LMEF-Couverture (1)

Chers Lecteurs,

Je pense avoir fini aujourd’hui la rédaction de ma lettre ouverte au Président de la République. Je vous ai déjà fait part du liminaire.

Cette dernière mettra fin à cette terrible expérience; je devais faire cette démarche administrative, pour ne pas négliger une tentative de solution heureuse qui aurait épargné le tombe de Maman de cette violation funéraire « légale »  parce qu’elle est inscrite dans le Code des lois Territoriales où le chapitre concernant les lois funéraires le permet.

Les choses sont depuis hier très claires et évidentes.

La non réponse nominative à ma lettre accompagnée de mon livre: La Mort en France : Politique funéraire de la Terreur,  dit long sur ce que le Président de la République a programmé à notre encontre.

Ma lettre en prend note.

Une fois terminé la rédaction de ma seconde et dernière lettre, je laisse cette affaire funéraire auprès de la Présidence de la République comme une affaire  définitivement close.

Il faut savoir, que j’ai procédé par étapes, d’abord auprès d’un député ensuite, grâce à une intervention épistolaire d’un honorable Sénateur qui a écrit une très belle lettre pour défendre la tombe de Maman auprès de la maire de Paris qui comme il est son habitude, elle ne lui a pas répond.

Ce Sénateur que j’apprécie énormément, il avait voulu relancer et je lui ai prié de ne plus insister, car je n’accepte point par une question d’éthique que des hautes personnalités que j’apprécie soient traitées de la sorte par des inférieurs.

L’électoralisme est le mode d’emploi de ses fonctionnaires de la mairie de Paris qui ne servent pas l’État ni ses citoyens, mais seulement ses intérpets crées et leurs « copains .»

Alors, j’ai poursuivi mon combat, j’ai adressé une lettre accompagnée aussi de mon livre auprès de Monsieur le Président de la Cour de comptes, il fut par le passé un de seuls et premiers à se pencher sur la difficulté des familles endeuillées à payer les sommes des Pompes funèbres, acte commercial très contraignant et il avait adressé une lettre au Président de la République qui est resté inactif et n’a pas donné suite.

J’ai pensé à tort que j’aurais pu éveiller une certaine sensibilité vis-à-vis de mon cas, parce qu’il avait déjà étudié le problème funéraire en France et qu’il y a un Rapport écrit de la Cour de comptes en date de l’année 2019, qu’il a adressé au Président de la République  qui est resté inactif et n’a pas donné suite!

Cet épisode s’est fait public dans les médias, où j’ai pris connaissance particulièrement dans le journal télévisé et ensuite en faisant mes recherches pour la rédaction de mon essai.

Monsieur le Président de la Cour de comptes à la réception de ma lettre, au moins, a fait répondre à ses secrétaires qui m’ont rendu les copies du dossier des Services Éminents rendus par Maman à la France en 1980 par la « DONATION GAZMURI »:  www.hernan-gazmuri.com.

Et, chose incompréhensible fut qu’elles  de démontrèrent pas leur mépris d’une manière cohérente, car elles me renvoyèrent seulement les documents polycopiés et omirent de me renvoyer mon livre…

Elles m’ont fait savoir que Monsieur le Président de la Cour de comptes  était « incompétent » et  le résultat de ma démarche épistolaire pour sauver la tombe de Maman fut que j’ai été envoyée sur sur les roses. Évidemment !

Ceci dit,  je suivrai le conseil que j’ai reçu à mes dix-sept ans, d’un estimable Professeur de littérature de l’Université Technique d’État de Santiago, dans notre cursus de Pédagogie en espagnol, il nous a dit ceci:

« Quand vous écrirez un texte, vous devez le déposer au réfrigérateur, laissez-le y se reposer,  et le lendemain vous pourrez le relire et le publier »

Donc fidèle depuis mes six-sept ans à ce sage conseil, je publierai ma lettre ici, demain.

Une chose importante, si ces hauts fonctionnaires puissent croire que je vais décliner mon combat par leur tergiversation du contenu de ma lettre, ils se trompent, grâce à leur ignominieuse manière de violer la mémoire de Maman et d’acquiescer la violation de sa tombe programmée par la mairie de Paris,je le dis publiquement: ils se trompent.

J’aurais encore plus de preuves en l’espèce d’avoir tout essayé pour sauver sa tombe d’une ignominie française.

Je laisse témoin le monde entier, et dorénavant, je ferai des choses extraordinaires

Je vous remercie infiniment votre fidèle lecture et tout particulièrement

 à mes lecteurs pour qui le respect des morts tout comme le refus de l’euthanasie sont deux éléments dans lesquels nous ne transigeons point.

Je vous dis, à très bientôt.

Portez-vous bien.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

NADEZHDA