CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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L’ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE RUSSE À L’UNIVERSITÉ FRANÇAISE N’EXISTE POINT

24 novembre, 2025 (15:53) | Non classé

 

 

               L’ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE  RUSSE

 

 

 

                         À L’UNIVERSITÉ FRANÇAISE

 

 

Chers Lecteurs,

Quand on est arrivé à l’âge mûr et de profession « professeur », notre jugement intellectuel de ceux qui nous enseignent est rigoureux, exigeant et n’admet pas les demi-teintes. Pourquoi devrions-nous pardonner l’ignorance des professeurs universitaires qui sont devant nous chargés de nous enseigner ?

Pourquoi, et basés sur quel principe, un élève devrait-il supporter l’ignorance de son « professeur » quand ce sont eux qui attendent des élèves la perfection et qui notent en France selon ses états d’âme, ses concordances politiques et leurs affections ?

Non, je n’agis pas dans la vie munie de cette aberrante forme de penser. En France la déontologie pédagogique n’existe point.

Je suis diplômée de Professeur à l’étranger, quand bien même comme tous les professionnels étrangers qui arrivent comme « expatriés » en France, nous avons dû obligatoirement passer par les étapes de régularisation de nos diplômes étrangers, les méthodes françaises d’insertion  professionnelle et d’enseignement sont très inquiétantes quand on ne connait presque rien de la réalité et que l’on vient d’arriver.

La France appelle ceci « faire les équivalences ».

C’est ainsi qu’en 1985, je me suis présentée en Sorbonne, j’ai fait les « équivalences » et j’ai obtenu ensuite  avec succès deux diplômes « français » le premier avec Mention Bien, j’ai un master et un D.E.A. avec une rédaction réussie de mon doctorat de l’ancien régime de 3è Cycle que j’ai rédigé comme « thèse-Essai» et qui devait être édité dans cette forme-là,  suivant les ordres de mon Professeur Claude Couffon.

C’est en 1985 que j’ai fait la connaissance de mon Professeur Directeur de recherches Claude Couffon qui était aussi poète de grand talent. Il m’a laissé entière liberté pour faire mes recherches en employant ma propre méthode acquise dans mon pays natal, parce que je me refusais à travailler avec la méthode « scolaire » française qu’exige surtout des thèses de compilation et les miennes étaient plutôt ce qu’on appelle « œuvre d’auteur », or, cette méthode de travail était, et elle le reste, une thèse rigoureuse, mais rédigée avec un écart notable dans le choix d’une part, dans le style de langue et d’autre part, dans la liberté de rédaction qui fut adoptée pour arriver à former un corpus de recherche au contenu libre qui laissait au doctorant la possibilité d’employer son système de recherche et d’expression à la limite des normes strictement académiques françaises qui sont en matière de sciences humaines, assez pauvres, restreintes et dogmatiques, paralysant la pensée du thésard.

Mon Professeur Directeur de recherches a trouvé mes thèses remarquables par la nouveauté de la thèse exposée, et à la fin, il m’a dit : «  ceci est un travail très important qui doit être connu par Ernesto Sábato », le premier s’intitule : Le message romanesque et l’écriture dans Le Tunnel d’Ernesto Sabato, le second, mon doctorat : Les Sources Italiennes dans Le Tunnel et trois études comparatives ». Je suis spécialiste en l’oeuvre d’Ernesto Sabato.

Il faut savoir que toutes les exégèses du Tunnel qui se sont écrites en France et de par le monde sont erronées, il  sont  enseignées remplies d’équivoques dans les textes pour préparer le Bac et aussi celles destinées aux étudiants universitaires.

Ma thèse met fin aux erreurs et à la fameuse stupidité de classer le personnage central du Tunnel classé comme « énigmatique », nous rions à l’époque avec Couffon, la France nomme « énigmatique » l’ignorance !

Et, lors d’une des visites régulières qui faisait Sábato à Paris, nous avons été présentés, il a lu mes deux travaux de recherche, nous avons maintenu une correspondance régulière et il me donna bon nombre de conseils.

Concernant ce que j’ai du subir comme répudiation gratuite, faite de jalousie et sadisme du professorat de l’espagnol, spécialité des grands ignorants en France, qui se consacrent exclusivement au Siècle d’Or espagnol et restent stagnés-là, c’est facile, et il m’a dit « tout ce que vous subissez est une INFAMIE ».

