INFANCIA – MIS CUMPLEAÑOS EN EL QUISCO
En la cabaña del Quisco dibujando
En los brazos de papá
INFANCIA
MIS CUMPLEAÑOS CON PAPÁ Y MAMÁ
SITE LITTERAIRE ET DE CRITIQUE SOCIETALE-ARTISTE PEINTRE ET POETE-ECRIVAIN
En la cabaña del Quisco dibujando
En los brazos de papá
MIS CUMPLEAÑOS CON PAPÁ Y MAMÁ

Chers Lecteurs,
La société ne parle que d’argent. Soit parce qu’elle en manque, soit puisqu’elle en dégorge et s’adonne à l’exhiber et à se mettre en danger.
L’on allume la télévision et les publicités ne font que montrer des artéfacts qui ne servent qu’à éveiller la convoitise des gens, pour les inciter à qu’ils s’endettent, pour qu’ils achètent sans compter et la plupart du temps sans en avoir un réel besoin.
Ils sont capables de tout.
Je comprends combien est stupide d’attendre que les gens soient émus avec la lecture d’un poème, ou qu’ils regardent une toile avec un regard intelligent, les touristes qui se versent dans les musées sont des monstres qui ne savent en rien de ce qu’ils ont devant eux, ils ne sauront jamais que la toile d’un peintre est « une écriture » à déchiffrer, comme disait Kahnweiler.
Ils ont fait de leur fric une profession, on les appelle « les influenceurs » Ils ne savent pas quoi faire d’autre que nager dans l’abondance et ils l’exhibent, qu’elles ne viennent pas se plaindre qu’après les criminels les persécutent, dérobent leurs portes, pour dévaster leurs maisons et maintenant avec le pire des crimes modernes, je le connais très bien, les séquestrations !
Notre drôle d’époque ne se prive de rien, pour chaque nouveauté d’exhibition de l’or, apparaît une nouvelle forme de vice criminel. Publicités, réseaux sociaux, réunions, c’est assommant et dégoutant.
Je vis en ermite, mais je prends connaissance du monde dans lequel je suis obligée de vivre… Je suis en France. Je pense qu’ailleurs, on peut trouver moins d’adoration au veau d’or. Peut-être que je me trompe, je n’en sais rien… En Norvège, dans une île d’antarctique, je ne crois pas qu’il existe ce type de criminalité, j’ai regardé un reportage merveilleux, où les gens ne ferment jamais leur porte à clé.
Ici, il faudrait s’enfermer dans un couvent pour trouver la paix, mais on peut facilement se construire un couvent chez soi. C’est si facile se retirer du monde.
Tout ce qui se passe est monstrueux. Ce sont les gens qui nourrissent cette avidité avec cette exposition d’eux-mêmes, en éveillant chez les monstres des nouvelles formes de criminalité. Au regard des dernières nouvelles, la première pensée qui m’est venue à l’esprit est de constater que je suis très chanceuse dans ma misère, je ne peux éveiller la moindre jalousie, car je n’ai rien, absolument rien. Quand je sors, je ne porte rien, mon smartphone reste chez moi, je n’en ai pas besoin. Je n’appelle personne et personne m’en appelle, je ne l’ai que pour faire les photos de mes toiles et pour un appel d’urgence.
Dans mon sac à main, il n’y a qu’une petite bouteille d’eau et mes lunettes. La seule chose de valeur que j’ai dans mon sac en bandoulière, c’est ma carte Navigo. Ma carte d’identité et ma CB restent bien gardées chez moi, de toute façon je ne les utilise jamais, presque jamais, et c’est depuis une année que je ne fais pas de retrait du distributeur, je ne sors pas un seul billet de 10 € et dans mon porte-monnaie, il n’y a même pas un seul centime. Quand je fais une petite course alimentaire, je paie avec mon chéquier et une seule fois par mois, c’est bien peu…
La semaine dernière, dans mon dernier voyage que j’ai dû faire à partir de l’enfer de mon HLM vers le centre-ville, un passant m’a demandé de l’argent, « je suis désolée, je lui ai répondu, je n’ai pas une seule pièce », alors, il ne m’a pas crue, parce qu’il m’a regardé avec un regard moqueur.
Peu importe, c’était la vérité et personne ne pourrait le croire.
Je ne sors plus à Paris me promener, puisque c’est dangereux de sortir si loin de chez soi sans argent.
C’est une mesure de sécurité personnelle de n’avoir pas d’argent sur soi, mais en même temps, c’est risqué de sortir sans argent et de voir confronté à l’éventualité d’un accident sans pouvoir y faire face… Et je ne pourrai pendant douze mois ne dépenser que le minimum pour rester vivante dans ma tanière, alors en avril 2026, je vais me donner un prix, j’ignore lequel, mais j’ai du temps pour l’imaginer, je me le promets, il sera mon dernier mois de calvaire.
Dans mon pays natal, on disait :
« Il n’y a pas de mal qui dure cent ans ni d’idiote qui le supporte ».
C’est vrai !
Ah, une chose très importante : je viens de terminer ma nature morte, une nouvelle toile à l’huile, cette fois-ci, je ne dirai pas comme Cézanne, « je veux étonner Paris avec mes pommes », mais je veux étonner Paris avec mes poires ».
L’important, c’est de ne jamais abandonner, jusqu’à notre dernier souffle, ne jamais abandonner, c’est la seule chose qui compte dans la vie.
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
LA MORT EN FRANCE : POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR
MA TORTURE FUNÉRAIRE FRANÇAISE
ESSAI-VOLUME III ET DERNIER
EN AVRIL 2026 LES CHAROGNARDS SERONT RASSASIÉS ET LES DÉPOUILLES DE MAMAN ET DE MOI-MÊME SERONT ENSEMBLE AD VITAM AETERNAM
J’écoute Le clavecin bien tempéré joué par Sviatoslav Richter, je l’écoute par YouTube dans mon ordinateur, il m’est nécessaire pour commencer mon travail d’écriture.
Hier soir, j’ai éteint la lumière vers minuit. Je me suis efforcée de regarder l’ennuyeux programme sur « le pouvoir d’achat ».
Maintenant, on ne parle que d’argent, quand je suis arrivée en France, il y a quarante-trois ans, personne ne parlait d’argent, ensuite au bout de quelques années, les gens commencèrent à ne parler que d’argent, c’est désespérant.
On nous a rendus comme des animaux. Compter les centimes est inhumain, seul l’animal vit préoccupé de quoi va manger dans la journée. Notre chasse est de compter les centimes pour rester à l’abri de créances et tout payer sans soubresauts. Par fortune, je suis d’une organisation de fer et je n’ai jamais eu d’impayés de ma vie et je continuerai pareillement.
Chez moi, à mon époque, si quelqu’un mettait comme sujet de conversation l’argent, c’était le signe d’une très mauvaise éducation, parler d’argent, c’était « mal élevé ».
