CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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LA JUSTICIA

30 juin, 2022 (09:08) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

          

             LA JUSTICIA

 

 

 

«[…] ¿Un individuo es pernicioso? Pues se lo liquida y se acabó. Eso es lo que yo llamo una buena acción. Piensen cuanto peo es para la sociedad que ese individuo siga destilando su veneno y que en vez de eliminarlo se quiera contrarrestar su acción recurriendo a anónimos, maledicencia y otras bajezas semejantes. En lo que a mí se refiere, debo confesar que ahora lamento no haber aprovechado mejor el tiempo de mi libertad, liquidando a seis o siete tipos que conozco.

Que el mundo es horrible es una verdad que no necesita demostración. Bastaría un hecho para probarlo, en todo caso: en un campo de concentración un ex pianista se quejo de hambre y entonces lo obligaron a comerse una rata, pero viva.

No es de eso, sin embargo, de lo que quiero hablar ahora; ya diré mas adelante, si hay ocasión, algo más sobre este asunto de la rata.”

                                               Ernesto Sábato

                                                EL TÚNEL

                                                  Pp. 61-62

                                             

 

ET MON PERE M’ENSEIGNA QUAND J’ÉTAIS PETITE…

27 juin, 2022 (10:55) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

   ET MON PÈRE M’ENSEIGNA

 

 

 

     QUAND J’ÉTAIS PETITE…

 

 

Ô combien précieux fut recevoir des parents artistes et uniques un enseignement hors norme et atypique !

Je vais vous raconter un passage de mon enfance qui m’est si utile à présent dans ma vieillesse et que je me trouve piégée en France.

Quand je suis née, papa lui a offert à Maman une cabane au bord de la mer, dans un magnifique balnéaire qui s’appelle El Quisco, il se trouve à côté de La Isla Negra que vous devez connaître car c’était le lieu de résidence du poète Pablo Neruda.

L’exigence de mon père pour y passer nos vacances, des très longs séjours au bord de la mer, c’était de ne pas avoir le confort de la ville.

Alors, non par manque de mayens, mais par principe, il n’a pas voulu installer l’électricité.

Dès l’arrivée du soir, Maman commençait le rituel de l’allumage des lampes de pétrole, là-bas s’appellent en argot « chonchones », alors, Maman s’affairait à dix-huit heures, avant que nous partions regarder le coucher du soleil, elle commençait son rituel de nettoyage de la mèche, remplissait le réservoir de paraffine, et nettoyait les paravents vitrés, une fois allumé, la puissance de la lumière était aussi forte qu’une ampoule électrique.

J’étais, encore très petite, alors, je ne comprenais pas ce qui avait décidé papa, pour cette création si originale de passer nos vacances sans électricité, nous étions les seuls à y vivre de cette atypique manière, tout le monde avait les mêmes commodités de la ville.

Alors, un jour, je lui ai demandé à Papa, je crois qu’avec un ton un peu réprobateur, quand je me rappelé de sa réponse assez courte et définitive.

« Papa, dis-moi, pourquoi tu n’installes pas l’électricité ici ? »

Alors, il leva ses yeux de son journal et très sérieux, me répondit :

Ecoute, Mozart a écrit toutes ses symphonies sans électricité ! »

 

Je continuais à cet âge-là, sans avancer beaucoup dans la portée si profonde de sa réponse, mais émue, j’ai acquiescé, car ce qui disait papa était toujours vrai.

Ces séjours au bord de la mer, furent décisifs dans ma formation.

A présent résonne la voix de papa, maintenant que je suis forcée à vivre déclassée, et d’ici quelques mois, je vais résilier mon contrat d’électricité, j’ai décidé de vivre sans électricité.

Personne ne pourrait de nos jours s’en priver, car personne n’a reçu comme moi, une éducation si riche, d’un papa artiste qui savait ce qu’il faisait pour l’éducation de « sa petite ».

 

Nadezhda Carmen Gazmuri-Cherniak

 

 

 

LA BARBARIE RECOMPENSADA CON LA LEGIÓN DE HONOR

18 juin, 2022 (10:58) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

¡ÁRBOLES PARISINOS SALVADOS!

 

LA BARBARIE RECOMPENSADA

 

 

 

 

   CON LA LEGIÓN DE HONOR

 

 

 

« La mairie avait tenté de calmer le jeu
Ces futurs aménagements ont suscité l’opposition de plusieurs associations et personnalités. Une pétition lancée sur le site change.org, et relayée par le très populaire animateur de radio et de télévision Nagui, le journaliste Hugo Clément ou encore l’ex-patronne du Medef [le syndicat patronal, NDLR] Laurence Parisot, a rassemblé plus de 100 000 signatures depuis samedi.
Face à ce début d’incendie, la mairie avait déjà tenté de calmer le jeu par la voix du premier adjoint Emmanuel Grégoire, qui avait assuré samedi qu’« aucun arbre centenaire ne sera abattu ». Lundi soir sur Twitter, la maire socialiste Anne Hidalgo a partagé le message de Christophe Najdovski promettant d’abandonner tout projet d’abattage, sans distinction entre les arbres centenaires et les autres.
Les élus écologistes de Paris ont eux publié un communiqué, réclamant « que soit réexaminé l’emplacement de la bagagerie et des locaux » pour les employés, qu’ils souhaitent « déplacer sur des sites qui ne nécessitent pas d’abattages d’arbres »
SOURCE : L’opinion Mai 2022
« Anne Hidalgo, une écolo en béton» – la tribune de Sonia Feertchak
Par Sonia Feertchak

