L’ABUS DE POUVOIR

NE POUVAIT QUE FINIR EN GRÈVE GÉNÉRALE

                   LA LOI DE L’ENTONNOIR

Chers Lecteurs,

Je suis retraitée de l’enseignement « public » où dans ma jeunesse parisienne, je me suis laissée escroquer par les trois rectorats avec une naïveté écrasante qui m’a enfoncée dans mes vieux jours dans une misère honteuse pour mon parcours de formation universitaire et d’exercice professionnel de professeur d’espagnol d’excellence.

C’est le destin d’aucuns et de tous ceux qui comme  moi, nous  avons subi les méfaits des mafieux infiltrés dans ce ministère ; ils savent « choisir » leurs Cibles, mais les nouvelles générations l’ont compris et c’est la raison de la fuite des jeunes de l’Éducation Nationale, et la désertification grandissante dans ce milieu sera encore plus grave les années à venir, parce que les nouvelles méthodes de coercition qu’ils imposent à chaque rentrée scolaire aux jeunes professeurs sont criants d’abus, d’exigences démesurées et impropres pour le professorat de secondaire ; les jeunes ne se laissent plus escroquer et vont vers d’autres espaces de travail où les employeurs leur assurent un mode de vie digne et décente.

La vocation ? Quand une « vocation » se métamorphose en esclavage et châtiment, elle s’estompe par la force d’une réalité immaîtrisable, tout idéal s’écrase devant esclavagisme, la dignité personnelle mise en cause exige de la victime élaboration d’une défense personnelle. Ceci dit, quand bien même retraitée, je ne cesserai jamais d’intervenir dans la société.

Personne ici ne sait que tout bon professeur a deux missions, la première est sans conteste celle qui est le socle de sa formation : donner un savoir. C’est l’essence même de la « pédagogie ».

Mais parallèlement, un professeur est habilité quelle qu’elle soit sa discipline, devenir un guide sociétal.

Et s’il a acquis une bonne méthode de pensée, il sera appelé à donner des leçons à la société, et jamais tolérer l’inverse ! Or, ce qui a de plus détestable de l’E.N. française est d’usurper deux valeurs fondamentales de tout professeur : l’esprit critique et son devoir de guide sociétal.

Les grands penseurs de l’École de Francfort ont vu et analysé en profondeur les conditions abjectes qui subissaient les professeurs de l’époque, il était et il le reste un phénomène mondial où les directeurs ministériels ont toujours traité cette profession comme si nous étions des professionnels inférieurs à ceux des professions dites libérales, et en ayant les mêmes années de formation, paradoxe indigne qui a fini par faire croire aux professeurs qu’ils sont des « inférieurs », élément  nécessaire de méthode de toute maîtrise psychologique qui a fini par les rabaisser et les convaincre d’une fausse infériorité.

Méthode d’asservissement et de rabaissement des êtres humains, essentiellement propre des dictatures les plus rudes.

C’est pourquoi les professeurs sont la catégorie professionnelle la plus soumise de la France.

Nous avons été traités comme « de bêtes de somme ».

Nonobstant, il y a des pays où leur idiosyncrasie épargne les professeurs de cette ignominie, où le salaire d’un professeur débutant est de 3000€ avec ascension permanente dans sa carrière, certains pays du Nord et d’autres qui ne forment pas partie de cette MAZAMORRA indigne qui est l’Union européenne.

Ce liminaire pour vous dire que vu les dernières annonces politiques désastreuses pour chacun de nous, il faut faire résistance.

Pourquoi ?

Le gouvernement prépare pour la rentrée, une année blanche, une économie de guerre, une inflation insupportable et la baisse et gel de nos faibles moyens de subsistance, dont ceux qui ne sont pas touchés, seront ceux qui restent à l’abri des folies politiques et qui bien protégés et épargnés de cette nouvelle ère de misère assermentée, ne sera que cette strate sociétale qui jouit de stabilité, grâce à des multiples facteurs qui n’a pas lieu d’évoquer ici et maintenant, et qui les épargnera de cette rentrée de misère organisée comme base du programme politique du gouvernement, il n’est autre que la loi de l’entonnoir : des salaires confortables pour les uns, la famine pour les autres.

La prétention ridicule est cette propagande politique transmise dans toutes les chaînes de télévision, la guerre est devenue le meilleur outil pour convaincre.

La Russie selon cette propagande est dans la ruine financière grâce à leurs sanctions, et la France rayonne de sa « puissance ». Laquelle ?

Leu puissance politique indubitablement, celle qui leur octroie leur poste au gouvernement, je suppose qu’ils font un voyage rétroactif, ils parlent des époques passées ? Parce que ce que tous les citoyens constatent est que nous sommes en apnée en essayant de nous relever infructueusement, s’ils annoncent l’exclusivité pour cette rentrée qui sera faite d’encore plus de misère soigneusement programmée.

Le gouvernement veut nous enfoncer encore plus dans des océans de misère soutenue.

J’ignore comment les citoyens s’en sortiront-ils de cette plongée obligée vers les abysses.

Je me joins inconditionnellement à cette grève générale du 10 septembre prochain.

Pour  l’heure, la statistique dit que l’adhésion de la nation est au 68 %, je suis sûre que d’ici au 10 septembre prochain, le pourcentage aura touché des sommets.

L’arrivée des nouvelles factures que les citoyens ne connaissent pas encore, sera le facteur économique décisif qui les fera adhérer de manière générale et compacte.

Ils devront comprendre que la politique a cessé d’être une pure idéologie, elle qu’elle n’est que la bonne gérance économique de la nation, parce que c’est le facteur déterminant pour assurer une vie digne à tous les citoyens sans exclusions abusives.

Un Président digne d’un pays est celui qui gère le budget de son foyer avec équité. Quand un manque à cette fonction déstabilise le foyer, les citoyens ont le devoir de dire : BASTA !

Et c’est le mot d’ordre qui a été donné pour le 10 septembre prochain !

À très bientôt et bon courage !

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

NADEZHDA