ANNIVERSAIRES DE LA MORT
ANNIVERSAIRES DE LA MORT
Chers Lecteurs,
Tout anniversaire est incontestablement la célébration de la Mort.
Ne vous en déplaise.
Pour les enfants, il est imperceptible l’avancée inexorable vers le cimetière, déjà adultes, les célébrations doivent cesser.
En ce moment, l’histoire oblige à « l’humanité » à se rappeler Auswitch. Des films et des entretiens inondent les médias.
C’est très bien, c’est parfait qu’ils s’en occupent.
Il est une mesure éthique qu’ils fassent de leurs films un souvenir des morts de manière virtuelle et historique.
J’ai aussi ma tragédie personnelle, Maman tombe soudainement souffrante de retour de notre promenade, c’était en 2013, elle s’est vue refuser les soins de manière criminelle précisément par une médecin « Traître-Tant » un représentant du « Peuple élu » franchement pour la torturer et la tuer. Un véritable terroriste.
Moi aussi j’ai fait tout pour que ce crime reste écrit avec mon témoignage de vérité, et il le restera ad vitam aeternam. Je ne cesserai jamais de le rappeler.
Une fois moi morte, bientôt, mon livre restera.
La parole écrite et imprimée ne s’efface jamais.
Surtout maintenant qu’un manuscrit peut se garder et confier par le moyen des techniques avancées, j’ai pris déjà toutes mes précautions.
Un jour, un médecin m’a dit ceci :
« Et, on ne vous a pas demandé PARDON ? »
Je lui ai répondu, et avec la demande de « pardon’ Maman va ressusciter ?
Avec Pardon » va-t-on effacer ses souffrances indicibles dont j’ai été le seul témoin oculaire ?
Je ne cesserai jamais d’en parler. Ne vous en déplaise.
Ils nous passent des films de leurs « victimes ».
Je passe mon film sur la torture et assassinat de Maman par cet assassin « médecin Traître-Tant ».
Pour ma part, j’ai déjà analysé sans concession tout ce qui s’est passé.
J’ai enregistré dans une clé USB les photos de ce nouveau cataclysme à Gaza provoqué précisément pur ce peuple qui a souffert Auschwitz,
et les pogroms de Russie.
Grave mascarade de l’histoire. C’est pourquoi j’ai écrit aux Gazaouis de garder leurs photos ? pour qu’un jour, quand ils auront leur État, ils devront pareillement construire un Mémorial montrant les massacres abominables commis par ceux qui ont tant souffert !
Le Rabbin GILAD KARIV les a déjà lancés un sermon historique, je n’ai plus rien à dire.
Toute réflexion, tout écrit devient faible et inutile face à son cri cosmique, personne d’autre que lui ne les a nommés et criés racistes et, personne que lui ne leur a critiqué mieux que quiconque leur comportement sanguinaire.
Depuis, j’ai fermé tout commentaire et je ne m’en occupe plus, c’est lui qui a donné la note finale, et il faut se retirer, et ne plus rien dire face à une éminence de sa stature.
Quand il faut parler du respect de morts ici-bas, ici et maintenant, les gens fuient et ils évitent de parler et d’approfondir le sujet.
J’ai compris, dès que les morts exigent le versement d’argent pour leur protection, là s’arrête le respect, s’arrêtent les discours compassionnels et les larmes, la plupart du temps de crocodile, se congèlent, comprimées par la peur insurmontable d’ouvrir le chéquier.
Je parle comme vous le savez de ce que les politicards évitent de parler des lois cadastrales qui, depuis qu’ils ont été approuvés, ordonnent le paiement d’une concession : En une seule fois.
Jusqu’à présent, je ne lis que des articles récents qui protestent contre le commerce des entreprises funéraires qui, de leur pouvoir uniquement mercantile, imposent des sommes exorbitantes pour le paiement des pompes funèbres, mais les politicards évitent de parler de la seconde partie du rituel funéraire.
L’enterrement d’un mort ne finit pas avec le paiement du cercueil et du corbillard.
Les pompes funèbres, quand elles sont honnêtes et sérieuses, finissent par accorder un échelonnement et accordent des facilités assez amples pour s’acquitter des paiements. De leurs services funéraires, sans leur compréhension face à mon insolvabilité, je n’aurais jamais pu construire cette tombe pour Maman et moi-même. Elle m’a couté une fortune, au bout de 10 ans, je me suis totalement acquitté. Je l’affirme par expérience, parce que j’ai dû payer trois inhumations, trois exhumations suivies de trois autres inhumations, le paiement de trois cercueils obligatoires pour le changement de cimetière.
