UNE POLITIQUE DE RAFISTOLAGE

Chers lecteurs,

Une seule chose est claire : les minima sociaux et les retraites ne seront pas gelés.

C’est déjà ça pour ne pas sombrer encore plus…

Pour les ignorants qui croient tout ce qui disent « les éditorialistes » dans les médias pour alarmer la galerie, le problème sorti de la UE, sur les restrictions sévères qui vont s’appliquer aux  « découverts bancaires » , restrictions programmées pour novembre 2026, il faut savoir que la Banque de France vient de faire une déclaration: les restrictions sur les découverts toucheront les nouveaux clients et non ceux qui ont contracté un découvert autorisé AVANT la nouvelle loi. Cette loi est à la disposition pour lecture de quiconque veut s’informer.

Si l’on croit à la déclaration du Premier ministre devant l’hémicycle.

Les déclarations et les propositions qui s’affrontent n’ont pas résolu le problème déterminant, parce que tant que ce conflit de « la crise budgétaire »  ne sera pas résolu, ils ne peuvent pas répondre la question capitale:

D’où pensent-ils sortir les milliards manquants ?

Mais, dans ce pays qui est tombé aux abysses de la médiocrité, il faut se rendre à l’évidence que rien ne sera comme « avant », il n’y aura qu’une politique de RAFISTOLAGE laissant le problème fondamental sans solution.

Cette médiocrité devrait se résoudre d’une seule façon, en prenant conscience que l’origine de la déliquescence française est mentale.

Vous savez ce que je pense.

Nous ne devrions pas mêler les composantes culturelles aux éléments strictement économiques. Sont deux sujets que le politicards ne maîtrisent pas ensemble; les uns sont ignorants en matière de culture, et les autres, ne savent rien d’économie. Seuls les « experts » ont le droit de cité et il sont en mesure de donner des leçons techniques.

Un pays en échec scolaire et culturel ne peut que générer qu’une société médiocre et en France il y a des ministres incompétentes dans ces deux domaines  et ils devraient être destitués.

Depuis mon arrivée en France, j’ai fait le constat et j’ai pris conscience d’où sortait la chute intellectuelle. La véritable culture française à  mon époque n’était soutenue que par des figures intellectuelles qui étaient en « dehors » de la politique et du système. Ces figures à présent disparues nous ont laissés à l’abandon, nous sommes orphelins à tout jamais, il n’y aura plus jamais des intellectuels qui arrivent renouveler la chaine de la culture et nous ne pourrons jamais nous consoler…

Avant de fermer ce bref article, tout juste inspiré des décisions de l’Assemblée nationale, je dois vous dire que j’en ai assez d’entendre parler de « classes populaires » comme si elles étaient le socle d’un pays.

Ce type de discours n’a qu’une vocation :  gagner des points pour les élections.

Ce langage est fait de bassesse et d’intérêt.

Voilà où réside le nivellement par le bas, la stagnation culturelle et la défaite mentale.

Quand est-ce qu’il aura dans l’espace politique un personnage qui sache que le manque d’argent ne fait pas « une classe sociale ? »`

Il va falloir d’inventer un substantif qui le remplace, ce sera plus simple et conforme à la véritable identité d’une personne.

Nous sommes avant tout des PERSONNES toutes différentes et non des éléments qui forment une « classe » et, encore plus grave et inacceptable  qu’elle soit déterminée par l’argent.

Je vis en France comme une misérable, ce que je n’étais point dans mon pays d’origine, parce que c’est précisément la France qui m’a appauvrie.

Ce sont les mafias de l’administration qui m’ont appauvrie, mais pour autant,  ici en France, je n’ai pas changé « mon identité », je n’ai pas appartenu, je n’appartiens pas et n’appartiendrai jamais aux « classes populaires » et je n’accepte point d’y être insérée de force par les politicards qui font un rangement sociétal créé sur le manque de solvabilité dans un compte bancaire.

Carmen Florence Gazmuri-Cherniak