L’INTELLIGENCE EST TRANSPORTABLE
Huile sur toile.
L’INTELLIGENCE
EST TRASPORTABLE
ELLE N’OCCUPE PAS DE PLACE
CETTE DÉVISE VAUT DANS TOUS LES DOMAINES.
Chers Lecteurs,
L’IA est un échec absolu, pour certains objectifs d’ordre médical et d’ordre utilitaire, je peux accepter que les scientifiques puissent sortir quelques atouts, mais dans celui qui est mon domaine, le seul où je suis compétente, la clé ton et l’exégèse esthétique, je suis en mesure de donner mes commentaires et dans le terrain où je sais que mes idées sont valides; après avoir fait une exploration, je peux vous affirmer qu’elles me démontrèrent que les louages que d’aucuns font à l’IA sont d’un crétinisme complet. Je suis sûre que les Professeurs universitaires ne seront pas dupes et qu’ils vont se rendre compte quand ses merveilleux bacheliers arriveront avec leurs travaux aidés par l’IA.
Je me souviens d’une phrase de George Steiner qui a dit je l’écrit de mémoire, « Le créateur, le grand artiste est d’une intelligence souveraine ».
Le génie est irremplaçable, parce qu’il s’agit de l’intelligence pure, créatrice, le créateur d’une théorie philosophique, l’oeuvre d’une grand écrivain, le musicien, un véritable artiste-peintre et non des barbouilleurs, ont été et sont capables de donner à l’humanité des création dotées de nouveauté, ne le confondez pas par « originalité » en ceci Steiner aussi met en garde de ne pas la confondre avec ce mot, car original nous rapporte aux « origines », le mot nouveauté est l’approprié pour décrire l’authenticité unique d’une oeuvre créatrice dans quiconque domaine soit elle créé.
Les oeuvres d’un grand créateur seront toujours inégalables, hors du commun, la nouveauté ne peut être égalée, ni remplacée ni anéantie.
Rien ne peut abattre la force créatice de l’être humain.
De toutes les arts, la peinture est factuelle, Malraix disait qu’il admirait la création d’un objet, oui c’est miraculeux, mais la spécificité de la peinture est son exigence, on a besoin d’espace pour peindre, le pain être est nocive pour les poumons, nous devons avoir un espace qui lui soit réservé, dans lequel nous ne fassions que peindre, du contraire nous risquons une intoxication pulmonaire mortelle, ensuite la peinture est très chère, c’est fini l’époque de Montparnasse quand les peintres échangeaient une toile pour des couleurs ou un repas!
Laissons de coté qu’elle est l’Art le plus cher et le plus désavantageux, le peintres ont toujours eu besoin pour assurer leur continuité de se munir de mécènes protecteurs, avant c’étaient le rois qui défendaient les arts, les rois et l’église, leur chute a provoqué la chute et l’abandon absolu des peintres, et avec la disparition des véritables maitres est apparu l’anéantissement et la prostitution de l’art, ils ont vu le succès des peintre modernes, la dernière époque dans la quelle le génie du premier galeriste inégalé qui fut Daniel Henry Kahnweiler qui a donné la gloire à « ses peintres » donné l’idée aux médiocres de faire la file d’attente placées de force dans un vide de connaissances picturales.
C’est alors qui surgit une avalanche de faux peintres qui se dirent « ce sera notre tour », mais ils se sont vus désemparés, sans mécènes, les vendeurs de tapis et des saucisses se reconvertirent en « galeristes » organisèrent des apéros, invitèrent des journalistes et eurent l’idée de louer les murs de leurs galeries. Quand dans la dernière émission de Radio France, on a demandé à Kahnweiler ce qu’il pensait de cette nouvelle époque, il a dit, un peintre ne doit faire rien d’autre que peindre, le galeriste doit tout faire pour qu’il puisse peindre sans aucune préoccupation matérielle, et si l’on lui exige autre chose à ceux-là on devrait les fusiller »
Ce ve leurs des tapis, installèrent des galeries d’arts qui surgirent comme des champignons dans tout Paris et toute l’Europe, les peintres sans connaissance ni théorie aucune, nécessitèrent des appuis, ils sont tous incapables de penser, de faire des études, barbouiller des toiles leur convient, de plus en plus grandes, ils se regrupèrent et demandèrent aux politicards des les aider, c’est ainsi qu’à leur demande pressante se créa la « Maison des artistes », là enfin, ils obtinrent le passeport de « PEINTRES! » Mais cette ADMINISTRATION liée à l’URSSAF et la sécurité sociale a ses exigences crétines et féroces, ils exigent à « l’artiste-peintre » qu’ils fasse un minimum de VENTES annuelles, le taux varie annuellement, tel que les taxes pour payer les conçussions funéraires des mairies, ils sont liés, c’est la même administration de la ville de Paris. Leur mission est tellement « noble! » ils aident les artistes!
