LA SUPÉRETTE ET LA FEMME SOUILLÉE
LA SUPÉRETTE
ET LA FEMME SOUILLÉE
La femme est grosse, crasseuse, mal habillée avec des vêtements disparates, sales et sombres, ses cheveux sont noirs et en désordre, comme si elle ne s’était coiffée depuis longtemps, une masse obscure et comme une boule de laine enchevêtrée lui entoure le visage ridé comme ces morceaux de charbon déjà refroidis, mais ses yeux noirs d’un regard maléfique bougent avides en essayant d’attraper Véra pour la détruire, Véra fait semblant de ne rien voir et s’occupe de préparer ses courses pour les étaler sur le comptoir, la femme avec deux amies et voisines se tiennent derrière Véra, prêtes à l’assaut comme des animaux sauvages.
Véra avance pour commencer à sortir de son panier qui est rempli de ses petites courses pour les placer sur le comptoir, les deux femmes sont derrière elle et bavardent. Une fois que Véra a reçu le ticket de caisse, elle donne le chèque et sa carte d’identité au caissier, tandis qu’il remplit le chèque dans sa machine, Véra avait déjà rangé ses courses das son charriot, mais, la femme aux cheveux enchevêtrés avance insolente et de tout son gros corps, elle arrive facilement à occuper toute la place du comptoir pour éviter que Véra puisse signer.
La voisine de cette exemplaire se met à côté celle pour l’épauler dans son entreprise de « blocage », elles ne veulent que provoquer Véra et que la bagarre propre à « LA CITÉ » explose.
La femme sombre s’avance de toute la masse informe de son corps et elle arrive de sa corpulence occuper tout le comptoir ! Laissant dehors Véra sans un seul centimètre pour pouvoir s’appuyer et finalement signer son chèque.
Insolente, elle lui interdit l’espace pour qu’elle puisse signer le chèque qui lui tend le caissier… Véra lui dit : « Madame, vous permettez s’il vous plaît ? Je n’ai pas encore fini », la femme lui crie d’un regard noir et insolent, sans bouger… « Mais je ne vous ai rien dit ! »
Provocatrice, elle se tourne vers sa voisine, pour se moquer de Véra, et entre les deux commencent les moqueries verbales contre Véra, et elle cherche la bagarre pour que Véra réponde, sauf que Véra, silencieuse prend le chèque pour le signer, mais s’éloigne et laisse la caissier en attente, car elle a dû aller quelques mètres plus loin pour s’appuyer sur un mur pour signer son chèque.
Elle retourne à la caisse, sans dire un mot, sans les regarder, Véra tend le chèque au caissier, et lui dit « Merci, au revoir monsieur » et s’éloigne de la supérette se jurant ne plus entrer même pas par une urgence de faire ses courses, comme ce jour-ci, et sous l’effondrement de ces deux femmes crasseuses, les plus crasseuses de cette « CITÉ HLM », Véra part pour rentrer chez elle et dans son for intérieur, elle se dit : « je vais m’armer de patience pour voyager à Paris faire mes courses, même si je dois perdre quatre heures dans le transport, au moins dans la capitale ces comportements n’existent pas et l’on reste anonyme «.
Aucune bagarre n’obtint la femme souillée et Véra dans un silence absolu s’éloigna pour ne plus revenir à « La Supérette ».
NADEZHDA
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