CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

Escritos literarios – críticos, anuncios de nuevas publicaciones, libros editados. Artista-Pintora. Telas al óleo, gouaches y dibujos

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LES PROFESSEURS EN FRANCE? FAUX PROFESSIONNELS SANS DIPLÔME

5 Septiembre, 2021 (09:57) | Non classé

   LES PROFESSEURS EN FRANCE  

                      

      

   PROFESSIONNELS  SANS DIPLÔME

 

    UNE EXCEPTION FRANÇAISE

 

JE SOUSSIGNÉE, PROFESSEUR D’ESPAGNOL DU SECONDAIRE, FORMÉE À L’ÉTRANGER.

 

« […] Cela apparaît dans l’hostilité pour le travail intellectuel de certaines administrations scolaires, qui font systématiquement obstacle au travail scientifique des enseignants, les ramènent constamment au niveau la plus bas, et se méfient de ceux qui, comme ils aiment à dire, veulent aller plus haut ou ailleurs. Cette hostilité dont sont victimes les enseignants ne se répercute que trop facilement sur leur comportement à l’égard des élèves. »

 

Un professionnel sérieux qui respecte sa profession, ne s’autorise à parler que de ce dont il connaît parfaitement ; ici en France vient de surgir une nouvelle catégorie d’individus qui se nomment « éditorialistes », « journalistes » payées par les chaînes de télévision qui les autorise à lancer ses « opinions », or vous savez qu’une « opinion » est l’antithèse d’une parole professionnelle. Ces pseudo journalistes, défaillantes dans leur culture et fortes de leur influence dans les médias, vocifèrent, car je n’entends jamais chez elles ni du sérieux ni de la tempérance, je dois les nommer au féminin ; je parle de journalistes femmes ; elles sont sûres d’exercer une domination de la pensée, mais cette improbable influence n’est réceptive que sur la société ignorante et non éduquée. Les politiques « parlent » aussi de reformes dans l’enseignement, ils sont aussi ignorants que les journalistes, ceux de droite comme de gauche tombent dans la même erreur d’ignorance sur ce qu’est un  véritable cursus de  pédagogie ;   cursus universitaire inexistant en France ; la profession de pédagogie veut dire qu’au sein de l’université non seulement se forment des professionnels à part entière, diplômés à vie et inamovibles dans leur   poste, tel qu’une profession libérale, mais que parallèlement, ils  acquièrent conscience de l’influence que cette formation universitaire  des professeurs doit avoir  au sein de la société.

La formation d’un professeur de l’enseignement secondaire doit avoir une durée de cinq années, suivie de la rédaction d’un mémoire de maîtrise et d’une pratique d’une durée d’un semestre au sein d’un lycée public,  pratique professionnelle observée et suivie par le même professeur directeur de thèse, le futur professeur a ainsi une supériorité d’esprit et une liberté de parole  confirmées d’après sa formation ; ce dont Umberto Eco a clairement nommé « de l’orgueil intellectuel »

Hier précisément une misérable journaliste de radio qui a pris d’assaut les plateaux de télévision, impossible de changer de chaîne, s’est autorisée à dire que le professeur exerce par vocation donc, il n’est pas trop grave qu’il soit mal payé, cette pauvre dame, chaque fois qu’elle prend la parole repend les échos d’une bêtise confirmée qui fait preuve de la décadence intellectuelle de la France commandée par les médias qui pour l’heure et indubitablement collaborent  à entretenir l’ignorance sociétal.

Je suis un professeur de secondaire formée dans une université de Santiago du Chili, qui ne cachait pas sa vocation de former l’élite qui allait à son tour, former la société chilienne ; ce projet  voulait qu’elle aille vers le plus haut et non  en la nivelant par  le bas ; ma formation de « profesora de castellano » est dans mon pays d’origine,  aussi important qui est en France l’enseignement du français.

La devise qui sortait de nos professeurs était claire, nous devions avoir conscience de l’importance de notre rôle à partir de notre statut d‘élèves de pédagogie en formation et ensuite de l’importance capitale de notre tâche une fois que nous serions diplômés. Je souligne cette question qui est capitale pour appréhender en quoi consiste le cursus universitaire de pédagogie.

UN CURSUS EN DEUX BRANCHES. LA SPÉCIALITÉ ET LES DISCIPLINES COMPLÉMENTAIRES.

Le socle de ce programme universitaire se base sur un seul principe : donner conscience aux futurs professeurs de l’enseignement secondaire, de l’importance et de la responsabilité qu’ils entament en choisissant  le cursus de pédagogie.

 Faire un cursus universitaire de Pédagogie, mais en quel but ?

S’enrichir ? Les salaires dans les pays latins sont bas, jamais aussi bas qu’en France ! mais en général ils sont les plus bas dans l’échelle des fonctionnaires, car régulés par l’Etat, avec quelques différence entre eux, mais en général, les salaires ne peuvent se comparer à ceux des professions libérales.

