans mon pays d’origine, c’est-à-dire née dans un environnement protégé, confortable où rien ne nous manquait.

Je suis arrivée avec mes propres moyens financiers avec visa de touriste, j’ai dû faire deux voyages, le premier pour m’orienter et prendre des contacts avec les personnalités de l’Art pour réaliser au nom de ma mère, la DONATION GAZMURI, le second pour m’installer définitivement, trouver du travail, des documents officiels et faire venir ma mère avec tout déjà réglé pour l’accueillir.

Une fois que j’ai dû commencer ma vie professionnelle dans l’enseignement privé et m’insérer dans le monde administratif depuis ma qualité d’étrangère, et commencer à travailler, j’ai été stupéfaite du système mis en place par la France.

Alors, on m’a expliqué que si la France procure un système d’assistanat que je refusais, et que je n’arrivais point à comprendre, c’était principalement parce qu’en Amérique du Sud, nous n’avons pas connu la guerre (sauf que nous avons connu une dictature) et que c’est le Général de Gaulle celui qui a créé la CAF pour permettre la reconstruction du pays.

Soit. Mais une fois la reconstruction faite, l’assistanat aurait dû prendre fin et le laisser réservé uniquement pour ceux qui font preuve des véritables incapacités au travail.

Je crois fermement qu’une fois que la France atteignit un niveau satisfaisant de production et de stabilité économique, ces institutions n’avaient point de légitimité. Ce qui se passait fut tout le contraire, l’assistanat s’est approfondi et amplifié !

Si la France versait des salaires en accord avec les compétences de chacun, les allocations ne devraient plus exister, il est évident que si un salaire ne peut donner la possibilité à une personne qui travaille la capacité de s’acquitter honorablement de ses dépenses mensuelles, il doit accepter les petites sommes que l’État verse pour combler ce qu’il se refuse avec crétinisme politique de verser en qualité de juste paie à celui qui travaille pour gagner son pain, le résultat est que l’État commande, les asservit, nous donne une situation d’esclavage  administratif et financier et nous sommes pris au piège sans pouvoir nous libérer de ses griffes. L’horreur absolue.

Je le vis comme la pire des tragédies, après le crime de Maman.

Je me dis dès que j’ouvre les yeux

Mon Dieu comment sortir de cet engrenage infernal?!

Je pense que c’est précisément quand la France a obtenu sa reconstruction après la guerre qui commença la déconstruction précisément par ce système qui ne devait plus exister que pour les vieux, les invalides, les estropiés de guerre, les veuves et les malades faisant preuve d’incapacité au travail.

Ensuite peu à peu commercèrent à peupler la France des gens qui entraient en France comme dans un moulin pour profiter gratuitement des aides que les gouvernements successifs justifiaient avec des haut-parleurs avec leurs programmes de SOLIDARITÉ. Que pouvais-je objecter si j’étais une étrangère et au regard de mon bilan personnel, je le serai toujours, malgré être naturalisé française depuis 1989 et de n’avoir qu’une seule nationalité, la Française, ce fait que j’aimais et pour lequel je me suis battue avec acharnement, il est devenu une banalité.

Le système d’assistanat créé par la France devrait prendre fin, mais cela provoquerait un tsunami de misère encore pire que celle qu’ils ont formée, il est un cercle vicieux.

Au Chili nous nos sommes formés avec une seule conviction, celui qui n’étudie ou qui ne se forme pour acquérir un métier sera relégué à vivre misérable sans aucune aide, c’est ainsi qui survivent dans les périphéries ceux qui n’ont pas pu ou qui n’ont pas voulu par de diverses raisons se préoccuper de leur avenir ; ils vivent dans les « callampas » (des champignons) il s’agit des constructions de survie, construites par eux-mêmes , elles ressemblent à celles des réfugiés de guerre.

Dans un autre chapitre, je ferai le récit de la chute professionnelle qui m’offrirent les mafieux français de l’Éducation Nationale, la seule qui m’avait défendue fut une inspectrice espagnole, elle s’appele C.B. je ne l’oublierai jamais, mais elle est partie en Espagne et tout son rapport fut effacé par les chefs inspecteurs, c’est ainsi qui procèdent le mafieux, en effaçant les preuves de leur culpabilité, afin de m’interdire la possibilité de leur faire une accusation devant le Tribunal administratif. Quand un Proviseur qui était satisfait de mon travail auprès des Terminales littéraires, parce que tous mes élèves réussirent leur BAC espagnol, il a convoqué un inspecteur pour se procurer mon dossier, alors un des inspecteurs appelé est arrivé chez le proviseur avec un dossier : VIDE.