12 mai 2022 à 15h31

«Anne Hidalgo, une écolo en béton» –
Alors que l’abattage d’arbres au pied de la tour Eiffel fait scandale, c’est près de cinquante hêtres, marronniers, tilleuls âgés de plusieurs décennies et hauts d’au moins quinze mètres, qui ont été arrachés depuis l’automne par la Ville de Paris, dans le cadre du projet d’aménagement de l’ancien Hôpital Saint-Vincent de Paul. Aucun diagnostic phytosanitaire n’a justifié ce qui, en ces temps d’urgence climatique, relève d’une aberration. Mais la Mairie a pu agir en toute impunité parce que ces arbres étaient cachés (par le parc du monastère de la Visitation à l’Est, la Fondation Cartier à l’Ouest, les immeubles de la rue Boissonade au Nord et les murs de l’avenue Denfert-Rochereau au Sud). Des rues alentours, personne ne pouvait les deviner.

La maire de Paris se targue de protéger la nature. Il y a sept ans, à peine propriétaire du terrain, l’administration avait abattu un platane bicentenaire…)

 

 

Estimados Lectores de lengua hispana:

 

Hay que resaltar sin medida los hechos salvadores de escasas personas de gran valor que aún tenemos en Francia, acabo de encontrar este artículo de la escritora Sonia Feerchak.

Conjuntamente a ella, hay que rendirle honor al grupo que firmó peticiones, para que el programa de derribar los árboles centenarios de los alrededores de la Torre Eiffel sea abandonado.

Este programa de barbaría fue milagrosamente atajado gracias a este grupo salvador de personas sensibles e inteligentes.

Esta petición debió acompañarse de otra, en la que se exija que esta señora alcaldesa que dirige la alcaldía de París, la abandone por INCOMPETENCIA manifiesta, y que deje su mandato porque no lo merece.

Sus manos asesinas amenazaron con matarnos árboles más que centenarios que viven alrededor de nuestra Tour Eiffel. Esta señora ha destruido París y ha dejado la capital en la ruina estética y financiera.

Hay que darse cuenta de la gravedad de esta situación, y de la amplitud de la corrupción creada. Porque cada uno separado, no sacan ni el 2%.

Esto es hoy amparado por la paradójica alianza que yo llamo MAZAMORRA política, han llegado lentamente a construir la antítesis de lo que era antes “la izquierda francesa”, poco a poco se ganaron el descrédito social completo, ahora la MAZAMORRA política tuvo la idea “de unirse” en la misma mediocridad conjunta para hacerle frente al otro bando. Yo observo desde lejos esta inmundicia.

En un antiguo artículo que está publicado aquí en este, mi sitio literario de crítica social, lo encontrarán yo no me releo nunca, en él sugiero que pidamos “la dimisión” de esta señora alcaldesa. Los funcionarios son elegidos por voto libre, pero, díganme ¿qué se creen estos sinvergüenzas?

No han sido elegidos para ser premiados con la Legión de honor bien mal dada por sus hipotéticos logros y bien dudosos de la que aquí se llama la “meritocratie “, eso que por allá llamamos la lucha por subir de las plantas trepadoras, de los que no son nada y que gracias a la idiotez de la gente “suben” para destruir lo que otros han creado.

Es la obra internacional de los arribistas.

Un vicio internacional que si existe es únicamente porque son premiados los que no lo merecen y, la MAZAMORRA los hace creerse de ser lo que no son.

El día en que la sociedad entera les ponga frente a frente un espejo en el que se vean lo que son, simples usurpadores y mediocres, la sociedad dará un paso político hacia el progreso, por el momento hay que celebrar que francesas y franceses de valor hayan triunfado en esta batalla por salvar nuestros árboles. Les aseguro que pasé duros momentos interminables de sufrimiento pensando en el asesinato de nuestros arboles parisinos, árboles asesinados; si, porque un árbol es igual a un ser viviente.

Es el momento preciso para que tomen conciencia de esto y que lo vayan comprendiendo, justo ahora que estamos reventándonos de calor y que gracias a nuestros arboles silenciosos y salvadores, podemos respirar cobijándonos bajo su sombra apaciguadora.

 

Nadezhda Carmen Gazmuri-Cherniak

 

 

 

 

 

EXTRAIT LA MORT EN FRANCE: POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR- ESSAI

5 juin, 2022 (16:37) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

     LIMINAIRE

 

  « […] le fait d’adhérer à l’activité vitale élimine toute pensée de mort, et la vie humaine comporte une part énorme d’insouciance à la mort. ; la mort est souvent absente du champ de la conscience, qui, en adhérant au présent, refoule ce qui n’est pas le présent. […] la participation à la vie simplement vécue implique en elle-même une cécité à la mort. »

                                                          Edgard Morin

                                                   L’Homme et la mort

                                                                   P 74.

