CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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L’UNIVERSITÉ OUTRAGÉE : « MAZAMORRA »DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION DE L’IGNORANCE NATIONALE GAGNE LE PALMARÈS DU CRÉTINISME !

1 décembre, 2025 (23:25) | Non classé

Réforme du concours d’enseignant 2026 : examen à bac + 3, années de master rémunérées… les mesures pour relancer l’attractivité du métier – midilibre.fr https://share.google/o3HDKDzAHbJMIau4t

        « LES PROFESSEURS FRANÇAIS

DU SECONDAIRE DOIVENT ENSEIGNER

      LES VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE »

Ma capture d’écran n’est pas bien lisible, alors je copie ici le discours de la rectrice  de l’Université de Montpellier Carole Drucker-Goddard:

Source : Le Midi Libre

« Le métier d’enseignant reste le plus beau du monde, a martelé la rectrice. C’est une réforme rassurante, pas au rabais, pour vous mettre dans les meilleures conditions, car c’est vous qui transmettrez aux élèves les valeurs de la République. »

Madame Carole Druker-Goddard

Titulaire d’un DEA marketing et stratégie de l’université Paris-Dauphine en 1993, Carole Drucker-Godard soutient un doctorat à l’université Paris-Dauphine en 2000, puis une HDR (habilitation à diriger des recherches) en sciences de gestion à l’université Paris-Nanterre en 2012.

Je pense que tout y est dit.

Je ne rien à ajouter Monsieur le juge.

Cependant…

Voici ma réponse:

 Les valeurs de la République ?!

 

C’est une très honteuse rengaine déplacée dans une définition académique.

Vous ordonnez ces faux et jeunes  professeurs de distribuer « les valeurs de la République » qui  n’est pas un rôle académique, c’est un diktat politique tel que « le BAC pour tous » et, « l’université pour tous ».

Tout ce conglomérat des slogans sont impropres d’une vocation universitaire ert il doit rester à la marge des formations humanistes, dans une université nous ne sommes pas dans une entreprise ni dans une caserne vous avez outragée l’université française.

Elle est devenue une honte nationale.

Non, madame la rectrice, la seule mission d’un professeur est la transmission d’un savoir.

Le savoir qui depuis des décennies a déserté les universités humanistes.

Et étant donné que l’université qui dispense des formations humanistes, destinées à former vos professeurs sont toutes défaillantes, parce que vides de socle pédagogique, le cercle vicieux de l’ignorance perdure, et se répète avec chaque changement de gouvernement qui choisi ses recteurs et rectrices qui disent les mêmes insanités que vous pérorez aux syndicats.

Vous et les syndicats se trompent pareillement chacun fermé dans l’étroitesse de son parti, et vous chacun de son côté persistez dans les mêmes erreurs, le pire est que cette rotation, vous la faites en âme et conscience fondée en convictions « politiques ».

L’université n’est pas une caserne ni ne doit muter sa véritable vocation aux diktats politiques.

La seule manière de sortir la France de sa déliquescence et de son obscurantisme et de cesser de considérer l’université  comme un centre citoyen de redressement où la Sorbonne est passée de sa fondation prestigieuse en 1257 par Robert de Sorbon à ce qu’elle est devenue en 2025, une calamité qui se renouvelle dans l’ignorance des réformes et des programmes inutiles, elle vit toujours écrasée par les gouvernements successifs ; l’université française « déforme » les étudiants des LICENCES, elle peut nonobstant  s’enorgueillir de rayonner de par le monde, en possession  d’un vide intellectuel et une déformation mentale irréversibles.

 

 

Chers Lecteurs,

J’ai éclaté de rire à la lecture de cet article qui encore nous donne le bilan sur ce qui est devenue la situation des étudiants de Licence qui dans un court cursus de trois ans deviendront les professeurs du collège et du secondaire.

La France remplace les cinq années de cursus de PÉDAGOGIE des universités étrangères par leur idée de « passer des concours ! : le Capes et l’Agrégation.

Oh combien est moderne le ministère de l’Ignorance Nationale !

Il fait savoir que ses « réformes » restent aussi inutiles, désordonnées et contradictoires que les précédentes, parce que sans véritable socle formatif.

Les réformes qu’ils expliquent face à tout le pays comme s’il s’agissait d’une nouveauté, leur nouveau programme dit de « formation des maîtres, » (il n’y en a aucun) de modalités de concours, des changements de nom des masters, et enfin le dévoilement qu’ils verseront par étapes des vrais montants des salaires, le plus haut avec cinq années d’expérience restera figé à 2300 € une misère avec laquelle personne ne vit correctement en France, tout reste du pareil au même, avec une différence comparé à ce qui existait déjà, il y a trente années,  et que nous subissions comme un piège abyssal, je l’ai vécu comme la ruine totale de ma formation de véritable pédagogue de l’enseignement secondaire.

À l’époque, nous luttions en vain pour changer au sein du ministère cette situation tordue et insensée qui ne subissent pas les universités qui ont comme tâche la formation des professionnels dans le domaine scientifique, c’est uniquement dans les formations humanistes destinées à l’enseignement que la décadence intellectuelle de la France donne son plus sombre visage.

La résistance étanche du ministère et ses mafias firent dissoudre les « Collectif de non titulaires » où j’ai participé avec une passion intellectuelle inébranlable, propre de ma jeunesse encore sans grandes déceptions en France et ignorante et naïve que j’étais à l’époque, j’avançais stupidement sûre de gagner avec mes collègues ; au regard d’une lutte infructueuse, ils laissèrent tomber leurs revendications, et je ne pouvais poursuivre comme une pasionaria isolée.

Revenons à cet article qui donne le la de la situation qu’impose le gouvernement en matière de formation des professeurs, attention, nous arrivons au point culminant de la plus haute pensée universitaire, l’article donne la parole à la rectrice ! Elle répond aux syndicats.

Je n’étais pas avec eux à mon époque car, ils n’ont jamais accepté nos propositions, dans le fond du problème, les syndicats ne font que renforcer le crétinisme de l’E.N., parce que qu’ils savent comment se forment les professeurs dans les universités étrangères et, ils alimentent et poursuivent le faible et inopérant système et programme des Licences qui n’est pas vraiment universitaire, et les syndicats n’ont jamais accepté, par leur étroitesse de pensée politique,  qu’elle est le véritable rôle d’une université humaniste et, par conséquent restent indifférents devant  la véritable mission d’un professeur.

C’est pourquoi  « ils » continuent sans vergogne à les maintenir sur leurs postes de fonctionnaires en disant de telles aberrations indignes d’un pays européen.

Je ne vais pas commenter la totalité de l’article rempli des mêmes atrocités que je connais depuis 40 ans, mais ces mots réduits dans cette « capture d’écran, » donne le bilan de ce qui est devenue la France dans son plus dégradant et grotesque obscurantisme de la pensée universitaire, elle est le reflet du niveau culturel du pays, et de leurs dirigeants.

Vous ne formerez point de professeurs en plantant des tentes à l’intérieur  des facultés, bien organisées sur les terrasses de la Sorbonne, où des « professionnels  » à l’intérieur des tentes font des test d’IVG et des répartitions de tracts d’hygiène sexuelle parmi les étudiants de première année de LICENCE, à peine sortis des lycées;  vous avez outragé l’université française en violant son rôle premier et suprême, donner la plus haute formation intellectuelle. Vous la métamorphosée en prévention des maladies sexuellement transmisibles, tests d’IVG, et  brochures de planning familial.

Si l’école, le lycée et les universités sont défaillants, nous saurons que c’est le pays entier qui naufrage.

Une génération se compte généralement par sept années, depuis mon entrée à l’Éducation Nationale en septembre 1989, quand j’ai obtenu ma naturalisation, jusqu’à présent, faites le compte des générations perdues et qui se sont déformées  par l’absence d’un véritable savoir, dépourvues  de véritable formation pédagogique  tâtonnent le terrain comme étudiants et, une fois « titularisés »  enseignent très mal à ses élèves, ce cercle vicieux de l’ignorance a fait de la France un pays d’ignorants qui osent tout et n’importe quoi, sans sérieux, c’est le comportement des gens qui n’ont « qu’un tout petit peu de culture », ils possèdent un vernis de connaissances, si l’on gratte un peu, on y trouve un gigantesque vide qu’ils veulent combler avec des insanités comme celle qui dit cette rectrice, c’est le leitmotiv de tous les fonctionnaires de l’éducation nationale soit-elle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement supérieur.

Je pense que tout y est dit.

Je n’ai rien à ajouter Monsieur le juge.

 

Carmen Florence GAZMURI-CHERNIAK

NADEZHDA

P.S l’on dit qu’il vaut mieux rire que pleurer, certes, je ne pleure ni ne pleurniche jamais.  Ce sont les gens faibles, qui pleurent face aux situations complexes mais qui ne sont pas du domaine de l’absolu irréversible;  les diatribes intellectuelles par exemple, et l’ironie aussi est une réaction des faibles, nous  disait Jankélévitch, je ne suis pas si sûre, mais il faut savoir que rire est quelque chose de précieux chez l’être humain, je parle du rire intelligent, du rire intellectuel. Le mien va plus loin que l’analyse de Bergson…

Et, je ris toujours et avec cet épisode plus que jamais !

 

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