Hier soir, face à la télé, je savais ce que j’allais entendre sur le sujet du « manque d’argent.
Deux personnes attirèrent mon attention, l’étudiante au « ventre vide » se présentant aux examens sans avoir rien mangé et une jeune mère d’un bébé qui racontait sa vie faite de privations et sans place dans une crèche.
Des étudiantes qui doivent faire des études, dépourvues de moyens de survie, se plaignent de devoir aller à la fac « le ventre vide », parce qu’elles n’ont pas le droit aux aides ni aux bourses. En compensant avec des petits boulots, menant une vie partagée entre les études et des travaux précaires et usants, il est naturel que les études qu’elles essaient de mener à bien le mieux qu’elles le peuvent se voient remplies d’entraves et qu’elles se sentent menacées de tout abandonner.
La médiocrité est le signe de notre temps. Ce constat est irrémédiablement lié à l’argent, ne pas vouloir l’accepter est une hypocrisie politique de plus.
Il est absolument impossible pour un étudiant de partager son temps et surtout son esprit en travaillant au même temps qu’il mène une vie d’étudiant. Faire des études universitaires exige que l’on soit entièrement disponible pour assister aux cours, se rendre en bibliothèque et étudier calmement chez soi. Le principal c’est l’investissement personnel, le cerveau ne peut se partager en deux investissements aussi prenants. Qui est coupable ?
L’État français.
Si la France ne veut pas que la médiocrité de ses professionnels se poursuive, il doit nécessairement veiller à que les étudiants pauvres et méritoires puissent se former en toute tranquillité, jouissant des bourses qui leur permettent de se loger et de s’alimenter sans contraintes.
Pour l’heure, je n’ai entendu qu’un seul projet des politicards, ils n’ont qu’à offrir une seule mesure, ils sont en train de « réfléchir » à qu’ils aillent aux restaurants universitaires pour ne payer que 1€ une fois par jour. Génial. Si le gouvernement croit réellement qu’avec cette seule cette garantie il va résoudre le problème gigantesque qui résulte une véritable prise en charge avec une bourse conséquente donnée à chaque étudiant, il se trompe et il essaie de tromper toute la société.
Afin de permettre aux étudiants pauvres de poursuivre un cursus universitaire de qualité, le gouvernement doit débloquer des fonds pour que par le moyen d’une entrée d’argent mensuelle fixe, offerte comme une « allocation d’études » tout au long de leur cursus, elle sera la solution honorable pour que le niveau des professionnels français redevienne celui qu’il était auparavant.
La jeune dame mère d’un bébé se plaignant de sa vie difficile avec son conjoint, vie routinière faite des privations et sans avoir droit aux aides ni trouver de place dans une crèche.
Il faut savoir que les pays nordiques assurent la vie d’une jeune mère pour qu’elle reste chez-elle avec son bébé, car les trois premières années de la vie du bébé sont précisément les années cruciaux pour son développement ultérieur.
Il est impensable que les femmes croient qu’être mère, c’est accoucher et que leur rôle s’arrête une fois sorties de l’hôpital. La vie d’une mère commence avant qu’elle ne soit enceinte, elle l’est déjà dans sa pensée quand elle fait son projet de maternité.
C’est Maman qui me l’a confié et tant de fois raconté en forme d’un récit maternel, récit qu’elle aimait tant. C’est pourquoi nous formâmes un binôme si critiqué en France, naturellement, ici on se débarrasse des bébés dès qu’elles accouchent. Elles diront en forme d’excuse qu’elles sont obligées par manque d’argent. Les femmes riches diront que placer le bébé en crèche, c’est utile pur « son développement social » c’est à en mourir de rire !
Mais les femmes aux revenus confortables font pareillement, les bébés deviennent des colis, transportables, le plus préjudiciable est que le bébé écoute une autre voix qui n’est pas celle de sa mère, respire une odeur qui n’st pas celui de la peau de sa mère, et sa vie, son éveil se fait par une femme étrangère qui n’a rien à faire dans ce couple unique qui est « l’enfant-mère ». Je ne suis jamais allée dans une crèche, ma vie s’est faite aux côtés de Maman, j’ai été remplie de Maman avant de naître, j’ai été remplie de la musique de Bach et de sa voix et de son parfum naturel, de sa peau si blanche et si fine.
Maman avait une odeur à vanille si doux et c’est pour ça que j’adore le parfum à la vanille. De Maman, j’ai tout reçu dès ma naissance. C’est elle qui m’enseigna à marcher, c’est elle qui m’enseigna à parler, et à écrire. Elle commença à m’enseigner à tenir le crayon entre les doigts minuscules, à l’époque on enseignait aux tout petits à faire « palotes » en espagnol cela veut dire que dans un cahier millimétré le tout petit enfant devait écrire bien sûr et droit des traits précis de haut vers le bas, je remplissais des pages jusqu’à ce que le trait soit bien assuré et droit. J’ai écrit et parlé très vite et très bien, c’est grâce à Maman que j’eus une belle écriture et a après déjà adolescente, j’écrivais tous mes poèmes en manuscrit, je n’ai jamais utilisé la vielle machine noire à écrire de papa où il écrivait ses cours pour la fac.
Avant ma naissance jusqu’à mes soixante ans, nous restâmes unies et inséparables. Maman était mon unique et vraie amie et son silence et sa musique replissaient nos vies, celle de papa et la mienne.
Mais, étant donné que mes pensées et mes projets sont secrets et qu’ils n’intéressent personne, déjà assez fatiguée à minuit, n’ayant pas une autre chaîne où m’échapper pour regarder un film de ceux que j’aime, j’ai éteint la lumière et me suis endormie tout de suite.
A 5 h. je me suis réveillé et j’ai commencé ma journée.
Je vais à la cuisine et par réflexe, un très mauvais réflexe, par temps de misère j’ai ouvert le frigo, il est totalement vide.
Ils me restaient six capsules de café. Bon, c’est déjà ça, je me suis dit… Un jour va bien finir ce calvaire.
J’ai encore la moitié du bocal de quaker, je me suis fait 50 g en mode de gaufrette et tout en buvant ma petite tasse de café du plus fort, j’ai regardé le journal, du pareil au même entre ce qu’on nous cache et la rengaine de tous les jours, j’ai éteint.
Il est préférable m’adonner à mes occupations artistiques.
La première chose que je fais tous les jours est de consulter mon compte. Voilà ma seule et obsédante préoccupation et elle le sera une année durant, mais sans le regarder constamment, car mon compte restera figé pendant 12 mois
Je suis une taupe cachée dans sa tanière.
Je ne sortirai qu’une fois par mois.
Voici Mon programme existentiel et alimentaire que j’ai déjà commencé la semaine dernière.
Je vis dès à présent telle qu’une taupe, j’ai commencé à vivre dans ma tanière en ne mangeant que des petits rations de nourriture mesurées avec le bocal de mesures qui me donne la possibilité de compter les rations journalières par grammes sans dépasser pour rien la mesure que je peux avaler dans la journée et sans dépasser même pas un gramme, si je ne fais pas attention, je risquerai de me voir sans rien au bout des quelques jours et cela serait dangereux pour mon équilibre de santé qui est parfait jusqu’à présent.