 

« Les hommes de Néanderthal n’étaient pas les brutes que l’on a dit.

 Ils ont donné des sépultures à leurs morts »

Eugène Pittard

Histoire des premiers hommes

 

Si vous êtes fortuné, si vous disposez des revenus confortables, si vous êtes laïque, ne lisez pas cet essai. Il ne vous est pas destiné.

Il est destiné aux autorités politiques de la France et il a l’intention d’éveiller les consciences de par le monde sur l’injustice et l’opprobre qui subissent les familles pauvres qui se confrontent au scandale de la Mort et, qu’au moment le plus difficile leur deuil, elles doivent faire face aux démarches funéraires ; l’injustice et l’opprobre que ces lois imposent aux survivants du défunt sont motif d’analyse dans cet essai qui les fait passer par une séance de rayons X,  le voici le sujet central de ce court essai. Mais l’analyse ne reste pas uniquement centrée sur les sommes exorbitantes exigées par l’Etat pour l‘achat d’une concession funéraire perpétuelle ; l’injustice dont ‘Etat en est le seul responsable est d’ordre pécuniaire, et elle se produit à partir des lois funéraires cadastrales qui sont imposées de manière uniforme à tous les citoyens, sans aucune considération sur leur solvabilité et leur statut vis-à-vis de leur inscription devant le Trésor Public. A partir du moment où c’est le Trésor Public, l’organisme de contrôl de l’Etat chargé de recevoir ledit paiement, la thèse ici proposée indique que les citoyens exonérés de l’impôt sur le revenu de manière pérenne et non transitoire, doivent légalement être exonérés de l’impôt í funéraire cadastral, leur octroyant la liberté, dans le cas éventuel où ils le veuillent, d’acquérir une concession funéraire perpétuelle exempte de paiement au Trésor Public.

La proposition ici demandée est la seule solution honorable, pour celles et ceux qui refusent la crémation, et qui veulent donner une sépulture perpétuelle à leurs défunts, l’Etat est appelé à faire justice ; justice  ontologique, justice humaine et organique, car le droit ici réclamé, inexistant pour l’heure dans les lois et décrets funéraires, est un Droit naturel de l’ordre le humain le plus absolu.

Cet essai est né d’une urgence, et l’urgence fut provoquée par un fait terrible, la mort subite de ma mère d’un infarctus mésentérique non soigné en octobre 2013.

Ce essai est né de la confrontation tragique dans laquelle je me suis vue passer à la trappe par les lois funéraires françaises qui profondément laïques traitent les morts comme des déchets desquels il faut se débarrasser très vite et  pour ce fait, inspirés dans leur seul pensée pragmatique exempte de sacré et de transcendance, le cimetière a été transformé en un simple terrain provisoire de transit vers l’horrible néant de l’incinération ou de l’acide  si vous n’avez pas des moyens pécuniaires pour assurer une tombe perpétuelle pour votre mort.

Cet essai est né de la nécessité de donner conscience aux hommes de par le monde de l’essence profondément injuste de la loi funéraire française, par son manque de respect vis-à-vis de ce que chaque français, chaque citoyen a droit d’exercer pour lui-même et pour ses morts ; l’Etat français IMPOSE une obéissance aux décrets funéraires qui se sont construits exclusivement sur le socle de l’argent. La défense de nos morts est liée inéluctablement à l’argent.

La laïcité, qui s’est introduite amplement avec tout son droit d’avilissement spirituel, elle nous exige le paiement d’un impôt funéraire exorbitant, pour les personnes sans solvabilité ceci est un scandale qui prend des proportions démésurées, or si vous si vous êtes croyant et de surcroît insolvable, vous vous verrez passer à la trappe, car seulement une certaine catégorie de croyants, moi je m’inclue dans cette catégorie, nous ne permettrons jamais ni la « reprise » d’une concession funéraire qui n’est que la violation assermentée du mort, et nous ne permettrons jamais l’incinération ou je jet l’acide sur  le cercueil de notre défunt en réponse au manque de solvabilité.

Les laïques et le fortunés ne subissent pas notre tragique problème funéraire. La loi funéraire française est construite dans un but d’égaliser dans une nouvelle guillotine les survivants des morts, les familles qui doivent se soumettre à une nouvelle épreuve qui fait suite au scandale de la mort qu’ils viennent de subir.

Nous devons vivre cette deuxième étape qui nous offre la France, le caractère transitoire, éphémère et profondément horrifiant de nous imposer des sépultures provisoires pour nos morts.

Cet essai dénonce l’hypocrisie de la loi de séparation entre l’église et l’Etat, car l’Etat français profite de nos morts pour extorquer de l’argent aux familles du défunt, comme moi-même je le suis à présent démunie et sans argent pour assurer une tombe perpétuelle à Maman. Je n’ai pu que leur payer une concession pour 10 années, et je dois trouver très vite le moyen de calmer les charognards avec ce qui me manque pour assurer la paix à Maman, la somme de 7680€.