Obtenir un statut important ? Les professeur savent qu’ils seront toujours peu considérés, la pédagogie n’est pas une profession qui octroie l’aura des professions libérales aux revenus conséquents car libres et régulés de manière individuelle.

L’exception se trouve chez les pays nordiques, à présent , tous les française commencent à regarder bouché bée vers le Nord,   mais la France   pourra  s’efforcer à imiter quelques éléments,  elle n’arrivera jamais à conquérir ce niveau, car c’est une question de  pensée profonde, d’un projet sociétal dont la France n’a pas le passé historique  pour construire  par mimésis une université de ce niveau-là ;  et, le plus important, les politiques qui dirigent le Ministère de l’Éducation Nationale sont dirigés par  des Loges inamovibles, d’une puissance inouïe, ces personnages  n’ont pas la générosité   d’esprit pour donner  aux individus la vraie LIBERTÉ dont  la France se vante   à tout moment, cette fausse liberté est une publicité mensongère, elle reste dans l’écrit, personne n’y croit, sauf  à l’étranger, elle reste comme culture livresque, celle que j’ai reçue et qu’après, une fois ici, j’eus le réveil tragique de son absence !

La France interdit la vraie liberté ; elle nait à l’école, il n’est autre que la  liberté de pensée ; elle doit avoir un programme exigeant, il n’est autre que celui de former  des individus qui de par leur  cumul de savoirs au cours de leur scolarité, construite dur des programmes scolaires riches,  permettent aux élèves  une formation des plus hautes et, en leur donnant les outils pour qu’ils  se construisent avec un savoir solide, la France forme des avalanches d’ignorants faciles à maitriser  par les classes au pouvoir. Ici la seul préoccupation est d’ignorer le savoir, le savoir pour le ministère de l’Education Nationale, est hautement « dangereux », à la place le ministère met l’accent sur du vide et du superflu, l’on doit se baser sur des objectifs inopérants dans la formation scolaire, des éléments qui n’ont rien à  voir avec le SAVOIR,  sans lequel  tout projet scolaire  se transforme en  du NÉANT !

« Conscience citoyenne », « laïcité », « égalité », la stupide devise : « c’est pour tout le monde pareil », oui, nous serions d’accord avec cette devise si le « pour tout le monde pareil » était dans l’aspiration pédagogique profonde qui aille vers le haut et non en nivelant depuis un demi-siècle vers le bas !

Alors, je reprends la question que je vous ai formulée au début,  quel est le but d’un élève universitaire qui  décide  de faire le cursus de PÉDAGOGIE dans son spécialité ?

C’est ici que nous entrons au vif du sujet.

Le projet sociétale de ce Chili idyllique que j’ai connu, où je me suis formée comme professeur de castellano, avait un PROJET SOCIÉTAL des plus profonds, FORMER LA SOCIÉTÉ.

Mon rôle à moi était, d’obtenir de mes élèves un culture littéraire hispano-américaine, une maitrise parfaite de leur la langue maternelle et , quel  tâche merveilleuse, que chacun de mes élèves sache s’exprimer avec aisance, richesse et assurance. Cette liberté-là s’acquiert uniquement par la transmission d’un savoir sans limites. Ici en France, le ministère met une digue dans la transmission du savoir : « cela, on ne vous le demande pas, vous-vous croyez en Sorbonne ici ?! S’écria furieux un inspecteur qui assista à un de mes cours de préparation pour le BAC dans un lycée parisien !!! Il m’a planté un ZÉRO ! En dépit de sa perfidie contre moi, tous les élèves réussirent leur BAC et j’ai reçu les félicitations des parents d’élèves. Peut-être cet inspecteur de la dictature française est déjà mort ! Il n’était pas dans sa première jeunesse.

Le cursus, de pédagogie dans mon université d’origine, donnait aux étudiants dès la première année, la conscience que la formation de la société, reposait uniquement sur eux ; ce que chaque professeur de secondaire allait donner aux élèves, futurs citoyens sans faire de la publicité de citoyenneté. Elle naît naturellement de par la formation scolaire solide, pour qu’ils agissent en tant qu’individus libres à part entière.

Chacun d’entre nous, avait conscience de notre tâche, après avoir choisi notre spécialité, soit-elle le « castellano » les mathématiques, l’histoire, les sciences ; savait que le futur sociétale du pays reposait sur nos compétences, nous, professeurs, nous étions ceux qui allaient donner des leçons à la société et non l’inverse ! Voyez-vous chers lecteurs ? ce n’est pas le médecin, l’avocat, qui forment les individus, ils ne possèdent qu’un savoir spécifique, pour plus important soit-il, il ne forme pas les cerveaux ; la société se forme à l’école et le maître à penser est le PROFESSEUR !