Mon budget des courses est limité par mois, je ne fais mes misérables courses de parapharmacie et alimentaires qu’une seule fois par mois.
Un œuf du par jour me donne la quantité de protéines nécessaires, pour mon âge avancé, je suis déjà vieille, je n’ai pas à m’inquiéter, c’est désagréable comme mode de vie alimentaire, mais du point de vue strictement médicale, je n’ai pas besoin de plus, tout est une question d’habitude. Il faut que je m’habitue à ne pas penser au désagrément de me voir privée de tout, je me dis que le temps passe assez vite pour certaines choses et trop lent pour d’autres. Ce que j’écris est une effroyable lieu commun, parce que le temps n’exoste point, il est une construction arbitraire où c’est nous qui « passons » inéxorablement.
50 g de quaker le matin, mais fait en deux petites gaufrettes.
Le déjeuner est fait de 50 g de riz, une fois cuit cela fait deux petits bols partagés en deux bols par jour, l’un le matin et l’autre sera le diner du soir.
Rien d’autre et jusqu’au mois d’avril 2026, date où je demanderai « un chèque banque » et l’argent de la concession perpétuelle de Maman arrivera entre les griffes de charognards et notre résidence funéraire nous sera assurée, inviolable et nos deux dépouilles y resteront ensemble ad vitam æternam.
C’est mon seul but, ma seule obsession, une fois le calvaire terminé, le 10 avril 2026, quand j’aurai 72 ans, je pourrai mourir en paix. Tout sera accompli.
Et cette France-là, celle des charognards, heureusement oubliée aussi à tout jamais.
Chers Lecteurs,
La conservatrice de notre Musée du Louvre se plaint de l’état dans lequel se trouve le musée du Louvre qu’elle doit gérer sans que le Ministère de l’Inculture lui donne les moyens.
Je la plains ! Et de tout cœur.
Voici ma lettre que je publie pour qu’elle soit lue et portée à votre connaissance.
Lettre ouverte à Madame Laurence des Cars,
CONSERVATRICE DU MUSÉE DU LOUVRE
2018 – 2020
PANNEAU ANNULATION TRAIN VERS POISSY 18 h 53

PANNEAU ANNULATION TRAIN VERS POISSY 19 h 36
NON REMBOURSE DEPUIS LE 1 JANVIER 2024
MERCREDI 22 JANVIER 2025
ARTICLE DU PARISIEN
Chers Lecteurs,
Quelle nouveauté nous présente le journal de ce matin !
L’extra-ordinaire l’entretien fait au PDG du magasin U.
Il est connu de par le monde la facilité qui donnent les pays nordiques aux personnes en situation de handicap, c’est la France qui se note comme le pire des pays de l’UE pour traiter les handicapés et dès leur premier âge jusqu’à nous qui sommes déjà avec un pied dans la tombe.
Ici, dans cet immeuble de VILOGIA, je dois traîner par les marches un déambulateur de 8 kilos et rempli des courses faisant largement une cinquantaine. Il supporte jusqu’à 80 kilos de courses, mais je le redis toujours en terrain plat.
Ceci dit, depuis que ce magasin U a ouvert ses portes au Centre-ville, je devais y aller en bus, car la supérette Carrefour d’à côté m’interdit d’entrer avec mon déambulateur, pourquoi ? Selon les gérants,
Je réplique que ce n’est pas un charriot et que je dois m’appuyer pour faire mes courses.
Ni ma carte de la MDPH ni mon offre d’ouvrir le sac avant de payer, ne fait de l’effet au gérant, il me dit qu’il doit respecter son « protocole ».
Et c’est depuis une année, je n’y vais plus faire mes courses dans cette supérette Carrefour.
J’allais au centre-ville de Poissy.



ICI, VOUS LIREZ DES GRANDES SURPRISES !
Chers Lecteurs,
André Comte-Sponville vient de déclarer dans un entretien dans l’Express que maintenant que sa mort s’approche, il se sent « léger ».
À la lecture de ses dires, j’eus peur et ma première pensée fut de le croire mourant soit d’un cancer fulminant ou de la maladie de Charcot à présent si répandue et que les malheureux malades exigent à juste titre l’euthanasie. Je suis contre la légalisation de l’euthanasie qui est une approche totalement différente à être contre par des raisons autres que l’ingérence de l’État dans nos affaires intimes comme l’est le droit de mourir comme bon nous semble. Je suis contre toute intervention de l’État dans les affaires personnelles et la décision d’une personne de comment organiser sa vie et sa mort, relève de l’intime absolu, l’État doit rester en dehors de toute commande, il est déjà trop présent et trop pressant dans toutes les affaires de la Cité jusqu’à l’étouffement. N’oublions pas que nous sommes en train de survivre sous une dictature invisible qui régule tous les actes de notre vie.
Quand j’ai pris connaissance et en détail en quoi consiste cette horreur de maladie, moi qui suis courageuse pour toute sorte de douleurs, je ne supporterais point de survivre en prison de mon propre corps et le pire, dépendante des tiers !
Cela jamais ! mon indépendance et ma solitude, je les défendrais jusqu’à mon dernier souffle. Laissons.
Ensuite, je me suis dit, qu’est-ce qu’il dit ? Est-il centenaire ?
Alors, je suis allée consulter Wikipédia et je constate à ma plus grande surprise qu’il n’a que 72 ans !!!
Ou bien, c’est une pirouette intellectuelle propre aux philosophes, médiatiques ou bien, en dépit de la hauteur de sa pensée quelque chose dysfonctionne, car pour un homme âgé de seulement 72 ans se croire mourant et léger en annonçant l’heure proche de sa mort me paraît bien déroutant et contraire à la raison.
Vous devez vous interroger, pourquoi insiste-t-elle si déjà en fin de parcours et déjà vieille, avec ses années contées avant de mourir, insiste-t-elle à nous faire la description des marchands de l’Art à Paris ?
C’est précisément pour cela, parce que je suis en mesure d’accuser, et d’analyser cette situation de rejet qui m’ont toujours prodigué les autorités qui tiennent les ficelles du commerce de l’art et que je connais parfaitement bien, et maintenant que je suis vieille, je bénéficie encore de plus des preuves et avec tous les éléments à mon avoir pour être en mesure de juger et d’accuser afin de me défendre des fausses et ignominieuses accusations qui reçoivent presque tous les êtres qui vivent en échec et dans la pauvreté, s’ils sont pauvres, c’est leur faute.
À mon âge tout m’est interdit.