Cet essai défend les familles qui ne sont pas solvables, mais qui sont paradoxalement croyantes et qui ne veulent pas qu’au bout de cinq années et une journée la tombe « provisoire » de leur défunt ne soit ouverte, le cercueil délogé, c’est-à-dire légalement violée.

Les survivants du défunt qui ne sont pas solvables seront traités par la loi funéraire française pareillement qu’ils sont traités dans tous les affaires de la cité : avec le mépris sociétal qui a pour but de lui faire se sentir coupable ; le pauvre doit savoir que c’est de sa faute de l’être, son destin de le rester et de ne plus pouvoir s’en défaire ; ce n’est jamais la faute de l’Etat, cette création grandissante d’une avalanche de pauvres, non, la faute de leur misère leur reviendra pour toujours. La société du mépris (Axel Honneth) a pris droit de cité dans les décrets funéraires français

Cet essai je le dédie à Maman et aux pauvres qui n’ont pas de voix ni peuvent exercer leur droit à la parole.

Les pauvres qui ne veulent pas que le cercueil de leur défunt soit profané et jeté aux flames…

[…]

LA MUERTE EN FRANCIA: POLÍTICA FUNERARIA DEL TERROR. ENSAYO EN ESPAÑOL PUBLICACIÓN SEPTIEMBRE 2022

5 juin, 2022 (08:13) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

LA MUERTE EN FRANCIA POLITICA FUNERARIA DEL TERROR ESPANOL PORTADA

 

      LA MUERTE EN FRANCIA:

POLÍTICA FUNERARIA DEL TERROR

 

 

ENSAYO

ADVENEDIZOS Y HEMATÓFAGOS DE SANGRE Y DINERO CONTRE LOS MUERTOS Y SUS FAMILIAS POBRES.

 

PRÓLOGO

 

En este ensayo la autora va de lo particular a lo universal, exponiendo los estragos personales que ha debido vivir y que no toman fin, para procurarse una concesión perpetua para su madre, fallecida en 2013 y da a conocer públicamente las dificultades vividas y que la persiguen hasta ahora mismo, víctima de la barbarie de la alcaldía de Paris, lo que la motivó para hacer un profundo y detallado  análisis, extremadamente bien documentado sobre las condiciones impuestas por el Estado francés en lo que se refiere a la ley y decretos funerarios; yendo de las tarifas exorbitantes que impone la comuna de París en la venta de las concesiones funerarias a las modalidades bárbaras de la “retoma legal” de las concesiones funerarias cuando el plazo de pago ya se ha cumplido.

En la segunda parte se analiza la intervención de las Pompas fúnebres que, a pesar de estar controladas por el Estado, actúan como vulgares comercios, imponiendo precios libres que las familias pobres se ven incapaces de asumir; la autora desmitifica la creación de la Alcaldía de Paris de entierros “low-cost” que son un fraude y burda mentira de “solidaridad”, la que deja a los muertos pobres en la misma categoría de los “muertos de la calle”.

Nada queda sin pasar por los rayos X:  precios de concesiones provisorias en “plena tierra”, la creación de terrenos especiales al fondo del cementerio para los muertos de familias “pobres”, los que no exceden cinco años y un día; la Alcaldía de Paris, dándose buena conciencia ante la nación y los ciudadanos inocentes de haber desterrado las fosas comunes, las remplazó por “concesiones provisorias” que no exceden cinco años.

 

La autora denuncia la alcaldía que impone una coerción criminal a las familias que no tienen dinero para pagar sus caprichos funerarios mercantiles, los que no tienen otro objetivo que el de succionar como hematófagos, dinero y sangre a las familias pobres y en duelo, las que deben aceptar que, por orden de la alcaldesa, el que abran la tumba y tiren el ataúd a la incineración, actuando como un vulgar basurero y que, el estatuto de los cadáveres que impone la ley funeraria francesa no sea respetado, para que la alcaldía en total impunidad, los transforme en vulgares desechos.

 

Critica cáustica y sin concesión de la utilización grosera de los muertos con fines mercantiles, los que pasan a la  basura, al incinerador o a que finalmente, recurso rápido, tiren ácido sobre el ataúd ; la alcaldía basada falsamente en sus leyes funerarias, creadas con un sólo objetivo, el mercantilismo funerario,  promueve y convence a los ciudadanos de que actúan en total legalidad; argumentando que en los cementerios faltan  terrenos,  de que los costos de manutención son elevados, para justificar  impuestos desmesurados e inaccesibles para las familias sin recursos; en esto la autora es irrevocable para condenar la bárbara ley estatal francesa; en páginas implacables de acusaciones, se desmantela una a una las mentiras del Estado y su flagrante desprecio para con los muertos.