Ce que les politicards n’ont jamais évoqué ni développé, c’est la nécessité d’examiner le prix des concessions funéraires, comme si le mort
devait rester sous terre le temps des funérailles !
Pourquoi ce silence troublant ?
Parce qu’en parler en toute franchise du grave problème funéraire, le problème essentiel, les nuirait dans leurs relations avec l’État.
Il faut savoir qu’avec le paiement des services funéraires de pompes funèbres, l’enterrement d’un mort ne fait que commencer.
Où va-t-on enterrer le mort ?
Dans un espace de terre.
Et c’est uniquement là que commence le problème grandiose dont personne n’en parle.
Moi, oui, et c’est bien pour cela que j’ai écrit un essai
LA MORT EN FRANCE : POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR
Il est suivi de deux autres, le volume II et le dernier Volume III.
Ils seront prêts en avril 2026.
La loi cadastrale est bien plus importante que les prix exorbitants des pompes funèbres, je le redis, on peut trouver des arrangements avec ces entreprises de la mort.
Au sein de l’État, on ne trouve qu’une dictature cruelle et sanguinaire.
La loi pénale qui considère un délit toute violation et irrespect des morts, ne dit rien quand une maire, affirme que toute concession impayée, termine inexorablement avec son ouverture, l’exhumation du cercueil pour le jeter à l’incinération et parfois le maire est libre de choisir le jet d’acide, car moins couteux et plus rapide.
Ensuite, après leur rituel commercial, qui comprend la violation d’une tombe, la violation d’un mort parfaitement légal, violant transfert de la concession impayée vers un « citoyen solvable » la concession funéraire déjà libre, par ordre du maire, elle passe immédiatement à une famille solvable. La loi du cadastre est la plus inflexible de toutes, elle ne nous accorde aucun échelonnement.
La concession doit être payée en une seule fois, et par « chèque banque » à l’ordre du Trésor Public.
Évidemment que cet argent va enrichir le budget de l’État.
Alors, ma thèse proposée dans mon essai est une mesure juste, et applicable pour rendre bienveillante la vie de survivants endeuillés qui ne paient pas d’impôts dur le revenu et qui veulent donner une sépulture digne et perpétuelle à leurs morts.
Cela ne plait pas à cette République laïque.
Je réponds que de toute façon, l’État ne trouvera pas beaucoup de personnes pauvres, exonérées à l’impôt sur le revenu et qui désirent avoir une concession perpétuelle. Ce sont précisément « les pauvres » « Ils se revendiquent LAÏQUES. Sauf des rares exceptions,
En général, tout le monde accepte sans pipe mot et s’agenouillent, soumis aux ordres sauvages de l’État.
Rares sont « les pauvres » comme moi-même qui s’oppose formellement à la crémation et à la répartition des cendres dans la nature.
Probablement parce que je ne suis pas née « pauvre », ils ont raison, ils m’ont appauvrie, et c’est vrai que je suis « potentiellement riche».
Pour employer un mot à connotation philosophique.
Il sera trop leur exiger à ces maires de comprendre ce que veut dire une personne « potentiellement riche » !
Il est impossible de convaincre que ma thèse de défense des morts n’est pas d’ordre uniquement religieux.
C’et la défense du droit naturel des morts, j’ai essayé d’ôter cette indigne procédure dans la pratique funéraire de mon pays d’adoption, mais j’ai échoué.
J’avoue publiquement que je me suis trompée. Parce que quand j’ai fui mon pays natal pour faire de Paris ma ville d’adoption, amoureuse de Paris et de la peinture, je n’ai jamais pensé vivre appauvrie, cela allait vers une pensée contre-nature, j’avais et j’ai en moi toutes mes ressources pour réussir.
Alors, j’ai avancé dans ma voie, sans jamais imaginer la force brutale et sanguinaire qui restait gardée dans la loi cadastrale française.
J’avoue m’être trompée.
Maintenant, je dois assumer ma grandiose erreur.
C’est « grave et difficile » d’avouer nos erreurs, mais c’est une obligation éthique.
Personne ne m’a invitée, je suis une éternelle étrangère, j’en conviens.
La France n’est pas celle que j’aimais.
Mais toutes ces pensées, je les garde pour moi, car je me suis trompée.
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
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