OUI ! NOTRE PRÉOCCUPATION EST COMMENT REMPLIR LE FRIGO LE 20 DU MOIS IL EST DÉSESPÉRÉMENT VIDE
INDÉCENT !
NOS FRIGOS SONT VIDES LE 20 DU MOIS !
MONSIEUR LE JOURNALISTE ÉCONOMIQUE
Le symbole du FRIGO résume avec une force inouïe l’État de décomposition morale et de putréfaction politique de la France.
« […] Notre monde vient d’en trouver un autre (et qui nous répond si c’est le dernier de ses frères […] ?), non moins grand, plein et membru que lui, toutefois si nouveau et si enfant qu’on lui apprend encore son a, b, c. Il n’y a pas cinquante ans qu’il ne savait ni lettres, ni poids, ni mesure, ni vêtements, ni blés, ni vignes. Il était encore tout nu au giron et ne vivait que des moyens de sa mère nourrice.
Cet autre monde ne fera qu’entrer en lumière, quand le nôtre en sortira
MONTAIGNE
Chers Lecteurs,
Je ne nomme jamais par leurs noms les professionnels dont je suis en désaccord.
Parce que ils ne sont pour moi que des représentants des professions, de leurs idées, et celui que j’appelle INDÉCENT par les phrases qu’il a dites, il représente le pire de cette nouvelle couche sociétale qui de manière délibérée, se consacre à fausser la réalité.
Je le nomme indécent en raison de CE QU’IL DIT, je ne le connais point ni ne m’intéresse en rien à savoir qui il est, mais en tant que figure publique qui s’impose dans nos foyers quand nous cherchons des informations de la journée, il est toujours là en défendant son parti.
Il me dérange parce qu’il viole sa déontologie de journaliste, d’expert en économie et nous fait un théâtre politique mensonger, changeant une réalité explosive.
Je m’insurge contre cette modalité journalistique des plateaux de télévision à caractère de conscientisation et de lavage des cerveaux.
La dame « Éditorialiste » qui dirigeait la diatribe il y a juste une heure dans LCU, avait affaire avec le dernier entretien à monsieur Mélenchon et sa phrase sur le seul intérêt des français qui se résume au symbole fort explicite du FRIGO : « Les français se demandent comment vont-ils remplir le frigo en non qu’il leur dise comment il va les vider »
Je le redis, je suis libre, je n’appartiens à aucun parti politique, je me fais le devoir éthique de souligner les vérités qui sont dites quand j’estime qu’elles sont VRAIES.
Dans le cas essentiel de la politique, un fait est vrai quand il peut se démontrer avec les « preuves en l’espèce » et dans ce sujet ponctuel du FRIGO, il est INDÉCENT que cet individu nie la pauvreté en France, selon lui, il y a » des cas isolés », or les 9 millions de Français pauvres pour lui ce n’est rien, « nous sommes des cas isolés ! »
C’est certain, son échelle de jugement ne peut traverser la frontière qui sépare les salaires des journalistes du vedettariat qui se balance entre 15.000 € et 60.000 € et plus, comparable seulement aux footballeurs.
Tandis que tous ceux qui travaillent sous-payés se sont réduits à vivre en esclavage et à ne penser qu’au FRIGO.
Certes, pour moi le FRIGO VIDE est quelque chose de cauchemardesque et d’obsessionnel.
Je n’avais jamais vécu une chose pareille.
Je devais arriver en France pour prendre conscience de ce que la misère veut dire.
Il est INDÉCENT de nier que la masse des Français qui travaillent et qui ne récoltent que le Smic, ne pensent pas comme des personnes, mais comme des animaux, dont leur principale activité est de chercher à se procurer de la nourriture.
Le gouvernement, les gouvernements de droite et de gauche, ont converti la masse de la société qui travaille pour « gagner son pain » dans des esclaves soumis, sauf qu’un jour, ils se révoltent, et il leur sera impossible les contenir, et le vedettariat du journalisme n’arrivera pas même pas à nous effacer.
Ils s’efforcent à nier la vérité, en épuisant leurs forces de mensonge, ils essaient, en vain d’occulter une seule vérité éclatante, elle est celle-ci :
Vous avez converti la France en un pays du Tiers-Monde, je suis née dans un pays qu’on disait du Tiers-Monde, mais non ! Je vivais dans le confort et l’abondance et ma vie là-bas, comparée à celle que j’ai récoltée ici, dessine une frontière ineffaçable et, elle a transformé l’idéal en révolte, et le rêve en cauchemar.
Détrompez-vous, le Tiers-Monde est ici, vous l’avez créé parce que la force de travail des Français est un épuisement permanent sans contrepartie, leurs fatigues ne nourrissent pas, leurs rêves s’effacent dans l’effort quotidien ; un effort qui devient indigne, car il a la saveur de l’esclavage sans espoir.
Oui, tous ceux qui sous-payés ne peuvent se procurer même pas ce pain se révoltent un jour…
Et, quand la nourriture reste toujours manquante, dans un cercle vicieux carcéral, celle que les politicards nous ont donnée, il arrive toujours un jour décisif, ce jour que nous choisissons pour leur dire BASTA !
Carmen Florence Gazmuri-Cherniak
NADEZHDA
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