Mon Professeur voulait mon départ en Espagne où j’aurais pu sous ses vives recommandations à une de ses collègues de l’Université de Madrid, trouver refuge pour mon développement académique, mais à ce moment-là et aussi par la suite, je ne pouvais pas faire subir à Maman une seconde expatriation, dans laquelle je n’avais plus l’appui financier très important de mon expatriation et arrivée en France qui m’avait permis de m’installer SANS JAMAIS FAIRE DE LA MENDICITÉ comme le font tous les réfugiés, et les expatriés, je suis arrivée avec mes propres moyens financiers qui s’épuisèrent en deux voyages, le premier, pour explorer le terrain, et le second définitif et, il s’est ajouté une année de vie à Paris en cherchant du travail.

Ceci dit, passons à l’essentiel après ce liminaire au contenu informatif.

Les gens ne peuvent pas deviner mon parcours et il suffit de dire que si nous ne sommes pas « français de souche » tout le monde vous allie à la vague de réfugiés et ensuite à la pratique de l’assistanat, c’est une bien malheureuse et restreinte manière de juger les personnes ; en ne nivelant que par le bas et ce qui est encore pire, les français croient qu’ils m’ont RENDU SERVICE en me laissant m’installer ici avec Maman sans rien demander à la France ! Quand cette descente aux enfers dans la banlieue aux accents criminels, pour commencer par le « bailleur social », il n’est que le fruit de l’appauvrissement programmé de ma personne, qi a été faite par les dirigeants académiques, de « l’éducation nationale de l’ignorance » et que dire des « autorités incompétentes » artistiques qui piétinèrent mes productions picturales et littéraires.

Mais, je ne continue plus  à « me battre » comme j’étais obligée à le faire quand j’étais jeune, cette position face à la France a pris fin, je continue à TRAVAILLER mon art à contre-courant, dans l’invisibilité forcée dans laquelle « la France » m’a laissé, en vivant ici comme un APATRIDE sans aucun droit à mon développement artistique.

Pourquoi je continue à travailler sans aucune reconnaissance?

Parce que je suis convaincue qu’un jour, cet enfer prendra fin et pour toujours. Pour un être humain qui subit les attaques gratuits de la société où il vit, il a l’obligation de fuir pour se faire respecter, personne ne doit à cette époque subir des humiliations et se porter complice de la barbarie, gagner contre l’adversité sociétale pour obtenir son bien-être, ne serait ce que quelques années ou quelques jours de ce qu’on nomme « bonheur » , il est un gain mérité et ces peu d’années d’une belle vie seront précieux, peu importe l’âge, notre pensée axiologique doit être comprise et appliquée non en nombre exact d’années, calculée comme mesure chronologique, mais en gains spirituels qui ne sont pas mesurables.

Je reprends les éléments essentiels que je dois et que doit obligatoirement employer un professeur soit-il jeune ou âgée comme il est mon cas à présent, et qu’il décide dans sa maturité professionnelle d’apprendre une langue étrangère.

Les universités françaises qui enseignent le russe emploient un système et méthode unique.

Le cursus ne dure que trois ans, à différence des pays étrangers qui forment les professeurs dans une durée de cinq ans. Ici en France le seul but es de donner une formation pour déboucher dans l’enseignement du secondaire. Avec le mal fameux Capes.

Les élèves à peine sortis du lycée rencontreront là l’université que je nomme: Le Lycée BIS !

Le niveau est très bas.

Les élèves d’un amphithéâtre sont sortis du secondaire le mois dernier pour se concentrer dans la médiocrité. L’échantillon étudié est le suivant, d’une centaine, il n’y a pas plus de sept acceptables. Le ministère a constaté que les hordes qui sortent des lycées, formés sous l’idéologie de « Le Bac pour tous » ne savent  rien, son incultes, et l’université leur donne des tutorats pour apprendre la langue française, car ils font 30 fautes par page.

Les méthodes de compréhension de texte, d’analyse, d’exégèse, de prise de notes, et de recherche universitaire qui doivent s’apprendre en Terminale ne sont pas dispensées dans les lycées publics, alors c’est l’Université qui remplit le rôle d’une dernière année de lycée, que devrait commencer classe de seconde, parce que ce sont les trois dernières années du secondaire les décisives pour entrer à l’université bien préparés et autonomes. En France il n’existe pas cet acquis pour les élèves qui entrent en Licence, il faut savoir que la Sorbonne n’est pas une université d’excellence comme l’est par exemple l’École Normale Supérieure ou les grandes Écoles d’ingénieurs, le Polytechnique et, les universités  scientifiques, les « intellectuels » regroupés en l’étude de sciences humaines sont d’un niveau execrable, parce que les professeurs quand bien même de qualité, ils doivent diminuer à la moitié le niveau d’exigences.

Pour moi, c’est franchement désespérant !