La jeunesse, si elle est intelligente, je ne m’occupe pas des imbéciles, ne supporte ni pour une seconde une situation choquante qui bloque la réussite de son avenir. C’est pourquoi j’ai fui le Chili avec Maman et qu’en son nom, je me suis occupée de faire la Donation Gazmuri en son nom et que j’ai déployé tous mes efforts dans ma mission artistique pour lui donner la place esthétique qui méritait le peintre Hernán Gazmuri, je l’ai finalement obtenue et j’ai été sortie victorieuse de ma « mission artistique » comme la nomma l’Académicien René Huygue.
Je suis sortie victorieuse de ma mission, certes, un exploit que j’ai entrepris seule sans l’aide de personne que l’appui en traveler’s chèques que je portais avec moi pour survivre la première année de mon arrivée en France jusqu’à obtenir ma Carte de séjour et un travail pour justifier ma présence en France, rien ne me fut donné, rien que l’argent de mon père ne m’a aidé à mettre les pieds sur le sol parisien, cette entrée que maintenant des Femmes-Serpents de l’administration, minables au plus haut point, se permettent de bloquer mon retour dans un autre minable HLM.
Le peintre Hernán Gazmuri est inscrit dans l’histoire de la peinture comme peintre disciple d’André Lhote et appartenant esthétiquement à l’École de Paris, la Donation Gazmuri est entrée compléter les Collections de l’École de Paris, C’est L’Académicien René Huygue qui l’a définit ainsi dans une lettre et depuis 1983, le peintre Hernán Gazmuri forme partie du Patrimoine de la France.
Mais cette mission fut accomplie et réussie en échange de toute ma jeunesse faite de sacrifices innommables et de tragédies indicibles.
Une vielle ne peut plus agir.
C’est une question à la marge du temps comme le vulgo le croit, le temps n’a rien à voir ici !
Du point de vue philosophique le temps n’existe pas, c’est nous qui passons par le temps, donc c’est une affaire purement chronologique, il s’agit d’une question si simple, il nous est demandé de compter nos années, plutôt les mois qui nous restent à vivre et de là sortir nos conclusions et notre maigre programme pour agir.
C’est ça et rien d’autre la vieillesse. Le bref laps de quelques mois dont nous disposons pour agir. Et, quand on est vieille, nous savons que les mois passent encore plus vite.
C’est pourquoi, j’insiste à faire la description du désastre français.
Précisément pour cela, parce que c’est à la fin de mon parcours que je suis en possession de toutes mes tentatives infructueuses face aux inférieurs devant lesquels je n’ai qu’un seul regret, avoir fait une tentative de convaincre et de les sensibiliser.
Mon ancienne Professeur de violon, m’a dit en riant il y a déjà des nombreuses années quand je lui faisais le récit de mes échecs en offrant mes toiles et mes livres, : « mais Florence, s’il te plaît ! Tu te crois au XVII siècle ! C’est un autre monde maintenant ! »
Je lui ai répondu : « tu as raison, mais l’art est éternel et ce sont ces imposteurs qui prennent une place qui ne leur correspond pas qui doivent quitter le champ, pas moi. J’essaie de convaincre ».
Elle avait raison.
Je me suis trompée.
Les peintres que ces imposteurs défendent triomphent. Ils sont adulés dans tous les cercles de plus riches industriels et mécènes qui s’en occupent et comment ! de les faire monter aux enchères. Je sais que bon nombre d’entre eux me guettent et attendent ma mort pour venir faire le pillage, soyez déçus ipso facto. En vous connaissant tout au long de ma misérable vie en France, 43 ans ce n’est pas rien, j’ai pris mes précautions, pour commencer la mise en place chez moi d’une sophistiquée Télésurveillance couteuse pour ma misère de retraite, j’ai dû la placer en urgence face aux menaces de mort dans cette distinguée et luxueuse Cité HLM de Poissy, remplie d’appartements Haussmanniens !!!
Dans ce pourri appartement HLM, j’ai dû faire installer une Télésurveillance en fonctionnement renforcé 24/7 comme si j’étais une starlette ! Rien de plus ridicule, mais j’ai dû le faire pour me protéger. Et je ne me séparerai plus jamais où que j’habite, la télésurveillance sera là.
J’ai payé mes obsèques, j’ai écrit mes dernières volontés et j’ai rédigé mon Testament Olographe.
Le pillage n’aura pas lieu.
Il ne vous restera même pas un fil de mes toiles et vous n’aurez même pas une seule page de mes livres.
Le « problème » du commerce de l’art en France et tout particulièrement à Paris, il entre en rapport avec la mort des peintres, c’est pourquoi j’ai pris comme introduction ces dires nécrologiques de ce philosophe médiatique.
Je suis en mesure de dire avec des preuves en l’espèce que je ne me suis pas arrêtée ni par une seconde de travailler ma peinture et mon écriture et d’essayer de trouver ma place, la place que je mérite, parmi l’avalanche de peintres et le tsunami d’écrivains français, je ne peux pas dire des poètes, car ma poésie a été toujours rejetée pour ne pas entrer dans les priorités des maisons d’édition, où c’est plutôt moi qui n’entrerai jamais dans aucune priorité des gérants de l’art français, cela serait motif de lourdes conséquences pour quitter la France ipso facto, eh oui, si je ne le fait pas, c’est uniquement parce que je suis vieille, les critères et les intérêts d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec le mépris que je reçois des politicards bien assis dans leurs postes.
Je comprends… J’ai répondu.
J’évitais et je me refuse d’entrer dans tout type de polémique soit avec l’administration ou avec des particuliers chaque seconde du peu de temps que j’ai pour moi, je me réserve sans parler ni discuter.
Ce qui intéresse en matière de littérature, c’est d’exposer le descriptif d’autre type d’échecs que je n’ai jamais eus.
Les « écrivaines » font dans leurs « nouveaux romans » le récit détaillé de leurs IVG, elles font l’historique minutieux dans leurs « romans » de leurs déceptions dans leur combat pour leur féminisme.
Des nombreuses pages sont consacrées à faire le récit de leurs déceptions amoureuses, si le tourisme sexuel qu’elles pratiquent depuis leur plus jeune âge, à peine sorties de l’enfance, on peut le considérer « amour ».
Je viens de lire que des libraires ne savent que faire de l’avalanche de livres, des romans invendus, d’autres sont attendus avec files d’attente en librairie comme la nouveauté de l’année. C’est assommant ce qui se passe, le manque de théories comme le dit André Lhote, n’a formé qu’une crétine croyance que quiconque prend une palette, des pinceaux pour barbouiller des toiles peut devenir artiste peintre, ils s’émerveillent devant des horreurs sur lesquelles le dessin est absent ou bien devant des dessinateurs de grossière qualité bien pire que les pompiers. Enfin, ces mécènes et faux galeristes nous montrent une rustre manière d’évaluer des productions qui ne méritent pas une ligne de commentaire.
