31 juillet, 2025 (11:58) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK
QU’IL CAPITULE
ET
QU’IL SE TAISE !
Quand on a de la puissance de la vérité, on se tait, et on agit.
Typique du Clown YouTube est de ne cesser de pleurnicher et appeler au monde entier d’aller à son secours. Nous en avons marre de leurs appels au secours et de leurs pleurnichades sans fin.
Il aurait dû le penser « avant » quand mon Président PUTIN les avait avertis. Ils sont coupables de terrorisme dans le Donbass, ils ont été coupables de corruption et le restent, c’est le pays qui est au premier rang de la plus gigantesque commercialisation de la GPA, inscrite dans la loi ; les ukrainiens vendent leur ventre, dégénérées qui changent le cours anthropologique de l’humanité, toutes sontprotégées par la loi qui permet cette dégénération parce que permise par la loi, une loi de pacotille et perfide avec l’aval du gouvernement de Kiev qui les laisse poursuivre la création des monstres, où les européennes incapables de procréer, vont en Ukraine acheter leurs monstres et le ramener en France.
Ils sont et le restent coupables d’une nouvelle résurgence du nazisme, l’exemple leur régiment AZOV que jusqu’à ce dernier Noël se prenaient en photo devant la mairie de Kiev, et leurs « selfies » faisaient le tour du monde avec leurs logos et insignes laissant l’empreinte maudite de leur investiture nazi.
Ils n’étaient ni préparés ni capables d’acquérir leur « indépendance »
Que croient-ils que c’est LA GUERRE ?
Que pensent-ils ?
Que l’adversaire va leur jeter de bouquets de roses et des kilos de friandises ?
Qu’il se taise et qu’il capitule, c’est ce qu’il doit faire.
Et, au clown le voici mon message…
Ici en France tout le monde est en vacances et pour les français les vacances sont sacrées, personne n’écoutera « au secours ! « Voila le loup! »
Le sacré ici sont uniquement les congés… sacrés.
Comme pour d’autres, il est sacré la défense de leur terre, de leur religion de leurs coutumes et croyances.
C’est ce que défend la Russie.
En Russie il n’y aura jamais une loi qui admette la GPA et qui défende les femmes dégénérées !
La Fédération de Russie gagnera « l’opération spéciale » soyez-en certains.
31 juillet, 2025 (07:08) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK
PSYCHOPATHES
Chers Lecteurs,
Il m’a dit : Madame, vous êtes entourée de PSYCHOPATHES.
À la seule prononciation de ce mot, PSYCHOPATHES dans la voix d’un étranger m’a produit un effet magique. Je l’ai trouvé si adroit, si bien dit avec un seul mot qui résumait ma situation de victime dans cette commune d’enfer que je me suis promise de l’écrire.
Parfois une simple conversation, un dialogue, un face-à face, a des résonances insolites, parce que le destinataire de notre discours devient un « miroir » qui va projeter des images non de vous-même, mais des mots que vous dites, et qu’il transforme en images, en sons et signifiants. Hier, j’étais très occupée, j’ai préféré ne pas écrire ici, dans ma résidence secondaire, mon blog l’est indubitablement. Cette personne me questionna sur le fait que je me trouve privée de l’usage de l’eau chaude depuis presque cinq mois, question que dans tout pays dit « civilisé » est impossible d’imaginer chez une femme locataire.
Cette situation devrait être condamnée et remédié ipso facto et les actants de ce délit obligés et surveillés par un vrai chefqui sur place les oblige d’agir en urgence.
Quelle personne en France n’a pas le droit et l’accès à l‘eau chaude ?
Une personne qui vit dans un campement, dans une caravane misérable, aux fonds des bois, un immigré qui arrive à la nage en croyant que ce pays du tiers monde va lui donner une meilleure forme de vie….Ou l’idiote que j’étais de croire qu’en quittant mon pays moderne et en arrivant ici, pays du tiers monde, j’allais faire des choses artistiques reconnues et extraordinaires. En vérité, les choses extraordinaires, je les ai bien faites, mais elles restent soumises dans l’invisibilité de LA JALOUSIE.
Cette personne, un homme jeune qui travaille dans le monde médical, s’est intéressé à mon cas hors du commun et me questionna.
