CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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MÉCONTENTEMENT-CONTENTEMENT ?!

25 août, 2025 (08:36) | Non classé

 

 

    MÉCONTENTEMENT –

CONTENTEMENT ?

 

 

 

 

          NOUS NE SOMMES PAS CONTENTS ?!

 

 

Non, Monsieur le Premier Ministre, le problème n’est pas un « état d’âme » : être contente ou pas contente !, c’est exclusivement un problème d’injustice économique !

 

 

 

Chers Lecteurs,

Nous touchons le fond.

En tant que citoyenne, je ne me sens profondément offensée que le gouvernement nous jette l’opprobre me disant, nous disant que si nous programmons de sortir à l’agora crier notre désaccord vis-à-vis des mesures économiques injustes, me traite, nous traite  d’une si vulgaire manière de « n’être pas contente ».

L’injustice économique de son programme nous oblige à mener au jour le jour une instabilité accrue, sans pouvoir jamais organiser notre budget misérable, parce que tout le temps, il nous jette des surprises financières que nous devons assumer honorablement en réduisant encore plus nos faibles revenus, un seul exemple ? Cette année, il ne nous a pas envoyé le chèque énergie, la facture des taxes et de hausse de l’abonnement, que nous recevons sous le nom de « facture de régularisation annuelle » et qui était absorbée par le chèque énergie en août, nous avons dû la payer en entier or, d’une retraite de misère, débourser 80€ diminue de la moitié ce qui reste pour survivre.

Ce n’est qu’un exemple !

Le problème économique dans la praxis est que nous marchons sur un terrain aux sables mouvants et cette situation doit prendre fin.

Ma protestation est irrévocable, elle ne concerne que la vie économique quotidienne angoissante par une inflation qui ne s’arrête jamas.

« Nous ne sommes pas contents ?

Non, pas d’état d’âme, ici il s’agit d’un problème bancaire !

Je ne suis dans aucun parti. Dans ma révolte et indignation il n’y a aucune idéologie de base. Mes anciens idéaux de jeunesse ont pris fin. Oh combien j’ai collaboré, participé aux manifs, j’ai parlé à la Bourse du travail, j’ai été syndiquée, « ILS » ne nous donnèrent aucun ACTE de résistance pour défendre nos droits de professeurs désabusés, maltraités et méprisés par les mafieux de l’E.N.!

Aucun parti n’a voulu intervenir pour défendre les injustices criminelles que j’ai subies au sein de l’Éducation nationale, ce jour-là mon idéal politique s’est effondré à tout jamais.

De la mafia de l’Éducation Nationale et du crime qu’elle a commis à mon encontre, sans me titulariser, m’usurpant mes droits et années de service en punition,  parce que je défendis mon droit au retrait pour m’occuper de ma mère malade et soudainement devenue invalide à 100%,  je ne dus de surcroît être punie injustement administrativement voir financièrement.

Brève explication, parce qu’au regard d’une retraite de 1030€ !!!quiconque  qui regarde ma paie pense que je suis restée 42 ans en train de faire la sieste chez moi comme ces profiteurs qui reçoivent le même montant que moi en « allocs » et qui n’ont jamais étudié ni travaillé en France.

C’est une sorte de droit du sol financier, il suffit qu’ils arrivent en France pour vivre gratis, moi, je suis arrivée avec un visa de touriste et  j’ai gagné mon arrivée et j’ai payé mes études en Sorbonne, et j’ai travaillé pour Maman et moi-même, c’est en vertu de ça que j’ai obtenu après deux refus la tant souhaitée « naturalisation Française ! »

Quel honneur !

Pour qu’ensuite cette même France méprise une professeur d’excellence !

Misérables ! Mille fois misérables !

Je vais fêter le départ en continu des collègues qui claquent la porte de l’Éducation Nationale !

Tout ce parcours d’effort, d’études supérieures, de recherche, de travail acharné et toujours dans des conditions pénibles et difficiles pour une jeune femme, furent piétinés.

Tous mes années d’étude et de travail furent faites des études singulières dans la recherche dans mes deux thèses universitaires d’excellence, et en travaillant dans les lycées, faisant preuve d’un travail remarquable qui s’est traduit dans la praxis dans le succès auprès de mes élèves que, selon les dires de mes Professeurs, et des Proviseurs, la qualité de ma pédagogie et de mes travaux de recherche devaient être récompensés en toute justice avec la RECONNAISSANCE de l’État et qui devait forcément déboucher dans une retraite confortable !

Mais, l’abjection administrative de l’E.N. a voulu me rabaisser avec un abus de pouvoir qui resta impuni.

Je ne le pardonnerai jamais à mon « pays d’adoption » qui s’est comporté indignement à mon égard et qui m’a trahie.

La vieillesse m’a attrapée et cette même indigne pension m’a interdit de fuir.

À présent, je suis menottée dans la misère.

Mon travail pictural,  qui est fait sur le socle des théories de l’École de Paris, serait ma seule issue pour partir si un Daniel-Henri Kahnweiler bis existait, parce que lui,  sans le moindre doute, au regard de mes toiles, il me donnerait la chance de m’envoler… Où est-il ?

Fin de mon exposé.

Je poursuis.

Je ne parlerai pas davantage dans ce bref article.

Il a deux chapitres entiers dans mes MÉMOIRES, ma vie littératurisée de Chili à la France.

42 ans d’attente suffisent et  à présent, ma révolte n’est que financière .

Plus jamais d’idéologie, pas de rêves, je ne proteste que pour avoir une vie digne,  mes dernières et maigres années qui me restent à vivre, je veux les vivre EN PAIX, sans turbulences et surprises financières sans fin.

  J’ai dit.

 

Carmen Florence Gazmuri-Cherniak.

NADEZHDA

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