J’ai fait des crises d’hypoglycémie là dedans !

Ceux qui veulent devenir traducteurs ou bibliothécaires sont contents, parfois ils choisissent le tourisme, c’est pourquoi à présent, pour élargir les possibilités de travail, la fac exige de s’inscrire, mis à  part l’apprentissage du russe, dans le choix d’une deuxième langue et aussi il faut choisir OBLIGATOIREMENT une « option » d’une autre « culture ».

L’apprentissage d’une deuxième langue étrangère est en première année de licence, une seconde aberration pédagogique, au lieu de donner le plus possible d’heures À L’APPRENTISSAGE ET  À LA PRATIQUE ORALE DE LA LANGUE RUSSE, que nous ne pratiquons jamais, restant assis en train de copier les regles grammaticales et …De phonologie. mais, passons !

J’ai tant écrit sur cette catastrophe dans l’enseignement de langues étrangères en France que je me suis décidée à ne plus y revenir détail en donnant des cours virtuels.

Sans enseigner la pédagogie, le cursus d’apprentissage des langues étrangères se consacre aux matières spécifiques de la discipline, elles sont concentrées surtout sur l’histoire et la littérature, sauf que dans l’université que je viens de fuir il y a un mois,  aucun intérêt de la nommer, elles sont toutes égales dans la mauvaise gérance des programmes, mais il y a une EXCLUSIVITÉ majeure dans celle-ci qui n’existait pas en 2017, quand je m’étais inscrite et que j’ai dû quitter aussi, mais grâce à qu’il y avait une remarquable professeur de littérature russe, je suis restée un semestre et j’ai obtenu un 18/20. Cette professeur m’avait bien expliqué en 2017 qu’en France je ne trouverais jamais le type d’enseignement de la langue russe qui est enseigné en Russie pour les étudiants étrangers.

En 2025, je me suis réinscrite en pensant que les programmes s’étaient améliorés, mais non, ils se sont aggravés !

J’avoue que c’est ma faute d’être idéaliste qui m’a fait tomber dans des pièges insurmontables.

Voici l’innovation du programme.

La première année  de licence ne dispense plus le cours de littérature russe, parce  qu’il se trouve que il y a eu un changement malheureux, il est arrivée une  professeur qui se prend par un « prix Nobel » ; elle vient d’arriver là et  elle est devenue détentrice de trois chaires !

Ceci a été pour moi l’épouvante que je n’avais pas encore expérimentée, elle a jugé qu’il fallait balayer les cours de « Littérature Russe », pour les remplacer par« L’Histoire de la Littérature Russe » et, elle s’est permis de créer,  selon elle, un autre cours qui s’appelle « Histoire du Visuel »  (on peut ajouter le mot RUSSE à tout, mais il faut d’abord maîtriser le contenu)or, ne connaissant RIEN en matière picturale et le comble, le titre qu’elle avait donné à son cours, L’INTERMÉDIALITÉ VISUELLE, cette dame professeur a donné le titre,  en ignorant le nom de l’auteur de cette découverte, il s’agit  de l’historien allemand remarquable, expert en Histoire de l’Art, qui s’appelle Jurgen Ernst Müller, elle ne connaissait pas l’auteur de la théorie qu’elle « enseigne » ! Et quand je le lui ai posé la question « elle m’a répondu devant les élèves qu’elle ne savait pas, mais qu’elle «allait se renseigner, » alors je lui ai répondu ceci: « Madame le Professeur, ne vous dérangez pas, je vais vous le donner… »

Elle s’est complètement déstabilisée.

Cette catastrophe mal nommée intellectuelle est ce qui admet une université Française, en nous mettant comme Professeur de trois chaires obligatoires une ignorante de taille qui accapare à son avoir trois chaires où il n’y a pas d’autres professeurs pour choisir et lui échapper ?!

La voici l’information ! elle aurait pu la chercher sur Wikipédia avant d’arriver en cours !

Jurgen Ernst Müller

L’intermédialité est un champ de recherche apparu à la fin des années 1980. Le professeur Jurgen Ernst Müller, de l’université d’Amsterdam aux Pays-Bas, est l’un des premiers théoriciens à avoir introduit le concept.

 Jürgen Müller (né en 1961) a fait ses études à Bochum, Munster, Paris, Pise et Amsterdam. Après une maîtrise d’histoire de l’art à Bochum et un doctorat d’État, il enseigne à l’université de Hambourg, en tant qu’assistant, ensuite professeur invité à Marburg, Berlin et Paris et, enfin, titulaire de la chaire d’histoire de l’art moderne à Dresde (2002-2021). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’art et le cinéma. Sa spécialisation est la Renaissance du Nord de l’Europe, le cinéma et la photographie.