Le pauvre idiot qui ne peut pas vendre car ne possède ni carnet d’adresses d’industriels ni des commerçants haut placés, ne pourra que renoncer et se détacher des ce cercle infernal de l’administration. Ceux qui ont des « contacts » arrivent à se payer la CPAM, ils ont leur sécurité sociale indépendante et se la paient mensuellement, ils répondent à l’URSSAf comme des véritables entrepreneurs, ils arrivent à le faire parce que leur travail pictural ne les exige rien que les moyens financiers pour se munir des toiles immenses, acheter du matériel de peinture qui coute une fortune et barbouiller.
Les nouveaux peintres-entrepreneurs sont ceux qui sont pensionnaires de la villa Médicis, sont les heureux bénéficiaires de bourses conséquentes, et vivent dans le meilleur des mondes, et le pire, ils font croire à « la société » qu’ils sont artistes-peintres, André Lhote ou Hernán Gazmuri les auraient donné un coup pied, interdits d’entrer à leur atelier et interdits de se dire artistes-peintres, cela se gagne nous seulement avec du talent, mais avec de l’étude, le talent ne sert à rien sans un travail sérieux, mais ici ne France pour avoir le droit de se dire peintre professionnel, la seule chose qui compte est de VENDRE!
parce qui sont dans le circuit administratif et paient leurs impôts. Quand on me demande:
Ah vous êtes artiste peintre!
Et, vous vendez ?
Non, je leur réponds, je survis en France en parfaite INVISIBILITÉ, je suis une parfaite inconnue, je n’ai jamais vendu ni ne vendrai jamais en France.
Je n’entre pas dans le cercle administratif exigé, j’ai une seule mission : peindre et écrire, ma mission n’est pas d’entrer dans les cercles de vie mondaine, je vis en solitude, du matin au soir ma seule préoccupation n’est autre que poursuivre quand bien même difficilement mon travail esthétique, j’ai une école, je travaille avec des théories, j’ai un héritage, je lui suis fidèle, et à cette époque, il ne reste plus personne qui puisse se dire comme moi je m’octroie le droit de le dire, je suis la dernière héritière encore en vie de la prestigieuse école de peinture moderne française l’ École de Paris.
Les minables-mafieux ont cru qu’en me laissant à l’écart, j’allais me mettre à pleurnicher et que ma misère me laisserai mutilée et privée de peindre.
Quel succès pour eux !
Et, bien je les ai déçus.
Le massier d’Yves Brayer que j’ai rencontré par la présentation de l’Académicien René Huyghe m’a dit, « tu as été formée par ton père, tu as une mission, continuer à peindre, ne l’oublie jamais »
C’EST AINSI QUE JE VIS, COMME LE TITRE D’UN LIVRE DE LHOTE:
« DE LA PALETTE À L’ÉCRITOIRE »
Je ne l’ai jamais oublié, je n’ai jamais déserté mon travail et j’ai fait honneur au trésor qui m’a légué mon père, son enseignement, il m’a dit un jour:
« Prends conscience que tu a la connaissance de la peinture, les théories de LHOTE que tu reçois tranquillement ici avec moi à tes seize ans, pense que j’ai dû faire un voyage héroïque pour aller à Paris qui m’a presque couté la vie ». Tu devras faire des expositions ».
Pauvre papa, s’il me voyait en ce moment.
Mais j’ai fait mon testament.
La France ne recevra même pas un croquis après ma mort.
Tout est déjà légué, ailleurs, très loin…mais mon testament, je peux le changer si je trouve un mécène, s’il me sauve d’ici, je le nommerai « légataire universel » et nous seront en paix, lui, propriétaire de mon art, et moi, en travaillant jusqu’à ma mort mes projets, les charognards de la mairie payés, et moi je serais libérée de cet enfer sur terre: Poissy.
J’attends ce miracle.
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
NADEZHDA
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