CLARA À SES 16 ANS

CLARA TOILE PEINTE PAR HERNÁN GAZMURI, SPOLIÉE À MAMAN EN 1993.

ET SÉRIE DE DESSINS

 PAR LE PEINTRE HERNÁN GAZMURI.

« DONATION GAZMURI » QUI EST DEPUIS 2017 DE LA PROPRIÉTÉ DU MUSÉE DE MOSCOU

1992

TOMBE DE MAMAN MENACÉE DE VIOLATION ASSERMENTÉE! – 2013

PAR CES VIOLEURS TERRORISTES ASSERMENTÉS !

NON CONTENTS D’AVOIR APPAUVRI SA FILLE, MÊME ME MORTE,

MENACENT LA FEMME DU PEINTRE DE VIOLER SA DÉPOUILLE !

ILS SONT ABOMINABLES !

JE VOUS HAIS !

CETTE TOMBE POUR NOUS DEUX FUT CONSTRUITE ET PAYÉE PAR MOI SEULE  !!!!

     SOUVENANCES TRAGIQUES

       « LA PATRIE EST LÀ OÙ L’ON NOUS AIME »

                            Mikhaïl LERMONTOV

C’est en 1992, chez nous à Paris que Maman face à son piano nous jouait son Clavecin bien tempéré ; mon ami Joël était avec nous, la musique de Bach que j’ai appris par cœur avant ma naissance, j’étais dans le ventre de Maman quand elle préparait ses concerts, elle était une experte dans le répertoire de Bach, son tempérament était fait pour cette interprétation, parce qu’austère, sérieuse à l’extrême, elle cachait son émotivité pour se métamorphoser devant son piano, elle cessait d’être maman pour entrer en transe, une transformation s’opérait chez elle que je qualifierais de mystique d’entièrement « religieuse » du contraire, elle n’aurait jamais pu se fusionner à Bach, Bach ressuscitait grâce à Maman, depuis je ne pense qu’à ma faute, par ignorance de l’avoir fait venir à Paris, pauvre créature sans défense !

A l’époque je m’inquiétais, car parfois son visage en jouant devenait rouge, Joël me disait : « laisse-là, ne t’inquiète pas, c’est l’émotion »

Non, je lui disais « non, Maman n’est pas une émotive quand elle joue, Bach ne provoque pas de l’émotivité qui croient les gens, s’il te plaît, je connais Maman »

Et, malheureusement, j’eus raison, ce n’était pas « normal » , en l’année 2000 se déclara sa maladie neurologique, j’ai tout quitté pour la soutenir jour et nuit sans jamais l’abandonner jusqu’à ce fatidique octobre 2013 où Le Sicaire me la tua et nous fûmes séparées.

Je n’ai pas pu arriver à la défendre des griffes de ce « médecin Traître-Tant » !

Venir se faire tuer à Paris, par cette immondice de faux médecin, LE SICAIRE tueur à gage, j’aurais dû le tuer. Mais je n’aurais rien gagné que gagner pour moi, la prison à vie quand c’est lui et ses trois complices qui auraient dû être jugés et emmenés au cachot avec une peine à perpétuité incompressible.

Moi, lâche, je n’ai commis le meurtre qu’en pensée !

J’ai subi.

Pauvre créature sublime qui est venue se faire tuer en France et maintenant la Mairie de Paris me menace de l’exhumer et de la tuer pour une seconde fois. D’où vais-je sortir 8500 € pour calmer les charognards de la Mairie de Paris ?

Je leur ai offert mes toiles en échange de la laisser en paix. Non, ils veulent l’argent. Des maudits criminels.

J’ai payé 14.7000€  pour sa tombe mais au bout de 9 années de paiement par échelonnement.

Ils veulent ouvrir sa tombe exhumer son cercueil « sarcophage » il serait très difficile, ensuite extraire sa dépouille et la jeter aux flammes, mais sachez que c’est le comble de l’horreur, j’ai fait des recherches avant d’écrire mon premier volume La Mort en France : Politique funéraire de la Terreur, les fossoyeurs doivent jeter le crâne dans une broyeuse, car d’habitude l’incinération n’arrive pas à fondre les crânes.

Mais un fonctionnaire m’a dit à l’air condescendant et en défenseur de l’État que j’allais « bénéficier » d’une grande grâce du gouvernement » parce qu’ils me laisseraient deux petits os de Maman dans un ossuaire avec son nom !!!!

Je n’avais pas encore entendu une aberration pareille.

Je lui à dit :

Est-ce que vous, le président de la République et le Préfet subiraient une telle violation sur la dépouille de leurs mères ?!

La tombe de Maman que j’ai construite pour nous deux, la mairie veut la VENDRE à quiconque voudra payer la concession perpétuelle pour 9000 €.

Je subis en ce moment l’abomination la plus atroce.

Quand on subit le désespoir l’on a des cauchemars. Le premier est de continuer à vivre en France.

Hier soir, j’ai rêvé que je m’adressais aux deux ambassades, les seuls pays où j’irais me réfugier, sans parler la langue, parce qu’ici en France l’on n’apprend pas les langues étrangères, ici l’on est « élève sourde-muette ! »

Je voulais demander l’asile au Président PUTIN

Ou à Loukachenko, les deux pays m’iraient parfaitement, ils n’ouvrent pas les tombes puisqu’ils sont orthodoxes !

Je partirai aux confins de la Sibérie, je ne demanderai pas Moscou !

Mais là-bas très loin, je rêvais que je partais avec le cercueil de Maman, c’est bien pour ça que j’ai acheté un cercueil sarcophage, parce que je voulais fuir la France et le voyage d’un cercueil en avion doit être impérativement par loi, hermétique.

Et c’est bien pour cette raison que j’ai fait construire deux caveaux qui protègent de l’humidité et d’une éventuelle inondation dans le cimetière.

Oui, après tout ce que m’a fait « la France » je me sens APATRIDE, parce que je fais mienne la pensée de mon Lermontov : « la patrie est là où l’on nous aime »

Et c’est en France où nous avons reçu l’abomination.

Laissons de côté les serpents de Vilogia, l’E.N. les détenteurs de mécénats, ça c’est rien, absolument rien à côté de l’assassinat de Maman et maintenant de me menacer d’ouvrir sa tombe !

Ils ne veulent qu’une seule chose encore : nous tuer.

Je suis apatride par la volonté sadique des malfaiteurs au sommet de l’État.

Je survis entourée de maudits.

Carmen Florence Gazmuri-Cherniak

NADEZHDA