Alors, stoppez je vous prie, vos airs présomptueux, ils ne m’impressionnent point, je suis une ancienne professeur avec de l’expérience, qui reste impossible d’abattre ; soyez en certains.

C’est pour cela que nous avons choisi d’être professeurs, c’est de là qui sort notre supériorité qu’aucune profession libérale n’en possède, en dépit de leurs revenus qui les fait se vanter comme des pauvres marionnettes face à notre infériorité matérielle.

 Notre supériorité sort de la maîtrise d’un savoir qu’aucun « inspecteur » de pacotille ne peut anéantir et cette formation supérieure que j’ai acquise à mes dix-sept ans, l’âge où je suis entrée en première année de pédagogie, je l’ai défendue  ici en France  au cout de ma vie.

Voici le point de discorde entre moi et le rectorat, un professeur de secondaire, une fois diplômé, il l’est à vie, et non par un CONCOURS niais, absurde qui n’est pas un diplôme, mais bien le modèle mondial d’une aberration française.

C’est le professeur de secondaire qui forme, instruit, donne son savoir, et dirige la société de la hauteur de son savoir inaliénable. C’est l‘acquisition de cette supériorité de l’esprit, qui fait que le choix de la profession de PROFESSEUR DE SECONDAIRE, s’impose comme une priorité. Le professeur sait qu’il aura un salaire inférieur à celui des professions libérales,  car celui d’un professeur sera un salaire égal à vie, le choix se fera naturellement de lui-même,  car il aura une position de  privilège au sein de la société, car il a conscience qu’il est en possession d’une supériorité culturelle qu’aucune autre profession ne peut s’enorgueillir d’en posséder.

Passons, cela mérite l‘écriture d’un livre.  Je le prépare en ce moment.

Permettez-moi, je vous prie, qu’avant de fermer cet article, que je vous fasse le bref récit de ce qui fut dans mon université d’origine, l’Université U.T.E. d’Etat, (l’actuelle Université de Santiago) ces brutes effacèrent tout, même son nom) le socle de ma formation universitaire de pédagogie en espagnol  fut si solide, qu’une fois en exercice en France, elle provoqua la furie, l’indignation du rectorat, qui me refusa la titularisation, avec le seul but de me confiner à l’exclusion professionnelle, me laissant avec une « retraite-pourboire »,  ils  pensèrent me taire, me  donnant la misère à vie, mais ils se trompèrent, car ils ignoraient qui je suis,  d’où je viens et qui furent mes vrais maîtres.

Développer la pensée chez les adolescents de secondaire, avait un but dans celle qui fut mon université d’origine.

Ici, le ministère déforme la pensée au lieu de former par un savoir exigeant, laissant les cerveaux enfermés dans une dictature de la pensée qui ne leur laisse un seul espace pour un développent personnel où l’esprit critique doit naître, se former et ensuite fleurir en totale indépendance.

Cette théorie d’enseignement universitaire qui dispense la formation pédagogique des futurs professeurs de secondaire, est absente en France, d’où la décadence et l’échec scolaire.

Celle qui fut notre théorie est à l’opposé de ce que croit l’administration française, le projet ici est de faire en trois années de Licence où ils étudient uniquement une discipline choisie, sortent enseigner après avoir « passé un concours » absurde, pour agir munis du minimum, et devenir des futurs fonctionnaires d’Etat, obéissant aux règlements, en enseignant des connaissances réduites, contrôlés par des surveillants pénitentiaires ! En somme, des pions d’une très basse culture, d’où résultent des individus soumis, sans caractère et uniformisés dans la dictature d’un programme ministériel qui s’acharne dans son projet de niveler la société par le bas, où l’absence d’esprit critique a été programmée pour éradiquer toute possibilité de contestation sociétale, celle vraie qui doit être fondée sur des principes et non sûr des contestations de rue hilarantes et un tsunami de déclarations formatées des politiques    parvenus, ignares et de  mauvaise foi.

C’est ainsi que l’actuelle société française s’est construite par l’œuvre du Ministère de l’Education Nationale, qui a formaté les cerveaux à vie.

Qui leur sortira de cet enfermement de l’esprit, qui est le pur produit du bannissement des valeurs sûres qui étaient la richesse de la France jadis rayonnante ?

Au regard de l’aridité des projets, qui peuvent s’interchanger entre eux à l’infini : PERSONNE.

Nadezhda Gazmuri-Cherniak

  • L’U.T.E. L’Université Technique d’Etat.   l’Institut de Pédagogie d’Etat,  attaché à cette université,  fut fondé par le peintre HERNÁN GAZMURI en 1942,  où il fut Professeur d’Histoire de l’Art, dessin  et peinture  et Directeur du Département d’Art Plastiques, réélu sa vie  durant; il y  exerça entre 1942 et 1973,  date de sa  retraite.
  •  Hernán Gazmuri-Diaz (1900-1979)

 

 

 

 

 

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