Si les grands experts de l’Art, notre Malraux, André Lhote et Kahnweiler ressuscitaient et qu’ils jetaient une légère vision et une brève analyse sur les horreurs qui s’exposent et les livres qui sont publiés par des milliers d’exemplaires, mes trois élus adorés qui me motivèrent pour fuir le Chili, je peux vous affirmer sans le moindre doute, que tous les trois feraient table rase de cette immondice, pour donner l’ordre de tout bannir pour tout recommencer.
C’est ceci ce qui doit, faire un ministre, être capable de juger, de faire une critique et d’agir, mais pour ce fait la méritocratie doit être exclue des modalités gouvernementales et sociétales. On ne doit pas savoir de comment a obtenu son parcours une personne, ce qui nous intéresse est ce que ce ministre dit a fait. Qui soit élu un exemplaire de la pègre qui n’a créé rien dans sa vie est à expulser du champ ministériel.
Un poste se mérite, et pas seulement par le moyen de diplômes avec des « passable ». Un poste ministériel tout comme une place dans une université se justifie avec des travaux et publications personnelles annuelles, Des chefs de Service hospitaliers, des bons chirurgiens publient des articles scientifiques en permanence et démontrant avec ses recherches qu’ils méritent le poste de privilège qu’ils occupent.
Les Professeurs universitaires de mon pays natal ne peuvent ni obtenir ni garder un poste en Faculté s’ils ne publient tous les ans des œuvres d’auteur comme se nomment leurs publications. En espagnol se dit : « Obras autorales ».
Ici en France s’est installé grâce à la « politique MAZAMORRA », l’élection d’arrivistes et des nouveaux riches qui ont monté par le moyen d’une prostitution de luxe où au lieu d’exposer des travaux personnels, elles exposent sous les applaudissements la galerie, leurs dernières garde-robes ostentatoires d’une indécence à donner la nausée. Les crétins sont ceux qui croient que le succès de ceux qui montent d’en bas, c’est la récolte faramineuse de leur prostitution de luxe qui accorde ces privilèges matériels.
Si nous avions au sommet de l’État des véritables ministres de l’Éducation et de la culture, la France serait libérée de la laideur qui l’envahit des productions hideuses, la France serait nettoyée du kitch, de l’injuste valorisation du faux, et il n’y aurait plus de place pour la surproduction de ce faux commerce de l’art pictural qui a prostitué la peinture et ils feraient retirer des rayons ce qu’ils nomment la nouvelle « littérature ».
Philippe Sollers disparu, mis à part un prix Nobel que j’aime, je cite Peter Handke et deux Académiciens qui publient encore un roman tous les deux ans, la France survit en léthargie, nous avons tout perdu avec la disparition de ce fabuleux écrivain qui était Philippe Sollers qui animait et nourrissait comme aucun autre avec sa femme aussi singulière que lui-même, la vie intellectuelle parisienne, nous nous sommes régalés à chaque fois que ses interventions télévisées arrivaient à notre salon pour éveiller en nous l’esprit critique et le rire intellectuel, il est si rare le rire intellectuel et l’ironie, cette défense des faibles comme la nommait Vladimir Jankélévitch.
Les interventions de Sollers grâce à son langage percutant et ses affirmations fougueuses, nous enrichissait en permanence, chaque intervention annoncée, c’était une fête, je partais au travail et laissais seule Maman , elle lisait calmement ses romans, et que dire de ses critiques acerbes, érudites et pertinentes,; la vie intellectuelle d’un Paris bouillonnant s’est éteinte depuis sa disparition et nous sommes orphelins du maitre, Paris meurt entre les griffes de la pègre agrippée à l’Inculture et nous plonge dans une misère des mots et d’idées.
Parce que chez moi en tant qu’éternelle étrangère en France, plus qu’étrangère, je dois dire extraterrestre et dotée d’une invisibilité forcée de tous mes travaux artistiques aussi bien les picturaux que les littéraires, parce que ceux qui dirigent les cercles et galeries m’ont toujours et systématiquement fermé l’accès au développement de mon art. C’est très suspect, j’en conviens. Un néophyte me demandera :
Je le redis, c’est exactement comme si un Juge demandait à une victime la raison pour laquelle elle a été agressée !
Si nous acceptons cette question, même en provenance d’un ignorant, nous laissons la voie ouverte à une polémique qui n’a pas lieu d’être, car c’est grotesque et indécent de placer une artiste sérieuse dans une situation trouble et située dans l’improbable place de coupable parce que son art est rejeté pour, je ne sais pas, par quelle raison obscure, et d’être ainsi considérée par son travail de peinture, la propre instigatrice de son échec !
Le « problème » du commerce de l’art en France et tout particulièrement de Paris entre en rapport avec la mort des peintres, c’est pourquoi j’ai pris comme introduction ces dires nécrologiques de ce philosophe médiatique.
À présent la philo est médiatisée, c’est nouveau depuis une quarantaine d’années… Moi, j’avais de la philosophie la vision qui me donnèrent mes deux professeurs de la Fac de Santiago, Monsieur Paredes et Monsieur Christian Pulido, deux éminences diamétralement opposées. Le premier, à la figure frêle et très discret, regardait avec bienveillance l’amphithéâtre qui se taisait dès qu’il faisait son apparition ; il était toujours habillé de gris à l’aide de vêtements très classiques et qu’il commençait en première année de philo à nous parler de Platon, la philosophie était une de nos disciplines obligatoires pendant nos cinq années d’étude de la Pédagogie, elle formait le corpus de formation de Professeurs, en complémentarité au cursus obligatoire de l’étude de notre discipline.
À la différence de la France !
La raison principale de la détestation que j’éveillais au sein de l’Éducation de l’Ignorance Nationale.
À la fin de son cours, je m’approchais toujours à sa table pour lui parler, j’étais si jeune, à peine sortie du lycée, le fait de me sentir si bien accueillie et en train d’étudier de si importantes matières me remplissais d’orgueil. J’eus pendant tout mon cursus la note la plus élevée, un 100% . J’avais promis à papa de ne pas le décevoir et de m’appliquer à bien étudier pour devenir autogestionnaire et indépendante ; il n’avait qu’une obsession à ses 72 ans, se croyant « vieux », il se nourrissait seul d’une peur terrible de me voir sans sa protection, il était obsédé par le danger qui comportait la possibilité de mourir subitement et c’est pour ça qu’il s’efforçait pour me laisser avec un diplôme pour faire face à la vie, « à gagner mon pain » en toute indépendance, comme il me disait tout le temps.
Je n’ai jamais eu besoin de travailler pour faire mes études, je menais une vie régalée, et il m’a fait prendre conscience de mes privilèges, surtout concernant ma formation d’artiste peintre qu’il me donna de première-main, il m’a dit : « à tes seize ans, tu apprends de moi l’enseignement de Lhote, ce que j’ai dû à mes 28 ans ; aller chercher à Paris et qui m’a couté presque ma vie, j’ai failli mourir de faim».