Au fur et à mesure que j’avançais dans mon récit en lui répondant en détail sur la façon dans laquelle les vassaux du bailleur qui ont des tentacules dans toute la commune, infestant tous les organismes qui sont à même de remplir leurs obligations administratives, les pions du « bailleur social » s’exécutent et obéissent leurs ordres, c’est pourquoi, par exemple, entre autres délitsadministratifs de Poissy et des Yvelines, j’attends encore, et contre les ordres du Tribunal administratif, la délivrance de ma nouvelle Carte d’Invalidité de la MDPH.Elles ne la renouvellent pas comme il se doit, parce que ces femmes fonctionnaires,« ELLES » savent que si elles retiennent la délivrance me provoquent un désagrément qui administrativement bloque ma vie courante. Soit. Je réécrirai la plainte au Tribunal administratif. A la fin « ELLES » seront obligées d’obéir les ordres du juge.
En langage juridique cela se nomme « abus de pouvoir », si un fonctionnaire d’État agit de la sorte, il faudrait lui faire un procès, des années de prison et des amendes qui vont jusqu’à 45.000€, sont écrits dans le Code pénal, mais cet improbable procès de mon côté, n’aura jamais lieu, car je connais depuis des longues années ce pays, mon âge m’exige de ne penser qu’à ma santé, à ma paix, à mon bien-être.
Je leur ai dit face-à-face, l’autre jour, quand un des plus abominables individus et fonctionnaires de la mairie est venu ici m’attaquer, m’insulter et me menacer ! Me menacer avec affront, entre autres insanités de lui faire un procès, cet individu des bas-fonds cherche la bagarre ! Il n’en l’aura point. « Je ne vous ferai aucun procès »… Je lui ai dit.
Si j’avais été prête à ce type de fatigues stupides, c’est depuis 2021 que j’aurais pu entamer un procès contre Vilogia, la preuve est que je n’ai rien fait, je les laisse faire, qu’elles se confrontent à leur propre méchanceté comme un boomerang, et pareillement avec leurs vassaux de la mairie de Poissy, qu’ils crèvent de jalousie, des ressentiments et de plaisir morbide de me voir privée de mes droits et le droit le plus fondamental en France de toute personne qui loue un appartement est d’avoir accès à l’eau chaude et de ne pas vivre dans un local nuisible à sa santé.
Ces fonctionnaires de l’enfer, violent la loi parce qu’ils se savent protégés, d’une part, par leur propre Chef de Service, et d’autre part par leurs syndicats.
Mais avec ce qu’ils ne comptaient pas, c’est avec mon indifférence, ils ne comptaient pas avec ma parole écrite, ma parole écrite ne me fatigue point.
Je ne souffre pas des dépenses d’argent (argent que je n’ai pas), je reste immobile, face à « ma palette et mon écritoire », mais ma parole est incendiaire, elle remue des rocs, elle éveille les consciences, elle transporte un message de vérité et peut sans aucun doute faire bouger les événements criminels, sans fatigue aucune de ma part, ce que d’autres doivent attendre des années.
Non, je ne ferai plus jamais de procès dans ce pays du tiers monde.
Le châtiment qu’ils méritent, ne s’exécuterait jamais, ils ont leurs syndicats et Prud’hommes, avec leur aide, ils s’en sortent toujours de l’improbable châtiment, cet qui leur permet de se conduire en bourreaux entoute liberté et nonchalance contre ceux qu’ils croient « faibles ». C’est en bourreaux invisibles et totalement lâches, en possession d’une nature de ressentis sociaux, qu’ils déversent leurs frustrations de « classe » ancrée dans leurs gènes dès leur naissance, contre celui ou celle qui par hasard, ils trouvent dans leur chemin, quelques rares fois dans leur misérable vie de petits fonctionnaires.
Parce qu’ils ne trouveront jamais une autre comme moi dans leurs misérables vies de fonctionnaires, ils sont nés et mourront en misérables bourreaux aux vies grisâtres et anodines.
À l’écoute de mon explication, il m’a dit : « certes, mais moi, qui vois votre histoire de l’extérieur, la seule pensée qui me vient à l’esprit est que tous ceux qui vous attaquent sont tout simplement de PSYCHOPATHES ».