J’ai continué dans mon exposé et j’ai profité pour lui dire, Madame le Professeur, je ne peux pas ne pas faire une liaison comparative avec l’intertextualité découverte par notre BAKHTINE alors elle m’interrompt et me dit NON! C’est Julia Kristeva qui a découvert l’intertextualité et non Bakhtine. Je voulais poursuivre me ne m’a pas laissé poser une !

Le problème n’est pas que conceptuel, Julia Kristeva a « francisé » le concept de « dialogisme » de Bakhtine, mais à quelques différences qui n’a pas lieu de développer ici, il s’agit de la découverte de Bakhtine.

Ayayay ! Oh là là

J’ai étudié les textes littéraires espagnols  pour faire mes exégèses à l’aide de Bakhtine au Chili !

Et, ici en France il n’est plus dans les programmes universitaires d’études russes et il n’est plus réédité !!!!

Ensuite quand une élève lui a posé une question de peintre qui est de la plus haute importance dans l’analyse d’un tableau, que cette professeur a mis comme exemple d’un peintre russe du XVIII s. Elle lui a répondu en faisant une gaffe gravissime, (en espagnol l’on dit: UNA PACHOTADA) pour cacher une ignorance, alors elle lui réponde: « Ah, cela il faut que vous le demandiez au peintre ».

À ce moment là, je me suis dit, je quitte demain cette université.

Mais, avant je me suis rendue au secrétariat pour voir si je pouvais changer de professeur.

« Je voudrais, changer mon inscription de cours et de professeur. »

Non, me répondit le secrétariat, vous devez rester avec elle, c’est obligatoire.

Est-ce que je peux changer d’université, je voudrais aller à Nanterre?

Non, avant vous devez réussir avec succès un semestre ici, après votre dossier passera « en commission » pour voir si il y a de la place et si vous êtes éligible.

Oui, mais nous venons d’arriver nous n’avons eu qu’une semaine et demie de cours !

Encore un non catégorique du secrétariat. Alors je lui ai dit: Vous savez, l’université  est en pleine dictature politique et elle s’est transformée en une véritable caserne ».

Tout est loi, protocole et obéissance, une caserne quoi !

Si j’avais décidé de rester, cette exemplaire m’aurait pointé trois zéros; je connais bien les professeurs qui se vengent avec l’abus de pouvoir et font appel aux notes  pour abattre une élève à leur guise sans que l’élève ne puisse s’adresser à aucune autorité,  ensuite, si je reste, il y a un deuxième inconvénient qui m’est encore défavorable, je devrais lui donner des cours de peinture avec mes réponses et ça pour rien au monde, elle détient trois chaires et dirige en plus le département, faisant croire avec sa carte de présentation qu’elle est un génie !

Et moi, qui dans ce duel administrativement je ne suis RIEN, et encore plus grave, je ne parle pas le russe, dans un cade déjà négatif, dévalorisant pour moi,  je ne vais lui donner mes connaissances en matière d’art pictural !

JAMAIS !

Et, pour quelqu’un qui est maître dans une matière de la connaissance, il n’est pas possible de camoufler  son savoir, pour ne pas « accabler » un professeur ignorant, donc le mieux est  de partir sans donner aucune explication, parce que dans le système français l’élève est un pion qui doit se taire, parce qu’il n’est pas encore formé et parce qu’il n’a pas été reçu ni n’est détenteur du diplôme.

Ne croyez pas qu’après les choses évoluent, regardez la situation des professeurs du secondaire, et des « contractuels », bon c’est la fin de mes expériences universitaires en France pour étudier la langue russe.

Donc, je me suis dit,  à mon âge et à tout âge, la question du TEMPS est capitale.

Dès mon adolescence, mon père qui était obsédé par le temps et la mort, m’a dit ceci : « Je suis vieux, je peux partir à n’importe quel moment, je veux te laisser avec un diplôme qui te permette de lutter dans la vie, de gagner honorablement ton pain, et que jamais personne n’arrive frapper à ta morte parce que tu est « débitrice ».

Ne pas perdre mon temps a été la devise qui m’enseigna papa, et qui est restée comme une obligation indélébile à respecter pour moi et j’ai ne l’ai jamais trahi.

Je me suis dit, d’une part, avec cette jeune professeur, nouvelle arrivante dans cette fac, je vais perdre 3 ans sans rien apprendre, et d’autre part, en aucun cas je vais continuer assise ici sans rien faire en russe, je ne vais me laisser juger intellectuellement par une inférieure.