Cet assistanat, je le connais depuis 1980, il se prolonge et je connais ce système où j’ai été forcé d’entrer et de me plier quand l’E.N ; ne nous donnait pas de poste à la rentrée de septembre, ensuite quand j’ai décidé de tout quitter pour m’occuper de Maman jour et nuit pendant 13 ans. Ensuite quand Maman décéda j’ai demandé ma réintégration, j’avais 60 ans. Ils me la refusèrent donnant comme argument que j’étais déjà trop vieille, je n’étais pas « prioritaire » et le rectorat m’Envoya prendre ma retraite.

Ma retraite est de 1000 € tellement misérable que je peux dire qu’ils ont réussi, ils me laissèrent misérable jusqu’à la tombe, leur projet était de me faire taire, que je ne puisse ni écrire ni peindre.

A vous de juger…

C’est avec honte et une rage infinie que j’ai dû accepter le RSA 16 années durant uniquement pour que l’administration ne m’arrache pas maman et que je puisse la garder seule à la maison et sans aucune aide extérieure, c’est ainsi que j’ai gagné, car je lui ai évité « le placement » et j’ai refusé l’APA, personne n’est entrée violer notre intimité ni notre mode de vie en binôme avec Maman.

Un médecin alsacien nous a fait le calcul des sommes que maman et moi nous avons refusées de l’APA et que j’ai épargné à la France.

Maman était invalide dans le taux le plus grave : GR1, l’APA est de 1 700 € mensuels, pour le degré d’invalidité totale.

Il fallait multiplier cette somme annuellement, ensuite, par 13 années.

Cela nous donne une épargne à la France de 265. 200€ pour notre refus de recevoir l’APA.

J’ai commencé à survivre avec elle avec 380 € de RMI. Et une APL évidement du contraire, nous aurions connu la rue !

Ensuite, avec le changement de nom du RMI à RSA, j’ai fini en 2013 avec une somme de 568 € mensuels.

J’ai été contrôlée avec Maman tous les six mois par une « assistante sociale » qui venait nous voir pour faire une inspection minutieuse et constater si je m’occupais bien de maman, c’était humiliant et honteux, celles qui maltraitent les vieux…

Enfin… encore un livre, j’ai dû écrire à ce sujet en 2012 : Le Dictateur de la ville morte.

Ma révolte n’a pas de commune mesure avec rien d’autre parce que je me sens rabaissée, humiliée, reprisée et déjà vieille à mes 70 ans, il m’est impossible de réaliser aucun autre projet que celui qui m’obsède : mes obsèques.

Le travail méprisant, précaire et parsemé des difficultés qui m’a donné l’Éducation National m’a appauvrie et il me fut impossible de renverser la situation en dépit de ma formation universitaire et de mes deux diplômes français, le Bac et huit années de formation universitaire des plus solides, en plus de la rédaction d’un doctorat de littérature qui fut selon d’aucuns, c’était non un « doctorat classique de compilation » mais une œuvre d’auteur.

Nous la nommons « obra autoral” et je l’ai publiée à mes frais naturellement comme “Thèse-Essai” en suivant les conseils du Professeur Claude Couffon et de l’écrivain Ernesto Sabato lui-même. Ma thèse s’intitule : Les sources italiennes dans Le Tunnel d’Ernesto Sabato et trois études comparatives.

La vieillesse est mortifère, non comme tout le monde le croit, par l’arrivée de cheveux blancs ou des rides, la vieillesse est dévastatrice uniquement parce qu’elle nous vole notre capacité de réaliser des projets, donc la vieillesse nous interdit notre capacité d’être libres et indépendants. Seul l’argent peut adoucir cette contrainte jusqu’à qu’il nous arrive l’heure du départ définitif. Je n’ai aucune de ces échappatoires dignes qui peuvent s’offrir les personnes jouissant des revenus confortables.

Il me faudra essayer d’en finir de la manière la plus digne, c’est-à-dire en assurant la tombe de Maman par l’achat définitif de notre concession perpétuelle.

Il sera mon dernier combat.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

LE DON D’ORGANES

24 Junio, 2024 (01:30) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

 

LE DON D’ORGANES

L’ÉTAT NE SAIT PAS QUOI FAIRE

MAINTENANT, IL S’AGIT

DE NOUS COUPER EN MORCEAUX

Chers Lecteurs,

Le crétinisme d’État s’approfondit et s’amplifie. Il a créé « des journées de crétinisme national.

Le jour de la femme, de la musique, contre le féminicide, contre l’homophobie, contre l’antisémitisme, pour ou contre la PMA – GPA, le mariage pour tous, (il n’y a pas de journées du divorce pour tous ?)

Maintenant, il a créé la journée des dons d’organes.

Les journalistes et les idiots se mirent un truc jaune sur leur veste. Ridicule à en mourir.

