MOINS DE VACANCES ET PLUS DE GARDERIE !
BIEN SÛR !
MOINS DE VACANCES
ET
PLUS DE GARDERIE !
Chers Lecteurs,
Qu’est-ce que je vous avais dit ?
Voilà, du n’importe quoi.
Encore une révolution au sein de l’éducation Nationale, il y aura moins de vacances pour que les professeurs fassent encore plus de garderie, je doute fort que cette « École de la République » change positivement avec la réduction de vacances, et qu’ils arrivent à éradiquer l’échec scolaire et le désastre complet qui dévaste cette Institution.
Je suis à la fin de ma vie et je ne verrai pas avant d’aller loger ma tombe un changement positif de l’école Française ; qu’est-ce que c’est malheureux !
J’ignore ce qui se passe dans ce pays où je suis née après bien plus d’un demi-siècle que je suis partie, mais le seul bon souvenir que je garde est que pendant toute ma scolarité de la primaire jusqu’à mon université, j’eus une formation d’excellence et ce sont eux qui me formèrent et qui me donnèrent ma profession, quand bien même, j’ai dû travailler en Sorbonne pour obtenir avec succès deux diplômes français, ce n’est pas la Sorbonne qui m’a formée comme pédagogue, mais l’Institut de Pédagogie de la U.T.E. fondé, ne l’oubliez point, par le peintre Hernán Gazmuri en 1942.
Je suis le produit professionnel de l’excellente Université U.T.E. et je suis le succès des Professeurs de Castellano qui me formèrent.
Point à la ligne.
Quand je suis arrivée en France, je suis restée stupéfaite de la bassesse effrayante du niveau intellectuel du professorat de secondaire.
Au lieu de se préoccuper de former comme il se doit les Professeurs, avec un cursus universitaire de 5 ans de pédagogie, et en supprimant les concours pour créer la même modalité de formation qu’il existe dans les pays nordiques et aussi au Chili, la fameuse « École de la République » cesserait d’être la pire de toute l’Europe.
Ô combien avons-nous lutté avec « Le Collectif de non-titulaires »pour que les politicards de notre époque comprennent que l’éducation Nationale soufre de sa gangrène incurable précisément par sa mauvaise gouvernance qui infeste son socle.
Ô combien avons-nous essayé de convaincre qu’il fallait s’unir aux programmes du Royaume-Uni qui ont un succès notable en matière de formation de professeurs et de succès scolaire, les pays du Nord sont pareillement les meilleurs notés et qui paient comme il se doit les enseignants de secondaire, aucun d’entre eux ne finit comme moi victime des mafieux et avec une retraite inférieure au Smic, qui est une honte Française, si vous ne ressentez pas de la honte du mépris que vous avez été capable de proférer injustement aux Professeurs d’excellence et dévoués, vous n’êtes que des tortionnaires qui pratiquent l’esclavagisme moderne.
La France à une bien étrange manière de traiter les bons professionnels, la preuve la plus flagrante se trouve à l’Éducation Nationale.
Mauvaise formation, absence de pédagogie, aucune reconnaissance, postes précaires et très mal payés, cela entraîne l’échec scolaire et la dégradation intellectuelle, pour l’heure ce même mépris est donné aux étudiants de médecine qu’après neuf oui douze années d’études, ils sont traités comme des esclaves, qu’ils apprennent maintenant les médecins ce que subissent les professeurs qui se refusent à devenir des parias, ceux qui sont obligés à vivre toute leur vie méprisés, et ce mépris se répand aussi vers les professions libérales, parce que les professeurs mal formés ne font pas preuve de réelles compétences, mais moi, qui tout au long de ma trajectoire, j’ai acquis dans ma jeunesse une formation de premier ordre, je ne l’ai pas supporté et j’ai mis les choses au point quand je travaillais. Aucun médiocre n’a le droit de mépriser un professeur bien formé et qui a fait preuve tout au long de sa formation universitaire et de son exercice professionnel d’un succès sans faille.
J’eus un succès incontestable auprès de tous mes élèves.
C’est le fruit de ma formation d’origine.
Au sein de cette mafieuse Éducation Nationale, des Inspecteurs agirent comme des tortionnaires contre des collègues professeurs d’espagnol, c’est le secteur le plus défavorisé du rectorat, le centre dans lequel s’agglutinent les plus médiocres.
Par fortune, aucun jeune ne veut plus se former en Faculté ni n’étudier une « Licence » pour devenir professeur, ils désertent le champ des humanités et fuient le professorat !
E, je me dis enfin ! Je m’en réjouis que personne ne veuille travailler au sein de l’Éducation Nationale, parce que ces criminels réussirent à harceler d’une si ignoble manière des professeurs d’espagnol qui désespérées se sont suicidées, ces criminels, les inspecteurs pensèrent que j’étais aussi une de leurs candidates à la mort, ils se trompèrent sur toute la ligne !
Bien, je me répète, je sais, c’est depuis 1982 que je ne fais que me répéter contre le mépris Français.
Mais vous saurez bien m’en excuser, ne m’apportez pas rigueur, je vous en prie !
Se répéter, c’est une faute de profession.
Notre devise est la répétition, elle est le socle de notre formation et, qu’après, nous transmettons à nos élèves, elle est l’essence de tout apprentissage pour parvenir à la réussite :
Répéter, répéter et répéter.
Mais, quand on enseigne ou quand nous voulons convaincre parmi des crétins qui ne veulent rien voir ni entendre, les efforts pour convaincre deviennent vains.
CARMEN FLORENCE GAZMURI CHERNIAK
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