Une fois arrivée à Paris, le massier du peintre Yves Brayer m’a dit : « tu as une grande obligation, tu dois poursuivre ton travail de peinture, tu le dois à ton père. Ne l’oublie jamais. »
Mon Dieu ! S’il me voyait maintenant, dans mes vieux jours dans la misère ! Après avoir dilapidé son héritage, après avoir étudié et travaillé toute ma vie tout en soutenant jour et nuit ma pauvre et sublime Maman, il serait mort une seconde fois.
Bon, papa n’avait jamais envisagé que je quitte mon confort matériel que j’avais grâce à son travail de Professeur universitaire. Je ne suis pas née au sein d’une famille d’entrepreneurs ni d’industriels fortunés, ma famille était formée par des intellectuels et d’artistes, je ne viens pas de la méritocratie ni suis une arriviste, ma position sociale est des plus réservées consacrées aux choses de l’art, à l’étude et à prendre conscience naturelle des choses de l’art qui est mon seul intérêt dans ma vie et depuis ma naissance. Vous pensez que j’exagère ? Non, parce que Maman, pianiste, ne cessait pas de faire ses sept heures de piano, de préparer ses concerts, et pour ce fait, elle plaçait mon berceau à ses côtés tandis qu’elle jouait le Clavecin bien tempéré, que je connais par cœur. Des études affirment l’importance pour un bébé d’entendre dans le ventre sa mère, sa voix et la musique, c’est pourquoi il est d’une aberrante dégénération la vague des mères porteuses, un sacrilège vis-à-vis de l’humanité qui a été renforcée ces dernières années et d’une virulente manière dont l’Ukraine et son souteneur président YouTube sont le plus vif représentant de la vague du commerce des ventres des mères porteuses qui ne méritent pas le nom des « mères », mais de « prostituées porteuses des monstres ».
Il a fait de cette province de la Russie la plus dégénérée de la planète.
La vérité est que j’ai été une privilégiée bien avant ma naissance, ce que je suis, je le dois uniquement à mes parents vénérés.
Je n’appartiens pas à ma méritocratie, je n’ai fait aucun effort pour changer « de classe sociale » je n’ai jamais eu besoin de rien métamorphoser, je garde la mienne, de naissance et de privilège. Dans mon pays natal, dans ma vie d’étudiante, j’ai étudié sérieusement, mais jamais de petite, surtout les trois dernières années, avant, c’était l’art qui me motivait, non de faire une carrière. C’est mon père qui s’est fortement opposé, il m’a dit : « une femme seule artiste peintre ? Tu veux récolter le même résultat que moi ?! Ça jamais, je ne t’enseigne la peinture que si tu entres à l’université ».
C’était lui qui commandait à la maison et il avait entièrement raison.
Je n’ai jamais manqué de rien, mon parcours d’études, de collégienne chez les religieuses, passant sans entraves vers les études secondaires dont les trois dernières années dans un prestigieux lycée privé de luxe qui préparait pour un Bac d’excellence, car il avait des professeurs universitaires tout ça je le dois à mon père qui me soutenait financièrement et intellectuellement et à Maman qui préoccupée jour et nuit de mon bien-être, elle tissait le binôme qui nous formions à vie, jusqu’à ce que ce docteur assassin se consacre à pratiquer le jour de son infarctus, un génocide programmé avant date.
Le corps en souffrance de Maman réclamait une assistance d’urgence. Il lui tourna le dos et avec préméditation, il lui refusa les soins d’urgence dans un programme diabolique pour la faire souffrir et provoquer sa mort, son plan était contre moi, et il utilisa le corps souffrant de Maman pour se venger de moi et laisser l’appartement libre pour son amie. Une autre histoire effrayante que j’ai décrite en détail dans mon livre CONSTANZA ET LA MAFIA DE LA RUE GRISÂTRE.
Ma haine est abyssale et ne s’effacera jamais.
J’ai en moi la génétique des nobles espagnols du côté paternel, le premier de mes ancêtres s’appelait Fernando de Gazmuri.
Et du côté maternel, je viens d’une famille très bourgeoise de Russie où Kiev était Russe, ils parlaient russe et je n’ai jamais eu comme héritage le souvenir de la langue « ukrainienne » ni d’un passé dit « ukrainien » c’est pourquoi tout cet artifice me semble une création politique forcée.
Dès très tôt, mes arrières grands-parents donnaient tous les moyens à leur famille pour que les femmes soient cultivées et qu’elles soient formées dans les arts, ils accordaient une importance capitale à qu’elles obtiennent une formation de premier ordre, chez les femmes, c’était un requis important non pour travailler à l’extérieur, cela était impensable, mais comme un enrichissement personnel, il était un requis indispensable au sein d’une famille, Maman me racontait que c’est parce que ma grande mère jouait au piano qu’à ses deux ans, elle lui exigeait déjà de faire des études de piano. Elle est devenue une musicienne de premier ordre, sublime, c’est pourquoi, papa l’adorait, par sa beauté unique et son talent musical, Le plus grand malheur de papa fut de ne pas pouvoir s’exiler avec elle à Paris pour que Maman puisse avoir la reconnaissance que le Chili lui refusa. Tout fut anéanti…
Par malheur pour moi, les exils furent le principal motif pour que les liens avec la Russie que j’aime tant ne puissent se cultiver pour que je les apprivoise avec facilité, et là aussi ma vieillesse contribue pour que tout projet d’exil que je voudrais avec toutes mes forces ne se réalise pas et la Russie doit forcément rester comme un rêve inassouvi.
Mes ancêtres basques arrivèrent au XVII siècle comme conquistadores, Oh ! mais quelle mauvaise référence pour mon pays d’adoption ! « Des nobles à abattre » par fortune là-bas, il n’y avait pas la guillotine ni de tricoteuses, je suis arrivée les trouver ici, une guillotine invisible et une place réservée pour moi pleine de tricoteuses modernes. Elles seraient plus supportables si, elles étaient à La Place de la Concorde et non ici à la place Beauregard de Poissy !
Je me rappelle qu’une amie m’avait dit un jour : Chut Florence ! Ne dis jamais ça en France !!!! Ici tes ancêtres ne valent rien, c’est notre pire passé et la France est à présent une République ! ».
Je me suis tue et cachée sous-couverte d’un conseil d’amie qui me bâillonnait par peur et pour ne pas paraître prétentieuse, quand en réalité cet orgueil ne va pas plus loin que de se savoir liée à une appartenance dans laquelle certains principes nous font de manière toute naturelle d’être intransigeants avec nos valeurs, ne pas transiger face au Mal, c’est celle-ci notre conduite quotidienne, c’est une marque de naissance réelle dont je n’ai eu aucun effort pour l’hériter. Il est évident que dans mon for intérieur, je l’ai toujours affectionnée et je l’ai gardée pour toute ma vie comme un orgueil silencieux, il va de soi que cela, je ne peux pas le passer sous silence dans ma vieillesse, il n’y aura plus personne pour le dire, ni le faire respecter ; c’est la preuve de porter en soi des vertus qui nous sont données pour les garder et les pratiquer à vie, elles nous reviennent par héritage, il est important et précieux d’avoir en soi un héritage, c’est le sens de l’honneur, la pratique d’une vie vertueuse, et sans tache, et l’exercice d’une spiritualité supérieure qui doit se préserver sans faille et contre tout.