Elle est une fausse intellectuelle, ce qui la définit comme une ignorante-érudite certes,  dans la matière qu’elle a choisie pour son doctorat, mais j’ai déjà dit que n’importe qui arrive à faire un doctorat, il suffit de passer les années de licence et ensuite de master, calmement, obéissants, soumis et consacrés à obéir aux diktats de recherche académique de COMPILATION, mais arriver à trouver une idée qui va révolutionner l’exégèse littéraire, est une affaire dans le domaine littéraire, extrêmement rare en Europe et inexistant en France.

George Steiner a dit après ses années d’expérience et dans les meilleures universités de par le monde, jamais à « la Sorbonne », qu’il n’y a que « des  commentaires sur des commentaires » et il a ajouté que ce qu’il a vu n’est qu’un : Un marécage grisâtre des thèses universitaires »

Il a tout dit.

Revenons au balayage du cours de littérature russe en première année de Licence de russe.

Une novice ou une personne ignorante peut avec légitimité croire que c’est « pour donner un socle historique » à l’enseignement de la littérature. Ceci est faux, le « contexte historique » d’un auteur, d’un écrivain quel qu’il soit, (appartenance d’époque, de nationalité et dans toutes les cultures) doit s’étudier précisément de manière globale, en intégrant l’auteur à son contexte historique et culturel. D’autant plus stupide est ce balayage et séparation de l’étude littéraire que le cursus de Licence a un cours qui s’appelle HISTOIRE DE LA RUSSIE, donc les élèves ne sont pas du tout ignorants de l’histoire russe, il ne fallait pas rajouter ce cursus vide de sans où le professeur parle à une vitesse immodérée lisant ses fiches, et les lèves face aux portables Apple, écrivent  à la même vitesse que le prof  parle lisant ses notes, croyant que copier les mêmes mots du professeur leur fera « connaître » et avancer.

Ce jeu d’écoouter le cours et d’écrire à la lettre la lecture des notes d’un faux professeur qui ne maîtrise pas « par coeur » son cours  est handicapant pour le cerveau,  il  empêche de PENSER pendant le cours et naturellement qu’il est une excellente méthode pour les professeurs incapables, cette méthode leur sert pour tenir l’amphi sans parler, et sans lui poser des questions, donc le professeur  ignorant sauve avec succès ses deux heures de cours de Professeur des universités ou de « Maître de conférences » (le salaire pour chaque chaire est de deux Smic, pour commencer) faites le compte ! Et moi, pendant ces deux heures,  je suis restée accablée, démolie et ennuyée à en mourir ! Avec ces deux heures i il m’a suffit, pour tout quitter.

L’histoire de la littérature enseignée de manière abstraite et isolée  des textes littéraires, est un choix arbitraire et maladroit, il révèle un manque de pédagogie, de sensibilité et de savoir faire.

Le Professeur qui y enseigne l’Histoire de la Russie est très connu, ils est un vrai érudit et il est écrivain qui publie des livres monumentaux sur l’histoire de la Russie.

Il nous avait demandé un travail que nous devions lui rendre avant décembre, un petit travail de type scolaire dont nous avions le choix sur des nombreux sujets. Le nombre de pages exigé était de mémoire entre 5 ou 7 pages, moi, j’avais commencé pour choisir le sujet et je lui avais donné un titre à mon travail:

Le Saint Alexandre Nevsky- La religion en Russie et une approche comparative contemporaine.

Je suis à la vingtième page de ma rédaction, et suivant ma devise, je pense que je ne peux pas perdre ce travail et je vais le poursuivre, je me dis qu’un jour, je trouverai un professeur qui me lise, me juge et me donne son verdict.

La première devise d’un professeur qu’il faut apprivoiser pour toute notre vie professionnelle,  je l’ai apprise à mes dix-sept ans: un Professeur de Pédagogie nous avait dit:

« Un Profesor debe saberlo todo y aún más, porque si un día un alumno les pregunta algo que ustedes desconocen, va a dejarlos desnudos ante todos ! »

« Un Professeur doit savoir tout et encore plus,  parce qu’un jour, il se peut qu’un élève vous pose une question et si vous ne connaissez pas le sujet, il va vous mettre à nu devant tous ! ».

Voila la descente aux enfers intellectuelle de la France.

Pour le moment, il faut continuer comme « autodidacte » et attendre d’avoir beaucoup d’argent, puisque l’argent ouvre toutes les portes, il faut  inclure celles de la véritable connaissance pour laisser hors de toute possibilité de nous nuire les ignorants, les fraudeurs et les imposteurs intellectuels.

 

Carmen Florence GAZMURI-CHERNIAK

NADEZHDA

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