Ceux qui sont victimes en France et qui sans argent décident de faire un procès, ne gagneront que de manière très improbable après une attente d’une dizaine d’années; la victime n’aura gain de cause que si elle se paie un excellent avocat, de ceux qui travaillent sans que vous fassiez le travail à leur place, de ceux pour qui leur dignité est une question d’honneur, ils n’admettront jamais qui soit la cliente celle qui devra rédiger le rapport à leur place, et que pire encore, avec affront et insolence, réclament que leur rapport de 350 pages est « trop » pour eux, car ils comptent festoyer dans leur temps de libre !, ces bons avocats n’exigent pas que la victime leur téléphone pour savoir dans quel stade se trouve son dossier, donc si la victime n’a pas d’argent, elle doit réserver ses forces et sa vie pour la vivre dans une action qui est destinée aux choses de l’esprit, parce qu’un pays du tiers monde, est un pays où la justice n’existe que pour les gens aux revenus très confortables, car dans ce pays du tiers monde, « la justice » ne fonctionne point comme dans un pays moderne, bien organisé, où la moindre violation à la loi écrite est défendue par un bataillon d’avocats qui ne transige pas, parce que si un corpus judiciaire manque à son devoir si un corpus judiciaire laisse les bourreaux-fonctionnaires attaquer une femme sans aucune faute que celle d’exister et que sa seule « existence » provoque une gigantesque haine et détestation qui fait naître le désir de la détruire, c’est là que ce corpus des véritables défenseurs de la loi, leur ferait connaître ce que veut dire de passer à la trappe pour leurs délits.
Mais avec la loi de l’entonnoir, formule qui est née dans les pays du tiers monde, moi qui suis victime, je reste immobile, je ne ferai jamais rien d’autre qu’écrire.
Ce jeune homme qui parle avec moi, qui connait le monde médical, quand bien même sans être médecin, et parce qu’il a un contact étroit avec les malades et le personnel soignant au quotidien, il a une « expérience de vie » et professionnelle avec les « humains » et une fois qu’il a reçu le contenu en entier de mon histoire et les détails du comportement du personnel du bailleur, de ses vassaux et de la mairie, m’a dit ceci :
« Madame, votre situation est simple, vous êtes entourée de PSYCHOPATHES ! »
27 juillet, 2025 (11:53) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK
LIV
Mots, couleurs, musique
et silences
Voici une série norvégienne de premier ordre.
LA VIE, le titre donne la ligne directrice du film magistralement réalisé parce qu’en choisissant avec soin et subtilité tous les matériaux techniques que l’art du cinéma ne peut donner, ce morceau de vie et des vies si bien choisies, il est arrivé à donner ce résultat d’art véritable où rien n’est de trop ni de moins, mettant en évidence le vrai, la vraie substance de la vie.
Tout a été mis en évidence grâce à l’exploit juste de tous les éléments nécessaires pour donner dans les dires, les silences et les couleurs ce qui vit chacun des personnages.
Nous sommes face àun film qui transmet un message précis.
Il est si bien réussi grâce aux capacités cinématographiques qui ne sont qu’une maîtrise parfaite de cet art et qu’elles sont arrivées à mettre en scène une profondeur existentielle faite d’un message littéraire qui raconte la fausse simplicité d’une vie qui se déroule en sourdine, en couleurs contrastées mises en scène à l’aide d’une toile fond superbe, celle d’un paysage qui a, lui aussi, une existence bien faite qui se conjugue avec les mots, les regards et les silences des personnages, ils sont tous des éléments littéraires similaires à ceux de La FemmeGauchère de Peter HANDKE.
L’erreur es de vouloir circonscrire les « personnages de fiction » à des archétypes d’un psychologisme dépassée, la psychologie, et la psychiatrie opère avec des êtres vivants pour identifier leurs maladies et les guérir, la littérature et le cinéma « de fiction » opère avec ces créations de l’esprit insérées dans une époque et une entité sociologique, dont l’auteur et aussi important que ses personnages, leur langage et l’idéologie de l’œuvre. Ce film a été indubitablement crée par des auteurs en possession d’une vaste culture, structuré comme une fiction romanesque faite cinéma, nous pouvons sans conteste l’analyser depuis une perspective littéraire en l’insérant nécessairement dans le champ et le contexte avec lequel doivent travailler en dialoguant les éléments proposés à la technique cinématographique.
LA MORT DU PÈRE
Un père intransigeant et qui se soucie de faire fructifier son entreprisepharmaceutique familiale et son hôpital est faussement présenté comme un tyran; son idéal est le développement individuel de ses trois enfants vers l’excellence, cette loi ne peut être autrementqu’intransigeante,exprimée tout au long d’une VIE dans des modes d’action et des paroles qui ont un but.
Cette volonté de préservation de son héritage et elle est voulue par le père de son vivant comme un objectif basé sur l’absolu qu’aux incapables, faibles et profiteurs et de mauvaise nature ne peut que les révolter. C’est quand un père et chef de famille décède qui se dévoilent dans bon nombre de familles les natures profondes de chacun de ses membres, la mort du père dans ce film est l’élément déclencheur du conflit qui restait caché, en sourdine, générateur des haines retenues, avidité, désir de puissance et de contrôle sans être aucun de deux de cette fratrie de trois personnages desquels seule le personnage principal, Ingrid, chirurgienne et figure notable occupe une place prépondérante et elle est le socle et le pôle d’où des satellites tournent comme des planètes dans des orbites qui ne se touchent jamais et qui s’opposent sans aucun pouvoir ne leur interdise l’entrée dans leurs désirs de destruction.