L’État ne sait plus que faire ni inventer pour remplir de crétinisme le peuple.

Le pire, c’est qu’il réussit.

À présent, non seulement il faut payer notre assurance obsèques, il faut penser au don d’organes !

Concernant les obsèques, je m’y suis déjà mise à payer les miennes, c’est toute une affaire aussi, cela mérite un article à part, parce qu’il faut tout préparer, du choix du cercueil (le moins cher bien sûr, voyage sans retour, pourquoi faire un cercueil de luxe ?) au Testament qu’il faut inscrire chez un notaire et sur les fichiers des testaments, FCDDV

il faut penser et programmer aussi nos dernières volontés, déjà que sur terre, je n’ai jamais pu fait valoir mes réelles volontés, je dois préparer mes « dernières », c’est à mourir de rire, je me marre toute seule !

Elles sont simples et réduites, pas d’autopsie, refus catégorique au don de mes organes, je partirai vieille, mais entière ! Et, l’interdiction formelle de laisser entrer des curieux au cimetière, de toute façon il n’y aura personne à qui prévenir, la dame qui s’occupa de mon dossier ne pouvait pas croire que je n’ai plus famille au monde et pas de réseau d’amis, non, je lui ai dit : Dieu me préserve de mes amis que de mes ennemis je m’en occupe très bien !

Alors, mon message à l’État, ne rêvez pas, c’est du temps perdu chez moi, ne programmez aucun autre profit, car de ma dépouille ne sortira rien, j’ai déjà tout donné à la France, le reste me fut usurpé et maintenant arrive le jour de faire les comptes.

Vous n’êtes pas gagnants.

Je me suis déjà occupé de mes obsèques.

Il est une obligation capitale surtout quand on est seule et responsable de sa propre dépouille et qu’il nous reste si peu de temps sur terre, le temps au ciel m’indiffère, ce qui me préoccupe outre mesure c’est ce que je dois faire ici et maintenant, du ciel, ce ne sera plus mon affaire ! Pour une fois que Dieu qui m’a bien abandonné s’en charge.

Les corps dit « médical » est avide de ramasser des organes et nous couper en morceaux, avec des pubs larmoyantes mêlées à des messages célestes, sur la bienfaisance, la fraternité et l’altruisme français, le meilleur du monde, incitant les imbéciles à se laisser couper en rondelles pour offrir ses organes, qui serons viables quand bien mème ils seront morts malades ou à un âge très avancé !

Quel avenir ! Quel pronostic altruiste !

Les Français se réjouissent de ce programme crétin qui les fait des généreux donateurs d’eux-mêmes, rien de plus notable que de penser aux autres après sa mort.

De toute façon, même les « croyants, les conservateurs », s’en moquent éperdument et se laisseront mener à l’abattoir, car selon leur théorie confirmée par le Vatican, seule l’âme compte !

Voyons !

Je suis très matérialiste, je veux partir intègre, ma croyance et bien plus logique et solide que celle de ses « croyants de pacotille »

Quand se crée cette modalité et les appels à s’inscrire dans l’Institut de bio éthique, j’ai été une des premières à courir atterrée m’inscrire pour un REFUS CATÉGORIQUE au don d’organes et des tissus.

Quelle mentalité de bassesse mercantile s’est créé avec cette maudite modernité.

Ces médecins envahissent le monde avec leur science aberrante.

Une des pires des avancées est l’allongement de la vie.

Je disais toujours que c’est une tragédie et non une prouesse que d’obtenir que les vieux puissent vivre centenaires.

Les scientifiques et les médecins se vantent d’avoir réussi à l’allongement de la vie.

C’est un échec absolu.

A quoi sert une vie de vieillesse où des vieux et des vieilles s’observent sans se reconnaître et souffrant au jour le jour des maladies ?

Ils survivent bourrés de chimie avec des effets secondaires, et doivent se voir impotents, assistés par des tiers qui gagnent leur vie grâce à leur invalidité, délogés par ses propres enfants qu’une fois impotents les jettent comme des objets inutiles dans les EHPAD, le seul gagnant est encore et encore l’État, et que dire des assistantes sociales, le tsunami des auxiliaires de vie, mais jamais les vieux, ils sont les objets d’expérimentation des médecins et des éléments de profit et d’enrichissement des industriels de la pharmaceutique criminelle.

La nature fait bien les choses, la vieillesse est le seuil de la mort qui s’approche.

Il faut laisser faire la nature, sans la violenter de chimie et des agressions inutiles.

Quant au « don d’organes » il est une monstruosité monumentale

Je me suis fait un devoir d’écrire cet article avant d’aller dormir en paix.

À chaque jour suffit sa peine.

Sauf que j’en ai plusieurs.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak