CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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BRAVO MONSIEUR LE PROFESSEUR ! – JE VOUS SUIS, VOS ESSAIS SONT REMPLIS DE VÉRITÉS INCONTESTABLES – C’EST VOUS QUI DEVRIEZ ÊTRE ÉLU MINISTRE DE L’ÉDUCATION !!!

6 décembre, 2025 (17:47) | Non classé

Durcissement du baccalauréat : si on le notait comme il y a 40 ans, « on aurait un taux de réussite de 60% », assure un enseignant sur RTL https://share.google/cAKmWDYhNYJZk9rXH

 

 

Chers Lecteurs

Je pense qu’il faut être plus stricte, je n’octroie aucune condescendance en matière de connaissances,  l’intransigeance doit être de mise, il y a eu une génération qui assurait le socle culturel de la France, ces grandes figures disparurent dans les années 1979, après personne n’est venue les remplacer. Où étaient ceux qui furent leurs disciples ?

Le problème est qu’il s’est installée une déformation de ce qui doit être la pédagogie, elle fut balayée pour donner la place à l’improvisation aussi mal comprise, (elle est admise chez l’enseignant quand il n’a pas eu le temps de préparer son cours! et parce qu’il a déjà un acquis solide)

La rigueur, elle se maintient dans deux seuls secteurs de l’Art:  la musique et la danse, là on ne peut pas tricher et, pareillement  dans les domaines scientifiques, où la gnosis est implacable, aucune déviation ou un « à peu près » n’est admis.

Le ministère s’est rempli de politicards et de mafieux, le socle culturel devint absent à tout jamais, et les solides méthodes pédagogiques de jadis balayées, le professeur n’est plus le maître qui transmet « des connaissances, » mais « un animateur' », qui doit bouger dans la salle, comme s’il était dans un plateau de télévision, le mouvement physique doit remplacer la quiétude du maître qui devant ses élèves dévoile des vérités à l’aide de son tableau, le meilleur élément pédagogique dont nous disposons, avec nos livres, pour motiver et démontrer à nos élèves des choses importantes.

Mais cette méthode fut méprisée, et les plus perfides et criminels fonctionnaires du ministère piétinèrent sur le socle qui maintenait le niveau culturel de la France et, le remplacèrent par  leur méthode de l’ignorance  qui ordonna aux professeurs de mal enseigner avec leur manuel obligatoire de la stupidité la plus basse et crétine : il fallait sortir sortir des élèves, ex nihilo, des connaissances qu’ils ne possèdent pas, qu’ils n’ont jamais apprises et à tâtonnements, ils devaientt répondre au professeur qui ne sait qu’un peu plus qu’eux! 

Les nouveaux mouvements sociaux et politiques arrivèrent aggraver la situation, la nouvelle doctrine imposait de ne pas abasourdir les « pauvres élèves » d’un savoir devant lequel ils allaient se sentir  « inférieurs », le professeur a dû par ordre du ministère, garder ses connaissances, et « se mettre au niveau des élèves ». J’ai toujours désobéi.

Un jour, dans les années 92, un inspecteur d’un lycée parisien s’est écrié après assister à mon cours  d’espagnol de Terminale littéraire: « Vous vous croyez en Sorbonne ici? »

Je lui ai répondu: « non monsieur l’Inspecteur, je me crois en pré-universitaire et mes élèves sortiront de mes cours  bien formés »

J’eus un ZÉRO et maintenant, j’ai une « retraite-pourboire »,  parce que j’étais (et je le reste) un professeur d’excellence, grâce à mes maîtres qui me formèrent.

Le manque de véritable formation pédagogique au sein des universités françaises qui dispensent les cours de LICENCE sont défaillantes et remplies des océans d’ignorance, les professeurs sortent ignorants et mal formés.

Les cours de français et des langues étrangères sont le laboratoire d’une mauvaise formation qui  veut construire des élèves passifs et sourds-muets, parce que à la perfidie de ces fonctionnaires  qui savent tout le mal qu’ils répandent aux élèves et à leur pays, s’ajoute un vice gravissime, ils sont des pédants maladifs qui veulent remplacer la grammaire et l’orthographe (lire Grammaires de la Création de George Steiner) par une érudition pédante qui doit rester à la marge dans le premier socle de l’apprentissage formel de la langue.

Pour résumer, l’enseignement d’une langue est très simple, nous avons besoin de très peu pour y parvenir, Steiner dit qu’il suffit d’un bon professeur d’une table et d’un livre, mais plus spécifiquement nos devrions exiger :

Programmes bien faits.

Application stricte d’ une méthode.

Manuels adaptés.

Professeur biens formés.

L’application  de ce véritable ENSEIGNEMENT veut dire que les élèves devront APPRENDRE et pratiquer !

Et, avant de fermer cette « unité » de programme « bien fait », devra venir l’évaluation, elle sera optimale si professeurs et élèves conjuguent en parfaite harmonie ce dialogue où au début il y  aura toujours  un déséquilibre, et ils devront l’accepter , le pédantisme dehors,  les élèves devront s’efforcer pour aprendre et se mettre au niveau, et devront savoir que le professeur sait beaucoup  plus que ses élèves pour arriver à équilibrer cette différence, c’est ça la véritable relation entre maitres et disciples, et  pour qu’ils dépassent un jour leurs maîtres,  et enrichir  ainsi la chaîne de la connaissance.

De mémoire, je me rappelle de ce que George Steiner a dit à ses élèves en leur donnant l’essence de toute pédagogie, celle qui s’enferme dans ce dialogue prodigieux qu’est le transmission de connaissances,  George Steiner a dit à ses élèves:  « je sais presque tout, vous ne savez presque rien, cette annéesnous allons équilibrer çà ».

Pour parvenir à ce stade de perfection nous n’avons besoin que d’une seule chose: 

Balayer du ministère  de tous ces perfides incapables qui ont envahi et  infesté le ministère de l’ignorance nationale.

Carmen Florence GAZMURI-CHERNIAK

NADEZHDA

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