 

 Luego de haber pagado con un esfuerzo fuera de serie tumba definitiva para su madre, por un total de 14.100€, tres inhumaciones, seguidas de tres exhumaciones, hasta la inhumación definitiva con la construcción de la bóveda funeraria,  para su madre y para ella misma, debió pagar a las pompas fúnebres, durante tres años, privándose de alimento, poniendo en grave riesgo su salud, y recurriendo medicamentos proteínicos, la autora se encuentra ahora amenazada de la violación legal de la tumba de su madre y de que su ataúd sea tirado a la cremación ante su imposibilidad de pagarle a la alcaldía de Paris los 7800€ que les debe aún, no poseyendo más que una jubilación de 900€.

Este ensayo postula una reforma funeraria radical en materia de precios y modalidades de adquisición de concesiones funerarias; dándole entera libertad a las familias que desean que la tumba sea inviolable y perpetua.

El Estado exige que la concesión sea pagada ante el Servicio nacional del Tesorero Público de los Impuestos del Estado, la teoría que propone la autora es la de establecer una ley de exoneración del pago de la concesión perpetua de manera exclusiva para los ciudadanos que son exonerados del pago de impuestos.

Las concesiones funerarias se pagan al Centro de Impuestos, este pago debe cancelarse en un sólo y único pago, sin ninguna posibilidad de plazo.

La falta jurídica reside en la no conformidad de la exigencia del pago de la concesión funeraria a los ciudadanos que son de antemano exonerados del pago de impuestos, este pago funerario es por esta razón capital totalmente errado e injusto, ya que el pago debe estar imperativamente en total acuerdo con los recursos personales del difunto y de su familia, acordándole la exoneración legal a la familia en caso de indigencia probada.

Este ensayo será enviado a todas las autoridades francesas y al HCDH, para que se tome conciencia universal de que los muertos merecen otro estatuto y de que este fraude que el Estado francés impone a las familias pobres y en duelo debe tomar un fin legal definitivo.

Próxima publicación en septiembre 2022

 

Este ensayo es seguido de un segundo volumen titulado:

 

3 AÑOS, 36 MESES, 1095 DÍAS: 400€.

 

 

LA MORT EN FRANCE: POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR / ESSAI PUBLICATION LE 16 JUIN 2022

4 juin, 2022 (18:27) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

LA MORT EN FRANCE COUVERTURE 

LA MORT EN FRANCE : POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR

 

« La véritable distinction de l’homme par rapport à tous les êtres vivants engendrés par la nature, c’est qu’il enterre ses morts et qu’il dirige son sentir, son penser, son imaginer vers la tombe »

Hans-Georg GADAMER

La mort comme question.  In. Langage et vérité

Cet essai propose une nouvelle analyse divisée en plusieurs chapitres sur les lois funéraires en France. Elle fait le parcours des modalités funéraires en vigueur, toutes inscrites dans les lois funéraires divisées en décrets ; ces lois uniformes sont établies dans les décrets cadastrales régies par les mairies, et contrôlées par le Trésor Public, organisme d’Etat qui n’est pas décisionnaire, mais qui reste dans un retrait bien calculé de contrôleur et il agit en simple receveur ; nonobstant, il impose une seule modalité de paiement pour acquérir une concession funéraire : paiement en une seule fois et par chèque banque.

L’auteur révise en détail les étapes qui doivent suivre les familles en deuil pour accomplir les deux principales étapes funéraires, d’abord signer un contrat auprès des Pompes funèbres, et parallèlement l’acquisition d’une concession funéraire.

Le conflit se pose en France uniquement pour les familles désargentées, et pour les citoyens seuls et démunis qui doivent programmer leurs obsèques dans le dénouement financier le plus total. La Cour des comptes a déjà alerté le gouvernement sur la situation des familles, pauvres qui doivent faire face à un deuil, dépourvues de revenus conséquents pour faire face aux prix exorbitants qui imposent les Pompes funèbres et leur commerce de la mort, il s’agit des rares familles qui refusent les concessions provisoires et qui veulent accorder à leurs morts une tombe inviolable. Mais le gouvernement reste sourd et inactif.

C’est dans un chapitre entier que Nadezhda dévoile le mensonge d’Etat.

L’État a éliminé les « fosses communes » et pour se donner une bonne conscience, il a eu l’idée d’instaurer les « concessions provisoires » pour une durée de cinq années et une journée, et la mairie de Paris a mis en place les enterrements « low-cost », deux modalités funéraires que l’auteur condamne comme un franc sacrilège contre le Mort, et s’insurge contre l’Etat qui ordonne de se plier à ses lois de la Terreur.

C’est d’après son cas particulier qu’elle insiste pour qu’il serve d’exemple et qu’un changement juridique prenne place en faveur des lois funéraires qui exonèrent les familles pauvres déjà exonérées de manière pérenne de l‘impôt sur le revenu, soient pareillement exonérées de payer la concession funéraire perpétuelle.