Les paroles, les actes et les lieux sont des éléments qui se conjuguent autant validés par l’auteur qui dirige cette action comme l’identité propre et indépendante de chacun des personnages.
La mort du père est aussi l’élément déclencheur de l’action romanesque fatale, elle guidera jusqu’à la fin du 5ᵉ épisode la tragédie d’une famille jadis étriquée dans la forteresse hermétique du père qui contrôlait leurs vies, certes, mais avec un seul but, leur laisser un héritage dont chacun d’eux avait une « obligation » de perpétuer. Du tyran incompris, après sa mort, seule son unique seule fille des trois enfants, comprend qu’elle a un rôle inéluctable, un rôle de filiation devant lequel enfin, elle comprend qu’elle ne pourra jamais se dérober.
La mort du père éveille nonobstant, la vérité que tout père souhaite pour sa descendance, c’est le conflit principal qui dévoilera « la vie » de chacun des personnages en quête personnelle d’une raison d’exister que chacun d’entre eux serontemmenés à construire et faire face aux dépens de leurs propres erreurs et tâtonnements existentiels dus à leur immaturité.
Devant les « destinataires », ici les « spectateurs » reçoivent le message cinématographique, d’une façon particulière, nous devonsutiliser un terme pour analyser les personnages de fiction, dans une exégèse littéraire celle-ci, est cellequi nous semble la plus indiquée dans ce cas précis, elle fut inventée par l’écrivain espagnol don Miguel De Unamuno, ils sont tous des « personajes agónicos. »
Les uns, sont présentés comme des êtres innocents, de bonne nature et naïfs, les autres rempliront le rôle de représentants du Mal absolu, fait de méchanceté, cupidité, égoïsme, mensonge et perversité.
L’avidité, pour s’éprendre de l’héritage à la mort du « patriarche »est habituel quand chez les membres d’une famille il y a des éléments de mauvaise nature et quand, au sein de la société, l’héritage n’est pas défendu par un bon avocat, ici, l’avocate qui est appelée à défendre le testament, à la mort du père, subit elle aussi, impuissante à la déchéance, elle aussi, comme réceptrice du mode opérateur sauvage d’un des fils.
Ce père si détesté, qui a construit un empire fait non seulement d’argent, de puissance monétaire et d’un classement social de privilège au sein du pays, ce père si détesté, a su créer un noyau de beauté, la villa familiale, qui devait rester un noyau d’héritage à perpétuer.
L’élément de la plus haute importance dans le jeu romanesqueoù surgissent des personnages secondaires qui s’impliquent dans l’action apportant d’autres pôles d’intervention qui enrichissent le jeu dramatique, elle l’est avec sa parole et ses regards réprobateurs des actions infâmes, la gouvernante, d’habitude fidèle témoin au sein d’une famille, dépasse son rôle de spectatrice et de servante tout au long de leur vie, elle assiste aux problèmes d’une famille, et les autres personnages jeunes, immatures à la recherche de leur place dans LA VIE, ilsagissent dans l’action principale en apportant d’autres visions qu’entrent en « dialogue » avec les autres personnages de leur société où ils sont insérés.
Encore, la mort du père dans le cercle intime de la famille et aussi dans l’espace social, déclenchera toujours, quand il y a des biens qui suscitent la convoitise, l’irruption immédiate des prédateurs et des corbeaux, c’est le cas précis dans ce film et le socle dans lequel se soutient et se développe LIV.
La saison 4 annonce la tombée dans l’abîme et où se décident les événements tracés d’avance par les actants les plus perfides.
La maladie est un sujet proposé pour un développement détaillé assumé par le personnage principal, Ingrid, dont la maladie est insérée dans le contexte comme contraste et élément inéluctable de toute VIE.
Elle sera aussi un élément de discussion liée à LA MORT, il n’est pas anodin que l’auteur ait voulu la greffer au personnage principal Ingrid Nygaard, deuxième rôle existentiel qu’elle devra assumer et dont elle sort gagnante de la maladie dont elle souffrequi ne peut pas être plus terrible, une tumeur au cerveau, qui présage la mort, « la maladie des maladies » de laquelle personne ne sort sauve, renforcera ses forces et ses doutes, elles se transformeront en conviction d’une acharnée volonté de vivre, non sans laisser un message à sa fille, faite d’une magistrale leçon de vie :
« …Il ne faut pas avoir peur, dans la vie il y a des choses qu’on ne contrôle pas, il faut juste espérer que ça finisse bien. »
Des éléments d’une sauvagerie inouïe sont provoqués par le personnage qui représente la méchanceté faite homme dans cette fratrie. Ils conduirontau dénouement tragique de la fin.