À présent, méprisée par la France, en subissant dès ma jeunesse française depuis mon arrivée à Paris, l’échec programmé de ma profession pour « gagner mon pain » par la main noire des mafieux de l’Éducation de l’Ignorance Nationale et du Ministère de l’Inculture, et déjà si proche de ma mort, je le dis publiquement : je m’en fiche éperdument !
Votre jugement malsain envieux et sadique, j’ai dû le subir depuis mon arrivée, maintenant que la mort s’approche, vous m’êtes si méprisables que je n’ai plus rien à faire de vos jugements, je n’ai plus rien à perdre depuis que le docteur Traître-Tant tua Maman, que je n’ai plus rien à défendre autre que la tombe de Maman et c’est ce dernier combat le seul qui m’oblige à dépenser tout mon temps toute mon énergie et tout le peu d’argent que j’ai, le reste m’indiffère. Je ne serais pas en train d’écrire mes Mémoires cette vie littératurisée du Chili à la France.
« Littératurisée » c’est un néologisme inventé par moi.
Cette didascalie laissée comme introduction de mon sujet central : Les marchands de l’art pictural parisien.
Je reviens sur la noble lignée de mes ancêtres basque-espagnols de surcroît arrivés au Chili des siècles en arrière comme des aventuriers pour donner un autre visage à ce bled perdu qui était le Chili à cette époque-là.
Je n’ai pas à m’en excuser devant les générations politisées. J’étais éduquée en une seule croyance, les basques sont attachés à la terre.
J’ai appris cela de mon père qui était né à la campagne. Mes ancêtres basques-espagnols sont Celtes, lors de ma première rencontre à Paris avec l’Académicien René Huyghe, il m’a dit les Basques sont Celtes, il a effacé le passé énigmatique de basques entourés toujours d’un mystère lié à leurs origines et à leur idiome.
Nous nous sommes adonnés aux choses sérieuses, non à l’adoration de l’or ni au culte de l’argent.
C’est-à-dire, nous avons été préoccupés des choses des plus sérieuses des activités de l’esprit. Donc, ne me demandez point d’adhérer aux manières et coutumes de cette nouvelle France qui a fait monter la pègre et qui la gonfle sans arrêt vers des strates imméritées.
De mon premier Professeur de philosophie, je n’oublierai jamais son regard doux et bienveillant me souriant avec une certaine tristesse. Si savant et si modeste, je me sentais comblée et importante, par ses seuls brefs échanges pour l’adolescente de dix-sept ans que j’étais cette expérience devenait indélébile dans ma formation et formèrent l’essence de mon trésor intellectuel d’un pays qui peu d’années plus tard, s’effondrerait dans les affres d’une dictature sauvage, nous privant de tous ces êtres si savants et si discrets qui pratiquant la plus haute culture dans un silence si pudique face aux turbulences extérieures, nous donnant leur savoir tranquillement à toutes les générations des jeunes futurs professeurs d’État. Mon père, le peintre Hernán Gazmuri fut le fondateur de cet Institut de Pédagogie attaché à l’Université U.T.E. (Université Technique d’État) et il y fit carrière pendant toute sa vie, ne prenant sa retraite qu’en 1972, à ses 72 ans.
Mon second Professeur de philosophie, Christian Pulido, il était un événement chacun de ses cours, nous savions d’avance que nous serions épatés, tant il était théâtral pour s’exprimer que l’amphi entier riait précisément pour ça.
Il était l’érudition faite personne, mais son esprit contrasté faisait une figure totalement atypique au sein de l’université. Je ne l’oublierai jamais. Pulido était Docteur gradué de philosophie dans l’université allemande, il apportait toute fraiche l’École de Francfort directement de l’Allemagne pour nous qui étions à peine sortis du lycée, je me suis nourrie de la première école de Francfort et à tel point cet enseignement s’est gravé chez moi comme une découverte lumineuse et percutante pour le développement de ma pensée juvénile qu’elle a construit le socle de ma seconde activité d’écriture qui fait contraste avec la poésie, la critique sociétale que j’ai faite mienne pour la développer dans mes travaux universitaires pris comme les études d’exégèse de l’écrivain Ernesto Sábato et faisant des études pluridisciplinaires de son oeuvre.
Et, ensuite dans mes essais pour ne l’abandonner plus jamais, j’ai été prise au piège et je l’ai attachée à ma vie pour durer.
De mon Professeur Pulido, je me souviens de ses manières de parler et gestuelles atypiques, de son sérieux pour exposer les sujets le plus difficiles et pour nous faire rire, et de sa phrase qu’il avait comme une habitude de prononcer, sans que personne ait osé rien lui dire pour le contredire, mais il s’anticipait après son exposé, alors il nous regardait nous fixant de son regard et s’écriait : « Ne me discutez pas ! »
Personne n’avait pipe mot, c’était pour ça que nous éclations de rire.
Nous éclations de rire, l’amphi entier riait. C’était tout un spectacle philosophique.
Alors, il est resté à tout jamais entre nous, sa phrase que nous sortions dans nos conversations au café, « ne me discutez pas ! ». Tous nos copains riaient avec l’insouciance de nos jeunesses.
Ces deux centres de ventes aux encheres m’ont répondu et les experts m’ont dit qu’en dépit de la qualité indéniable de mes toiles et qu’il était évidente la trace de Lhote et de mon père, ils avaient l’interdiction jurdique d’acheter des atelirs des peintre vivants !
Or étant donné que ma gloire post mortem m’indiffère au plus haut point…
POUR SAUVER LA TOMBE DE MAMAN D’UNE AFFREUSE VIOLATION, ET QUE SON CERCUEIL NE SOIT EXHUMEÉ ET JETÉ A L’INCINÉRATION COMME UN MISÉRABLE SAC-POUBELLE , JE ME SUIS RABAISSÉE FACE À UN INFÉRIEUR.
JE LUI AI OFFERT DEUX DE MES TOILES POUR LA VILLE DE PARIS EN ÉCHANGE DE L’EXONÉRATION DE LA CONCESSION PERPÉTUELLE DE LA TOMBE DE MAMAN.
SON REFUS PASSERA À L’HISTOIRE, JE VOUS LE PROMETS.
La Mort en France : Politique funéraire de la Terreur.