Elle choisit la voie la plus difficile, donner à sa Mère une tombe dans une concession perpétuelle, mais elle n’a pu s’acquitter que d’une petite partie, elle doit solder la somme qui lui reste à payer au cimetière, pour que la tombe de sa Maman devienne perpétuelle :7.800€, cette somme établie comme inaliénable permettrait que la tombe de sa mère soit mise à l’abri de la main assassine de la mairie de Paris qui ouvre les tombes des concessions « impayées !»

Payer cette somme devient pour elle une entreprise insurmontable ; la voici la somme nécessaire pour que l’avidité funéraire mercantile de la maire de Paris, ne porte pas le coup final de son ignominie contre la tombe de CLARA, qu’elle s’apprête déjà à déloger, passant par toutes les étapes comme un avide corbeau, qui commandera aux fossoyeurs d’ouvrir la pierre tombale, ensuite ouvrir les deux caveaux, et aller au fond pour monter le cercueil de sa Maman, et finaliser son crime.

Elle a été élue maire de Paris pour le détruire, le salir et le laisser en faillite, et en fin déloger les morts, il sera ainsi qu’elle le décidera, selon son caprice, ou bien lui jeter de l’acide ou bien l’envoyer au four d’incinération ; les ossuaires ?  C’est un autre mensonge d’État, c’est du pipeau administratif de la mairie.

Cette mairie la menace d’ouvrir la tombe et déloger le cercueil de sa mère, où Nadezhda a déjà construit un caveau de deux places et une pierre tombale, entreprise qu’elle a déjà faite seule avec ses faibles revenus d’une retraite misérable, par le moyen de sacrifices indicibles qu’elle a enduré pendant trois années.

La Thèse de Nadezhda ne prend sa place et ne sera comprise que pour ceux qui maintiennent le lien pérenne des morts avec deux composantes aussi graves l’une que l’autre, la première attachée aux lois de la Cité : le Droit naturel, le droit des Morts est un droit naturel et organique qui doit être reconnu au sein des lois cadastrales indépendamment de ses moyens pécuniaires des défunts et de leurs familles.

 La seconde composante analysée est attachée au lien sacré des morts avec le Divin.

 Il s’agit d’octroyer à nos Morts un droit naturel qui devra être respecté au sein des lois de la cité,  ensuite, il doit être  accepté comme incontestable le droit organique entre le défunt et le survivant, sa famille, ils ne forment qu’un seul être pour l’éternité, c’est sur cette thèse qui est écrit cet essai ; elle ne fleurit que sur le terrain du sacré, celui d’Antigone, des religions monothéistes qui dans leur origine, avant leur soumission à la laïcité, ne cédaient pas aux exigences de la déconstruction de la post modernité. Le fondement de sa thèse est un cri de révolte pour qu’une loi d’Etat vienne au secours des familles qui démunies, en dépit de leur pauvreté, veulent donner à leurs morts une sépulture digne, cela veut dire le droit de les enterrer dans une concession perpétuelle gratuitement.

L’Etat se dédouane de toute responsabilité et oblige aux familles à l’asservissement de la laïcité uniforme, la liberté s’arrête aux portes des cimetières, où faute d’argent pour payer à

L’Etat la « concession perpétuelle » les familles doivent accepter que les mairies ouvrent les tombes et délogent les morts comme des locataires mauvais payeurs.

Nadezhda enverra cet essai aux autorités susceptibles d’entendre son cri de révolte.

Elle ne permettra sous aucun prétexte que la mairie de Paris poursuive son crime contre elle et qu’à présent s’apprête à porter atteinte aux repos éternel qu’elle a donné à sa Mère en octobre 2013 dans un cimetière parisien où avec des sacrifices inimaginables a construit une tombe pour sa mère, faite d’un caveau pour deux places qu’elle a acheté sans l’aide de personne. La concession prendra fin et elle doit débourser 7800€ pour que la tombe de sa Mère devienne perpétuelle.

Sa thèse propose une nouvelle Loi funéraire qui exonère aux familles qui ne se sont pas imposables, pour qu’elles soient également exonérées de payer au Trésor Public, la concession perpétuelle.

Le monde entier devra prendre connaissance de l’abjecte persécution que la mairie de Paris programme contra la sépulture de sa Mère : CLARA.

  • Ce livre est suivi d’un deuxième volume.

3 années, 36 mois, 1095 jours: 400€ mensuels. Ma torture funéraire française.

Publication prévue en septembre.

 

 

 

RÉFLEXIONS SUR LA MORT ET UNE PETITE FEMME ASIATIQUE

31 mai, 2022 (17:55) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

  

RÉFLEXIONS SUR LA MORT

 

 

Première partie.

 

 

Chers Lecteurs,

 

Réfléchir sur la mort c’est réfléchir sur la vie.

Dans le seul sujet dans lequel nous n’étions pas d’accord Maman et moi c’est sur la mort. Sur ce sujet, je m’entendais de manière absolue avec mon père.

Mama riait…

Quand j’étais au seuil de l’adolescence, avide de lectures philosophiques, j‘ai dit une fois à papa : « papa tu sais, nous ne devrions jamais mourir, nous devrions être éternels »

Alors papa leva sa tête de son livre, me regarda très surpris et prononça ces mots :

« C’est ainsi, c’est ça la vérité, tu dis la vérité ma fille, tu es comme moi, tu es de la même race que moi »

Mais, en passant par le temps, je découvre que ni papa ni moi-même nous n’avions raison, c’est Maman qui avait raison.

