CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

Escritos literarios – críticos, anuncios de nuevas publicaciones, libros editados. Artista-Pintora. Telas al óleo, gouaches y dibujos

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RÉFLEXIONS DU JOUR

6 Septiembre, 2021 (07:00) | Non classé

      RÉFLEXIONS DU  JOUR

 

L’on devrait rester insensible aux idioties et mensonges qui lancent les politiques et intellectuels français, mais devant la bêtise, le mot est faible ; la vérité est qu’on ne s’habitue pas. Je viens de voir l’émission où monsieur Luc Ferry, affirme que les concours Capes et Agrégation, « sont extrêmement difficiles ».

Monsieur Luc Ferry, les concours sont une aberration, ils ne peuvent se substituer à la formation universitaire et aux examens. J’ai déjà développé le sujet. Les concours français devraient être supprimés et remplacés par un cursus universitaire sérieux, ce qui n’adviendra jamais en France, car les  Loges sont inamovibles ad vitam aeternam.

Monsieur Ferry, pour couronner ses éloges, ajoute que la nomination des professeurs se fait en toute égalité et transparence grâce au Service Public ; il ne s’arrête pas de faire l’éloge de son Education Nationale. Tout ce discours laudatif pour   écraser le projet politique qui voudrait que soient les proviseurs ceux qui nomment les professeurs, avec un risque de « copinage »

Alors, Monsieur Ferry, vous voudriez nous faire croire que l’E.N. n’a pas une Loge qui réserve ses postes de privilège aux candidats de leur entourage ?

Vous avez l’intention de nous faire croire que l’E.N. remplit son rôle avec déontologie ?

Je n’avais jamais connu, avant mon arrivée en France, un service public qui déborde un si haut niveau de médiocrité et d’injustices, je ne vous parlerai avec autant de conviction.

Les laquai de l’E.N.,  leurs inspecteurs, tels que des bourreaux, persécutent les professeurs  débutants et mal préparés non en connaissances, mais dans leur incapacité à contrôler l’indiscipline ; leur faiblesse à  maitriser une classe n’est pas de leur faute, mais due à l’absence de formation pédagogique universitaire. Les inspecteurs de l’E.N. accablent les jeunes professeurs jusqu’à les obliger à se suicider.

Pour ce qui est des concours, le développement exige l’écriture d’un livre.

N’osez pas, je vous prie de poursuivre votre éloge à une des pires institutions du « service public »

Qui va le croire ?

Les ignorants bien entendu, les autres qui adhèrent sont les professeurs qui ont « passé les concours » avec succès, et qui profitent de leur poste à vie confortablement et, en dernier lieu les personnes qui ne connaissent rien de ce que fait l’Education Nationale en catimini.

Si cet éloge à l’E.N. française était vrai, et je ne parle pas depuis la connaissance profonde que j’ai de l’E.N. ni par l’infamie qui m’a faite cette illustre institution française ; pourquoi ce brillant intellectuel nous a dit l’autre jour, dans le plateau de la chaîne qui l’invite toujours, qu’il avait emprunté de l‘argent pour envoyer sa fille faire des études à l’étranger ?

Pourquoi ne l’a -t-il pas laissée étudier dans le rayonnement de la bouillie sorbonnarde ?

 

Nadezhda Gazmuri-Cherniak

 

 

 

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