LA POLITIQUE ? DES ACTES !
LA POLITIQUE ? DES ACTES
ENTRE MÉPRIS ET DOMINATION SOCIÉTALE
« SANS LA RECONNAISSANCE L’INDIVIDU NE PEUT SE PENSER
EN SUJET DE SA PROPRE VIE »
AXEL HONNETH
Chers Lecteurs,
Si par le passé les philosophes sociologues de la première École de Francfort et ses théories se fondaient pour l’analyse et configuration de leur théorie critique presque exclusivement sur les rapports au travail ; sortis de la théorie marxiste, Habermas introduit la communication, mais le point culminant qui est venu faire une révolution complète, c’est le maître Axel Honneth qui découvre est fait rayonner la théorie critique par l’introduction et l’analyse du conflit sociétal où « la lutte » pour la reconnaissance est sa partie déterminante.
La politique repose sur un socle économique où s’articulent des principes fondamentaux, l’éthique et une morale sociétale, sans lequel aucun pays ne peut tenir dans des normes justes pour tous les citoyens ; le moindre déséquilibre provoquera une crise et naturellement une révolte générale.
C’est ce que nous subissons en France.
L’autre élément négatif de cette mauvaise manière d’exercer « le pouvoir » est l’instrumentalisation que le gouvernement prétend de faire avec chacun des citoyens, il en résulte dans la praxis une coercition sociale, par des privations économiques inscrites en nouvelles lois, cette coercition sociétale, ils veulent la faire par la parole, le gouvernement veut parvenir à l’anéantissement de l’être pour mieux nous dominer, leur réussite serait d’y parvenir d’une part, par tous les mécanismes d’exclusion déjà en place et d’autre part, réussir sans contraintes aux fins d’une domination totale une dictature comme nous la vivons « à la française » déguisée en « démocratie » qui n’est qu’une dictature sans serrures, mais avec des gardiens assermentés.
Le bla-bla-bla français des politicards déborde d’idiotie, après qu’ils ont pris conscience qu’il y aura une protestation sociétale massive, non pour refuser leur verbiage, mais pour un refus face la situation sociale intolérable et les annonces d’une recrudescence en matière de restrictions budgétaires.
L’annonce qui prédit une économie de guerre » refusée par bon nombre de sociologues et militaires, se centre sur un socle bien construit pour poursuivre à profiter et à faire profiter le vedettariat de la politique et leurs vassaux, et angoisser de privations l’autre strate sociétale qui vit de son travail.
Ce programme économique déjà mis en place, nous le refusons de fond en comble.
Il augmentera les difficultés déjà graves chez la population qui est ressentie comme obstacle à vivre paisiblement dans leur vie quotidienne, c’est là qui réside le noeud de la question.
Il y a une division qui ne cesse pas de s’accroître, elle se trouve dans la rupture entre deux strates sociétales, une lutte non des classes cette fois-ci, parce que l’ancienne « lutte de classes » elle a débouchée en lutte de force active dont la plus puissante oblige l’autre à se soumettre, par quel moyen la partie puissante va essayer de dominer ? Par la parole, par un discours qui intervient directement dans les cerveaux.
Leur objectif est de maintenir ferme et étanche cette barrière Netplus active que jamais, faite d’une force de fer, pour convaincre la partie sociétale « faible » qu’il faut « des sacrifices », de l’austérité » et accepter leur destin de vivre ad vitam æternam misérables, ils ont renforcé des chaînes invisibles cette dernière période pour convaincre que le destin qui nous est réservé doit être fait de pauvreté, privations et misérabilisme accru.
Ils sont convaincus que bien faire de la politique, c’est conférencier pour « essayer de convaincre », or faire de la politique est un exercice des plus sérieux, elle réside dans l’articulation essentiellement polyphonique des multiples éléments, dont la direction adroite de l’économie du pays est le socle sur lequel les autres parties du programme vont se greffer pour mener à bien l’ensemble du programme.
Un programme économique positif au service du « peuple » au profit de tous les citoyens avec l’objectif de créer une société qui fleurit en harmonie est ce qu’on réclame, c’est simple.
Le politique est d’abord des actes.
Ce qu’ils prétendent est d’obtenir une anesthésie sociétale par la parole or le fait social exige que l’action politique soit avant tout une praxis au profit sociétal.
Cette mobilisation à laquelle j’adhère de fond en comble je ne la vois pas comme issue d’une motivation partisane, elle repose sur des protestations exclusivement économiques, provoquées par une gérance des ressources de l’État de manière indigne et dangereuse.
Cette protestation sociétale n’est pas une d »menstruation de force d’un parti ou des partis, à présent, ils sont rares ceux qui entretiennent comme auparavant des « idéologies», les idéalistes disparurent et restent comme des extra-terrestres, face aux difficultés financières, la motivation première des masses des populations appauvries est une seule : vivre sans soucis économiques extrêmes, et la révolte ne se fait pas attendre quand le fissure sociétal nait d’une grandiose injustice qui enrichit une partie au détriment de l’appauvrissement irréversible de l’autre partie de la société. Avec cette simple réflexion, je veux faire prendre conscience que la lutte pour avoir une vie juste et saine au sein d’une société où tout le monde puisse s’épanouir et mener à bien ses projets de vie comme des êtres humains libres et indépendants de choisir leur mode de vie, ne peut se réaliser qu’au sein d’une société juste financièrement, c’est le socle dans lequel tout pays moderne doit se fonder.
Il n’y a pas besoin d’avoir faire des hautes études pour comprendre que c’est l’économie le socle de la protestation des masses angoissées.
Les conditions de travail en France sont devenues celles d’une société arriérée, il n’y a qu’à regarder de près la situation dégradante dans les hôpitaux, les écoles, les universités, la justice (l’injustice) quand un pays, a un gouvernement qui s’en moque de la dégradation de ses institutions, et qu’il a fait preuve durant deux mandats d’inertie de pratiquer avec désinvolture le « je-m’en-foutisme» et d’un total manque de réactivité, il faut exiger sa démission.
La révolte ne se fait pas attendre ; j’estime que la nation a trop attendu pour réagir.
Un gouvernement est élu pour conduire le pays dans la stabilité et dans une harmonie heureuse pour tous ses citoyens ; il est un élu du peuple, donc il doit être jugé par ses actes, si échec il y a, la nation a le droit de lui demander des comptes, il n’a pas le pouvoir absolu, il a échoué, et ils devront se rendre à l’évidence de leur échec économique foudroyant.
La nation déborde de problèmes jusqu’à présent insurmontables.
Donc, nous allons leur dire que nous sommes excédés d’injustices et que nous refusons les discours et les conférences de presse, nous exigeons des actes !
Carmen Florence Gazmuri-Cherniak
NADEZHDA
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