Inutile de se révolter.

Inutile d’écrire, parler, discuter, et encore se révolter.

Je me refusais à me rendre à l’évidence, comme si en m’opposant à la mort, j’allais prolonger la vie et faire reculer la mort.

Enfin toute mort « naturelle » peut s’intégrer, la seule mort indicible et insupportable est la mort provoquée par la main de l’assassin, seul dans ce cas là la Mort est autre « chose ».

Avec le recul absolument nécessaire pour approfondir les dégâts dévastateurs d’un deuil, on découvre qu’au fait, il n’y a pas de grand différence dans le vécu immédiat, qui brûle et laisse le cerveau incandescent et le corps en état de mutilation, avec les métamorphoses physiques et dans la psyché, qui s’installent après le choc ; pour passer ensuite à une dormance, et rester sinon dans l’état végétal, qui n’est pas pour autant insensible, les plantes et les arbres ont une vie particulière et sensible, mais nous passons vers le changement, celui qui ne peut se transcrire en phrases philosophiques, et qui est de la simplicité d’un poème.

En relisant Gadamer, avec la pensée de vieille et non de l’adolescente qui débutait dans l’exercice de la pensée, je remets tout en question.

J’avais le livre, mais je l’ai perdu dans un de mes déménagements, il est maintenant épuisé, j’ignore pourquoi des œuvres de cette importance disparaissent et ne sont plus rééditées, une maison d’édition d’une large tradition comme Gallimard, se contente avec nonchalance de nous dire : « le livre est épuisé », un contresens culturel en France, mais les contresens culturels sont ici si nombreux  qu’à la fin nous devons aller former les rangs des mécontents en silence, ce lieu où les commerçants de la culture nous placent, la morosité de l’acceptation.

J’ai dû attendre pour l’emprunter dans une bibliothèque parisienne. Tout ici est question d’attentes…

Il va de même avec la mort, le grand penseur qui est Gadamer, propose d’accepter la vie, dès là nous accepterons la mort. Mais étant donné que le problème de notre angoisse ontologique nous ne pouvons nullement la résoudre, mais seulement la vivre, la proposition très philosophique qui est la sienne, reste très improbable pour moi, j’admire sa méthode, mais je suis incapable de pouvoir la suivre, quand bien même l’aporie nait à partir du moment où sa thèse et la nôtre de révolte, finissent toutes les deux pour constituer une grandiose aporie.

Mise entre parenthèses les grands ouvrages sur la mort, nous constatons que la profondeur de la connaissance de la vie et ensuite de la mort, collée à elle de manière inséparable, en guettant à tout instant le moment ultime, les personnes les plus dépourvues de « culture », ne sont pas sans porter en elles une sagesse et une parole de vérité accablantes.

Il y a huit ans, dans le premier volume de mes Pensées Critiques, livre de 800 Pp. j’ai dédié un écrit à une petite femme fragile, d’un certain âge, seule, qui tout comme moi, elle se rendait à cette laverie pour laver ses vêtements. Je l’ai rencontré dans une sordide laverie publique à Paris, elle m’a fait de la conversation avec cette douceur aérienne qui ont les asiatiques, ils me ravissent, parce que ceux que j’ai rencontré, n’avaient pas de mauvaises pensées, ils se sont approchés à moi avec une spontanéité dépourvue de suspicion, elle m’a parlé comme si elle me connaissant depuis toujours, elle m’a tendu un morceau de pain avant de le rompre et manger et s’est mise à me parler, à me raconter de choses de sa vie et me confia ses pensées, il n’y a rien que j’aime de plus que d’entendre des mots, d’écouter quelqu’un d’intelligent, qu’on me raconte.…Elle  m’a tellement impressionnée que je ne l’oublierai jamais, à l’époque je venais de perdre Maman, j’étais dans la première phase de mon deuil qui ne prend pas fin, mais cette année-là c’était le début de mon deuil, j’ignore pourquoi les gens disent « elle fait son deuil », c’est absurde, on ne fait jamais le deuil de quelqu’un qu’on aime, et surtout pas de notre Maman ; ce deuil on le souffre, on le vit et on l’intègre, pour qu’il s’adhère à nous et, pour ne nous quitter plus jamais… Personne ne « fait son deuil ».

Cette petite femme fut une apparition, soudainement s’est produit cette rencontre si grave et si importante que je dû écrire, je l’ai intitulé :

 Une petite femme asiatique.

 

 Le voici :

 

 

          UNE PETITE FEMME ASIATIQUE

 

                                  Leçon de métaphysique

 

Il est déjà tard à Paris en plein automne, le soir, l’éclipse de lumière se fait acte très vite en hiver ce qui nous oblige à nous dépêcher dans nos affaires domestiques.

Assise, j’attends impatiente que la machine de nettoyage à sec finisse son cycle.