Parce que personne chargée des affaires artistiques en France n’a voulu me connaître, même à présent que pour pouvoir m’en sortir, j’ai été forcée à me faire violence et offrir une donation de deux de mes toiles pour m’acquitter du paiement de 8400€ de la concession funéraire « perpétuelle » de Maman, et que dans cette affreuse et humiliante situation où je me trouve, au bord de la punition qui légalement se fera par le moyen aussi totalement légal d’une lettre de cachet de la maire de Paris, qui ordonnera d’ouvrir la tombe de Maman, déjà construite par mes soins tout au long de 13 années pour la modeste somme de 17.000€, que par raison d’impossibilité de ma part survivant avec une retraite de 1010 € mensuels de payer à l’État 8400€ en une seule fois, la concession funéraire perpétuelle, de Maman restera donc impayée, si je ne vends de toute urgence deux toiles ou si je n’obtiens une dérogation gracieuse en vertu de ma thèse proposée dans mon essai, et mes efforts surhumains pour qu’elle ne soit pas ouverte en toute légalité, et son cercueil réduit en cendres, sont restés infructueux, parce que selon la loi funéraire française « c’est pour tout le monde pareil » qu’il soit un terroriste-délinquant ou une sublime personne qui a rendu des Services Éminents à la France comme la veuve du peintre Hernán Gazmuri, le délinquant et la sublime personne auront le même sort, leurs cercueils par lettre de cachet partiront à l’incinération.
Le peintre Hernán Gazmuri depuis 1983 a été reconnue OFFICIELLEMENT comme peintre de l’École de Paris et il est entré depuis, dans le Patrimoine de la France, sa veuve, elle a mérité le même sort qu’un délinquant, OFFICIELLEMENT, sa dépouille devra partir à l’incinération comme un minable sac-poubelle.
Il y a juste un mois que j’ai envoyé une lettre avec à l’intérieur mon livre La Mort en France : Politique funéraire de la Terreur, à un homme politique qui est chargé des finances de l’État, qui mieux que lui pour me donner une écoute et essayer pour ma part de résoudre honorablement cette situation funéraire.
J’ai attendu sa réponse et l’accord d’un rendez-vous, plus d’un mois j’ai attendu pour me décider de téléphoner à sa secrétaire, il m’est impossible de transmettre par écrit sa réponse. Une secrétaire qui représente une « haute figure de l’État Français » est à son image. Bien, cela épargne tout commentaire pour ne pas tomber à ce niveau de « bassesse humaine » , je ne me mettrais pas à leur niveau en vous racontant le malheureux « dialogue » où c’est la petite secrétaire la seule qui a parlé me disant que je n’aurai pas droit au rendez-vous ni de réponse écrite.
Ce monsieur que nous voyons à tout moment dans les médias donnant ses hauts analyses et bilans sur le déficit de la France dont il est l’expert et, officiellement mandaté pour ce fait, il m’a méprisée au plus haut point.
Son manque de savoir-faire et de savoir-vivre, je me permets de croire qu’il est VOLONTAIRE, il ne ferait pas de même avec une personne qui lui ferait peur se conduire de la sorte.
C’est la déplorable situation de notre France actuelle, les nouveaux riches et les parvenus sociaux, pour plus de parcours Sciences Po et de l’ENA qu’ils aient, celui qui est né estropié méconnaissant des bonnes manières, il ne pourra jamais accéder aux plus hauts niveaux de la bienséance et de mœurs et coutumes de la bonne société.
C’est par ses actes que je les juge non par leur « classe », ce sont eux-mêmes qui, par leur comportement corroborent cette sélection de classe si combattue, je dois me rendre à l’évidence que ma croyance politique dans laquelle j’ai été éduquée et où je suis née, ces idées sont fondées principalement sur une théorie politique toujours bienveillante pour qu’au sein de la Cité, une structure politique soit généreuse et qu’elle privilégie l’aide aux pauvres et démunis, les méprisés de la société, or au regard de ceux qui devraient représenter ces idées et les pratiquer, je constate que ces idées que j’avais faites miennes dès mon adolescence sont totalement inopérantes en France et c’est un échec de plus que je dois apprivoiser comme une de mes multiples erreurs de jugement et à la fin, des erreurs de jeunesse que j’apportais en France et si mal gardées dans mes bagages de malheureuse immigrée.
Cette figure si connue m’a méprisé de la hauteur de son poste de représentant de la République laïque, et je publierai publiquement ma lettre.
HOMMAGE A MON MAÎTRE HERNÁN GAZMURI
Cette fausse figure politique n’a même pas eu la décence de répondre à ma lettre et m’a refusé ma demande de rendez-vous.
Ceux qui me connaissent ne me respectent pas, et les derniers que je classe dans la catégorie de pitoyables ignorants de l’essentiel, ne pourraient croire à une seule ligne qui décrit ma trajectoire sur l’héritage que je représente, ce sont eux les perdants, croyez-moi, dans ma misère dans laquelle ils m’ont réduite, c’est vrai qu’ils sont gagnants certes, mais en me laissant à la marge, je ne me suis pas réduite au néant en matière d’art pictural et littéraire et, c’est chez eux qu’après leur passage par les bureaux calfeutrés de l’État et qu’après leur mort, il ne restera plus rien ; leur bannissement se fera automatiquement parce qu’ils sont des « incapables » sur toute la ligne, le domaine de la connaissance est le seul lieu l’on n’improvise point.
J’ai l’avantage d’être formée et très bien formée par des anciennes théories de la peinture qu’à présent personne ne connaît et plus grave encore est que ces théories personne ne veut savoir de son existence, d’une part ces théories les laisseraient comme des fanfarons à abattre du monde intellectuel parisien, et d’autre part, arriver à comprendre et s’apprivoiser de ces merveilleuses théories que j’ai en moi dès mon plus jeune âge, exige une vertu méconnue qu’à cette époque où c’est uniquement l’argent qui prévalait, les laisserait incapables d’une pratique sacrificielle dans la vie de tous les jours.
Il faut de l’héroïsme pour s’adonner à l’art pictural sans rien obtenir en retour et en survivant dans la misère, car pour moi l’artiste-peintre que je suis et poète, j’analyse ce monde avec la riche perspective qui me place dans un lieu de privilège que les nouvelles générations qui n’ont pas mon âge, ne comprendront jamais.
Je vais reprendre avec légitimité les mots de Comte-Sponville, moi si, je m’approche de la mort, mais je ne me sens pas du tout « légère » !
Cette légèreté dont il parle, n’est pas métaphysique, loin de là
La légèreté métaphysique provient d’abord d’une tranquillité matérielle.
Pour parvenir à la légèreté métaphysique d’un philosophe ou d’un artiste, il faut que toutes se préoccupations matérielles soient résolues.
Il peut se la permettre sa legéreté, grâce à son argent, or personne ne dit que c’est uniquement l’argent qui accorde de la légèreté, de l’indépendance et le privilège de ne pas se voir obligé à rien demander aux inférieurs et cet élément à qui j’ai commis l’imprudence de demander un troc pictural et funéraire passera à l’histoire par son refus.
Cet élément au visage humain télévisé n’est qu’un inférieur.
Je ne veux pas tomber dans une grandiose didascalie.
Je finirai plus tard mes CONCLUSIONS.
CARMEN FLORENCE GAZMURI CHERNIAK