CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

Escritos literarios – críticos, anuncios de nuevas publicaciones, libros editados. Artista-Pintora. Telas al óleo, gouaches y dibujos

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“LA LUTTE POUR LA RECONNAISSANCE”

13 Enero, 2024 (09:52) | Non classé

 

Chers Lecteurs,

Je n’ai pas choisi cet extrait du film ni pour le titre ni le contenu mais uniquement pour les applausissements politiques de la galerie qui dans le film occupent des vues prépendérantes, cette séance est arrivée à mon esprit au regard de la grotesque nomination d’une incompétente au sein de l’inculture française.

 

 

« LA LUTTE

POUR LA RECONNAISSANCE »

« Une partie de conflits sociaux se comprend mieux en faisant intervenir des attentes morales, c’est-à-dire en les expliquant par des sentiments d’honneur bafoué, de mépris ou de déni de reconnaissance »

Axel HONNETH

Chers Lecteurs,

Je commencerai mon bref article matinal par un dicton de mon pays d’origine, les dictons qui naissent spontanément au sein de la cité ont une grande valeur, c’est le produit et consensus sorti d’une expérience humaine qui se fait nationale et internationale :

« En todas partes se cuecen habas »

On pourrait le traduire : «Les haricots sont cuits partout »

Il fait référence à la déliquescence politique qui est le résultat voulu et programmé conformément et délibérément créée par celui qui dirige ce gouvernement.

Mon maître à penser qui m’a aidé à faire l’exérèse des maladies sociétales est Axel Honneth, c’est pourquoi, j’emprunte le titre de son essai  La lutte pour la reconnaissance, véritable guide exégétique pour analyser et saisir le noyau décomposé de cette société soumise dans un degré de dévastation morale presque irréversible, en étant la France la plus atteinte de tous les pays européens. Nous croyons que la composante latine prononcée est un des facteurs déterminants, mais ceci est un autre sujet.

Il me paraît utile et nécessaire de faire une rapide analyse de la mauvaise presse qui guide à présent la société, j’ignore en détail quels sont les programmes d’étude de l’École de journalisme, mais à juger le résultat qui est montré dans les médias, où les PDG imposent la ligne politique et appliquent sa censure, on peut facilement imaginer la basse qualité qui y est concentrée.

Les journalistes qui donnent le la et qui occupent et volent notre temps sont d’une médiocrité criante, et en imposant une palette sémantique uniforme et répétitive à la fin le discours ne dit rien en faisant comme choix figé les infinitifs et les adjectifs, les mots ne désignent même pas les choses, ils le cachent !

« Éclairer », « propulser », « fulgurant », « méritocratie », « fonceuse », « dynamique », travailleuse », etc.,

Si nous attachons importance à la signification végétale ou si nous restons dans un sens figuré, le résultat sera revêtu d’une pareille signification sémantique et du vide cognitif, parce que le but des journalistes, non par une volonté individuelle, non, ils sont débiteurs du patron qui a les commandes pour agir dans son journal ou dans sa chaîne n les ordres du gouvernement en place, le réseau est bien configuré ; l’intention est de mettre une frontière à la pensée sociétale, un langage anesthésiant, ils administrent au jour le jour des gouttes de Rivotril langagier.

LE SUCCES.

Tout ceci est le produit d’un programme et d’un montage soignés pour hypocritement cacher la véritable force qui fait de nos jours ce que l’on appelle succès, ce qui donne chez les individus le classement en deux catégories sociales : un triomphant, un gagneur ou un échoué, un frustré.

Revenons à cette analyse politico-sociétale de la dernière nomination à « la culture » oùde tout vient se centrer sur les « origines sociales » de la personne en question et son succès « fulgurant ! »

Levons le mensonge, la méritocratie, invention remplie de tares et vices, n’en est que du vide.

Ces gens « triomphent » non par leurs efforts ni par des qualités uniques, oh ! Combien s’efforcent jusqu’à l’épuisement, honnêtement, individuellement, et que finissent leurs vies méconnus de tous, et ils ont travaillé dur au jour, des héros anonymes qui luttent pour obtenir une reconnaissance sociétale et que les gens l’ignorent tout au long de leur vie si injustement et meurent invisibles.

Cette société française et c’est une devise uniforme par le monde, octroie le fameux « succès » par quatre voies très connues, mais au moment d’analyser le succès d’aucuns, elles restent secrètes, il suffit d’ouvrir la boite de Pandore :

1. L’appartenance à un parti politique.

2. L’appartenance à une Loge.

3. L’appartenance à une congrégation religieuse. (Leurs contacts politiques sont connus et ils aident à propulser)

4. L’affiliation civile : le mariage ; une composante que, jusqu’avant le mariage pour tous, était réservée aux femmes.

Chers lecteurs, je me permettrai de donner à mon analyse une touche personnelle, elle ne sera qu’une légère touche de pinceau pour accentuer avec mon expérience personnelle au sein de lma société française, ma théorie, personne ne triomphe seul, dépassée reste hélas, la merveilleuse époque où notre Daniel-Henry Khanweiler découvrit Picasso et les autres peintres qu’il protégea et qui leur donna le voie de la reconnaissance.

