CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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NE JETEZ PAS VOS PERLES AUX PORCS

9 novembre, 2025 (10:11) | Non classé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

     MON PÈRE AVAIT RAISON…

 

 

 

Chers Lecteurs,

Mon père se refusait à m’enseigner à dessiner et à peindre, pour que je ne subisse point le même destin que lui, mais Maman intercéda et quand il a vu les résultats de son élève, il a changé d’avis. Il m’avait dit :

« Una mujer sola, dedicada a la pintura? Eso es grave e imposible. Te va a pasar lo mismo que a mí »

Mais j’ai pleuré, insisté jusqu’à ce qu’il céda, à une seule condition que j’obtienne un diplôme à l’université pour gagner ma vie, le compromis fut un accord mutuel, il devint ravi de mes résultats. Ma formation commença à mes seize ans, l’on ne peut pas commencer avant, question de maturité mentale, pour maîtriser l’œil et la main. De toutes les générations d’élèves qu’il a formés, je suis sa seule disciple. Là-bas, les ignorants font croire qu’il a « formé »  R. Matta, c’est une gravissime erreur, ils le nomment de force comme son élève, la vérité est que quand Matta était très jeune, il s’est inscrit dans l’Atelier Libre du peintre Hernán Gazmuri, mon père à l’époque lui conseilla de quitter le Chili pour venir à Paris, il lui remercia de le faire sortir de ce trou qu’est l’Amérique Latine, mais il a tourné le dos à l’enseignement qu’il a fait obtenu chez le peintre Gazmuri pour faire de l’abstrait, donc il est une grave erreur esthétique de dire que Matta est disciple de Gazmuri, mon père ne l’acceptait point il a dit :

« Yo no le enseñé a pintar esos mamarrachos »

J’ai tout dit, pour respect à sa mémoire et à la vérité.

S’ils veulent poursuivre la voie du mensonge qu’ils le fassent, mais ce que j’ai dit et tout ce que j’écris est la seule vérité qui devra prévaloir à ce tsunami de mensonges sur sa biographie et sur son art.

Je suis la seule disciple qui laissa le peintre Hérnan Gazmuri, si vous ne savez pas ce que c’est un DISCIPLE, informez-vous. Je ne vais pas donner des cours gratuits.

Il suffira de regarder et de comparer,

Il y a quelques années un doctorant m’a contacté pour obtenir des informations sur Matta et le peintre Gazmuri, je lui ai répondu que je n’en avais rien, car, mon père ne l’a jamais considéré son « disciple ». Les barbouilleurs n’ont pas droit de cité dans notre esthétique de l’École de Paris.

Ce dont mon père a eu raison ce que j’ai eu le même destin de mépris que lui a dû récolter de ces mafieux chiliens.

Exactement le même.

Ici, depuis des nombreuses années, j’ai essayé d’obtenir reconnaissance l’officialité parisienne, mais elle m’avait toujours tout refusé. Mes essais de contact en envoyant les photos de mes travaux et mon C.V. les fait fuir. Ils croient que sans réponse de leur part, je vais m’amoindrir et que je cesserai de peindre, voilà que ces imbéciles, éloignés de ce qu’est l’Art, sont convaincus d’arriver à leur adresse ce message :

Vous n’arriverez jamais à vos fins meurtriers, je comprends que je vous fasse peur et que vous me laissiez dans l’invisibilité, entre le figuratif et les barbouilleurs il y a un abîme qui ne sera jamais rempli, pour vous, c’est trop tard, vous n’apprendrez jamais rien, vous continuerez à salir des toiles, des grandes toiles qui sont chères, qui coutent des prix exorbitants, mais vous en avez les moyens !

À cette époque, il faut être riche pour pouvoir peindre et avoir une grande production, jusqu’à votre mort, vous ne ferez que remplir des grandes toiles avec des barbouilles vos lofts garderont vos toiles salies et vous trouverez naturellement des salles d’exposition et des acheteurs.

J’étais idiote en faisant des appels au mécènes, je étais tellement imbécile en croyant que j’allais trouver un Daniel-Henri Khanweiller bis en France !

Pour en trouver un, ils faut d’abord qu’il y ait des personnalités capables d’apprécier ce qui est de la vraie et bonne peinture, et ceux qui ont de l’argent pour « aider » ne savent RIEN de peinture, ils aident les barbouilleurs.

Quand  finalement je l’ai compris, j’ai rédigé mon TESTAMENT et ici, il ne restera même pas une poussière de mes toiles ni de mes écrits.

Face au mépris, je ne suis pas de ces artistes qui s’amoindrissent peureuses et abattues par les médiocres.

Je poursuis, tranquillement mon chemin, parce que j’ai été formée à mes seize ans par un génie et en dépit de tout ce qui lui est arrivé et que je raconte dans mon livre Le peintre Hernán Gazmuri : L’héroïsme du peintre victime d’une infamie, je poursuis tranquillement mon travail de peinture et d’écriture.

Ce livre que je vais rééditer dès que j’aurai de l’argent, et en dépit que la France m’a méprisée dans tous les domaines dans lesquels je suis compétente, je vous donne ma réponse avec mon travail.

N’attendez pas ma mort, vous n’aurez RIEN.

Le Chili,  par le moyen de ses musés spolièrent ma mère en lui usurpant tout son héritage, ils nous laissèrent toutes les deux totalement dépouillées, nous fûmes ainsi spoliées en 1993. Ensuite j’ai reçu les mépris de la France. Mépris professionnel d’abord ; sorti de la mafia de l’E.N. et de l’officialité qui détient les possibilités d’exposer et de vendre. Mes livres ? Vous savez le sort de mon écriture. Ce qui m’a décidée à me déclarer« auteur indépendant » sans aucune possibilité de « vendre » naturellement… C’est la France !

En dépit de vivre dans la misère, dès que je trouve par miracle des toiles en réduction, je cours en acheter, en calculant chaque centime. Je suis allée voir un destockage. Les toiles qui d’habitude coutent 100 € et 50 €, je les ai trouvées à 6 €. cette chance est rare.

Je me suis mise à peindre tout de suite.

Elles ne sont pas grandes, alors je ne pourrais que faire des natures mortes.

Je vais profiter de ce site pour les exposer comme travaux récents dès que j’aurais fini ma petite série.

Ce sera mon exposition virtuelle.

Le vendeur qui m’a vu le placer sur mon déambulteur, que tout le monde croit que c’est un charriot de courses, m’a dit en souriant, « Ah voila un bon lot, sa promet, vous avez du travail! »

Oui, soyez-en certain , je lui ai répondu en riant !

Je n’ai pas d’argent pour me construire un site spécial dédié à ma seule peinture.

Oui, le peintre Hernán Gazmuri a eu raison :

« Te va a pasar lo mismo que a mí »

Je dois lui dire:

Oui Papa, avec l’adjuvant qu’ici en France les mafieux, ne me permirent même pas de gagner honorablement ma vie comme professeur, ce qui est encore plus grave, donc il a été une double de ma part, la première de venir en France leur offrir mes compétences de professeur sortie de l’élite et le seconde, leur offrir le résultat d’un héritage de la plus prestigieuse peinture française du début du XX è s.

« Ne donnez pas vos perles aux porcs »

 

 

Carmen Florence Gazmuri-Cherniak

NADEZHDA

 

 

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