Conclusion.
Il nous manque une série d’éléments essentiels comme le sont la connaissance des auteurs de cet script, nous ne pouvons que nous baser sur l’oeuvre elle même et nous avons appliqué pour son exégèse, des élément pris des théories d’exégèses littéraires, parce que tout film de qualité esthétique qui donne un message et LIV l’est, un film d’idées, inséré dans un contexte social, la volonté créatrice de l’auteur ou des auteurs est capitale.
Le message est parfaitement expliqué avec les théories de notre Mikhail Bakhtine, théoricien qui ne sera jamais dépassé pour nous dire comment devons nous aborder les œuvres littéraires de fiction, je le redis, un film de qualité emporte en soi les mêmes composantes frictionnelles d’un roman, mais la mise en scène est faite des techniques et théories propres à l’art cinématographique ce qui n’exclut en rien l’obligation que nous devons respecter pourl’insérer dans un contexte sociétal, où l’auteur et chacun des personnages à la même valeur dans l’expression du discours fictionnel.
Cette œuvre LIV répond comme une œuvre romanesque à la même conceptualisation énoncée par Bakhtine.
Il est nécessaire de fixer l’œuvre comme une création liée et dépendante d’un contexte social, et en dynamique concomitance avec toutes les autres manifestations esthétiques, c’est cette perspective qui agit dans l’analyse de la littérature et de l’art du cinéma comme doit être sans conteste à celle de tous les arts, elle est me semble-t-il, la seule perspective et manière d’aborde l’oeuvre et finir dans une exégèse claire et démontrée par les éléments mis en jeu : ils sont d’ordre linguistique, esthétique, formels, théoriques, de langue et de volonté esthétique de la création.
Pour une première fois, dans un « dialogue » érotique, surgissent des arrangements de quelques notes arrangées de Bach?, une seule fois,elles servent de toile de fond musical au dialogue amoureux.
La polyphonie des mots dits, les silences, le fond musical aux paroles, et les non-dits, forment et dessinent le portrait des personnages, cette polyphonie structurée répond à cette construction « volontaire »dans LIV, nous faisons acte d’une rencontre entre l’auteur, ses personnages son idéologie et son contexte sociétal.
Il n’existe pas de meilleur film que LIV, de toutes les séries venues du Nord qui puisse le dépasser par la force et la puissance créatrice, il a pu grâce aux acteurs d’excellence où réponse le socle de l’action, donner le maximum de réussite esthétique avec des éléments le plus restreints, mais mis en scène avec un choix d’excellence.
26 juillet, 2025 (08:42) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK
LIV
MOTS – REGARDS- COULEURS ET SILENCES
La voici une série norvégienne de premier ordre.
LA VIE, le titre donne la ligne directrice du film magistralement réalisé parce qu’en choisissant avec soin et subtilité tous les matériaux techniques que l’art du cinéma ne peut donner, ce morceau de vie et des vies si bien choisies, il est arrivé à donner ce résultat d’art véritable où rien n’est de trop ni de moins, mettant en évidence le vrai de la vie.
Dans cet article il n’y aura pas le résumé qui se toruve comme l’essentiel dans toutes les « critiques » publiées en France. Il est aussi l’habitude des Professeurs d’exiger aux élèves de faire le récit du résumé des livres, pour « contrôler « si l’élève l’a bien lu et non uniquement les 4è de couverture, or c’est en faisant l’analyse de l’oeuvre qui est possible de constater une maîtrise parfaite des éléments esthétiques et une connaissance des pôles qui dirigent l’action.
Tout a été mis en évidence grâce à l’exploit juste de tous les éléments nécessaires pour donner dans les dires, les silences et les couleurs ce qui vit chacun des personnages.
Nous sommes face àun film qui transmet un message précis.
Il est si bien réussi grâce aux capacités cinématographiques qui ne sont qu’une maîtrise parfaite de cet art et qu’elles sont arrivées à mettre en scène une profondeur existentielle faite d’un message littéraire qui raconte la fausse simplicité d’une vie qui se déroule en sourdine, en couleurs contrastées mises en scène à l’aide d’une toile fond superbe, celle d’un paysage qui a, lui aussi, une existence bien faite qui se conjugue avec les mots, les regards et les silences des personnages, ils sont tous des éléments littéraires similaires à ceux de La FemmeGauchère de Peter HANDKE.