Il faut insister sur le fait qu’il n’y auirait pas eu de Picasso sans Khanweiller, ils seraient morts dans l’anonymat le plus cruel si cet unique personnage remplit de culture véritable unie à son sens aigu des affaires, n’avait pas trouvé chez eux des véritables valeurs picturales, il a bien dit « mes galeries et mes peintres » donnant l’accent aussi unique dans ce possessif « MES » qui dit long sur cette liaison affective qui fut née et fondée seulement d’une reconnaissance des VALEURS. Donc j’appuie ma réflexion sur le fondement qui nourrit ce type de succès, il exclut les quatre composantes citées, composantes négatives, celle dont je fais l’éloge est basée uniquement sur LES VALEURS, quelqu’elles soient, ces valeurs personnelles sont les seules à justifier un succès, politique, intellectuel ou culturel.

L’artiste doit être reconnu par un mécène, aucune autre propulsion n’est morale, un politique, doit être reconnu uniquement par son intention de donner à la société un bien absolu qu’il doit octroyer avec justice au sein de la cité à tous les citoyens , ce avantage légal et égalitaire doit être dépourvu de favoritisme et octroyé à toute sa nation, dans le domaine culturel, le succès doit être réservé à celui ou celle que par ses résultats en université a fait preuve devant ses maîtres de capacités singulières.

Moi, je n’ai jamais cherché ni ne appartenu à ces quatre composantes qui propulsent vers le succès, voila la raison de ce que vous croyez « mon échec », mais n’ayez pas crainte, « la marchandise » est là, dans mon mini atelier, enveloppée en papier bulle.

Je ferme la parenthèse et je poursuis.

Le scandaleux spectacle que cette personne a donné hier devant les caméras a été et a répondu publiquement par le moyen de ses phrases d’un ego monumental et à un degré de bêtise qui dépasse l’entendement et qui exclut le pardon, précisément dû à son parcours désespéré pour effacer ses origines et appuyée sur des tiers, afin obtenir ses buts.

Moi, au contraire de la masse, j’ai fait confiance à celui ou à celle qui sortant d’un milieu confortable, il ou elle n’a pas cherché à obtenir un poste politique pour faire le bien et le juste pour son pays, donc la « propulsion » est inexistante et le bien, le beau, et le juste, il le fera pour amour de son pays et non motivé par des fins personnels ; il va de même pour tout autre exercice professionnel.

L’exercice d’une profession doit rester une valeur unique et indépendante pour que le succès sorte exclusivement de cette spécificité d’excellence.

Les journalistes doivent cesser de gonfler le mensonge ; cet individu a obtenu tel qu’une plante rampante son ascension uniquement par copinage politique e, depuis des décennies que droite et gauche agissent aussi prostituées que déqualifiées l’une que l’autre, mélangées dans la même MAZAMORRA, elles cachent et poursuivront le système du mensonge en luttes internes pour continuer ad vitam aeternam le système de déconstruction des plus sublimes valeurs de la France.

La disgrâce la plus terrible est que si critique il y a, elle est encore sortie de clans, le gouvernement n’a pas choisi un de leurs ! Hier, avec leur exclusion du parti ils ont réaffirmé une petitesse d’ordre politico-morale grandiose, l’exclusion s’est faite par revanche et non pour une raison éthique.

Alors la critique sur sa nomination ne s’adresse point à l’incompétence absolue en matière de culture en matière d’Art de cet individu femme, mais le fait est centré sur un fait politique d’une bassesse complète.

J’eus la plus profonde de déceptions hier soir en écoutant les déclarations de Monsieur Luc Ferry, il greffe la nomination de son « amie politique » à la possibilité que celle ci détrône la maire qui nous a détruit Paris, donc pour le philosophe cette nomination propulse la personne à une facilité future pour qu’au moment des élections municipales, la maire du 6ème soit en mesure d’extirper de son poste à cette destructrice de Paris. Moi, qui ai toujours admiré la capacité créatrice de Luc Ferry, j’eus hier une déception de taille et ineffaçable à l’écoute de son monumental impair ; donc avec cette déclaration, il fait preuve d’absence d’indépendance intellectuelle, parce qu’il aurait bien pu nous dire que la maire du 6ème doit occuper la place de l’actuelle maire de Paris, c’est un fait clair partagé par nous tous, mais la gravité de son impair réside sur le fait de justifier sa nomination (totalement erronée) pour que sa nomination ministérielle serve à des fins pragmatiques.

Il abâtardit et renie la place de privilège qui réside dans un ministère crucial pour la France et déshonore la mémoire de notre André Malraux.

Cette maire du 6me poursuivra le projet de vide et d’immondice de ce faux art qui fut l’œuvre de l’ancienne ministre, celle qui a sali les Collections du Musée d’Art moderne de la ville de Paris, Musée qui jadis était pour moi le temple moderne ou nous avions confié la DONATION GAZMURI, dans ce temple de l’Art moderne français, à présent prostitué. Sans le moindre doute d’après ses déclarations qui ont provoqué les applaudissements de la France elle passera à l’histoire certes, mais pour avoir sali la France du faux, en octroyant des droits supplémentaires à LA POPULACE. Le triomphe, le succès de la POPULACE dans son plus macabre splendeur noircie de succès !

« Le Musée est le seul lieu du monde qui échappe à la mort» André Malraux.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

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