Je suis encore dans le quartier poubelle de Paris, le 19ème, papiers sales disséminés par terre tout au long des rues, l’air empeste, les gens se conduisent avec un irrespect qui me fait horreur, il faut marcher en faisant attention d’esquiver le coup qui même s’ils disposent d’un hectare pour marcher à l’aise, d’une façon inexplicable ils trouveront toujours le moyen de vous donner un coup en marchant comme des bêtes sauvages qui marquent leur territoire, elles le peuvent, elles le doivent ! c’est leur lutte pour leur vie ;  il ne me  reste qu’à prévoir de me mettre à l’abri un mètre d’avance pour descendre le trottoir et esquiver leur passage.

Dans ce quartier détestable, j’y suis encore prise au piège.

D’un regard stupidement hypnotique je reste devant le hublot noir et son tourner en rond brouillant, à l’intérieur mes manteaux d’hiver, noirs et usés sont en train de se nettoyer à sec, et l’air se fait irrespirable avec les odeurs à détergent et au désinfectant, la bouée met une couche blanchâtre sur les vitres, peu de gens sont à la boutique de la laverie, il sera bientôt sept heures, l’heure du dîner d’un samedi soir.

Je suis assise sur un des deux et uniques vieux bancs délabrés qui sont face à la machine.

Arrive une toute petite femme asiatique, vêtue de noir et met scrupuleusement son linge dans une machine, très soigneusement et avec grande parcimonie la remplit de savon et d’adoucisseur orange qu’elle apportait dans un petit bocal.  Une fois rempli, elle nettoie les bords de l’orifice de la machine avec une bout de papier très lentement. La met en marche et s’assied à côté de moi en me souriant.

Ses cheveux lisses et très noirs, coupés aux ciseaux et carrés, elle est si fragile et menue, en se faisant toute discrète, elle n’occupe que si peu de place sur son siège.

Elle ouvre un petit sac en plastique et commence à manger un des deux tout petits pains qui étaient à l’intérieur.

Une douce odeur à farine tiède sort d’entre ses mains, elle rompt doucement un petit bout et se tourne vers moi et me dit souriante, excusez-moi, j’ai faim… Mais madame, je vous en prie, bien sûr ! Mangez !

Elle mange apaisée, tranquille.

Et me dit : « quelle chance de laver les vêtements en machine, regardez mes mains » …Elle me montre ses petites mains avec de l’arthrose… « Je lavais

 Là-bas, tout le linge des enfants à la main… »

Je sais madame, cela doit être horrible, le martyre, je vous comprends…

On a bien de la chance de disposer de l’aide de l’électroménager… Elle rit doucement, et me dit : « il nous manquerait ici la table pour faire le repassage… »

Oui, je lui répondis, mais je préfère chez moi, pour avoir devant moi la télé !

Oui, c’est vrai… me dit-elle…

Je continue à soupirer d’impatience toujours en regardant le hublot qui indifférent accomplit son cycle machinal.

Je pense à maman, et je ne peux pas empêcher qu’un torrent de larmes n’affluent et n’arrivent à mes yeux, sans qu’elle ne s’en aperçoive je m’essuie avec un papier.

Elle me dit soudainement : « Voyez-vous, pourquoi existent-ils les hommes sur terre ? »

En récupérant mes esprits je lui répondis :

« Les hommes ? »

« Oui, l’humanité tout entière ! »

« Les hommes, nous, pourquoi existons-nous ?»

« Jusqu’à l’âge de 5 ans ça va mais après vient le lycée, les études, après les exigences des concours, après le travail, acheter une maison, les enfants, après les petits enfants…Après, on le sait, la maladie et la mort »

Je reste là stupéfaite.

Oui Madame, je l’ai toujours pensé, il aurait mieux fallu ne pas être né.

Si au moins on pouvait empêcher la maladie et la mort.

« Eh oui ! » Me dit-elle.

 « On ne vient sur terre que pour souffrir ». Me dit-elle.

Cette petite femme asiatique à la voix douce, aux mouvements aussi doux que sa petite figure qui n’occupe presque pas de place dans ce monde est plus savante qu’un chercheur de philosophie, je pense que le cursus de huit années de fac ne m’a servi à rien, que les professeurs sont remplis de pédantisme, que la vie n’est une grandiose blague qui n’a voulu que notre perte.

Cette petite femme minuscule qui certainement n’a jamais fait d’études sait plus qu’un universitaire, elle n’a pas eu besoin d’université, car son esprit est clairvoyant et fort éveillé, et sa grandeur humaine vient de son intuition, de sa sensibilité d’esprit, de sa grâce, de cette sagesse millénaire qui ont les asiatiques dans leur intérieur qui doit se transmettre avec le regard des mères orientales qui sans aucune prétention démesurée si propre aux européens, savent vivre sans se révolter, en acceptant les cycles que la nature leur impose. Parfois ils expriment leur douleur de ne pas pouvoir s’y opposer, mais tout comme cette petite femme asiatique, ils le disent sans révolte, sans haine, avec l’expression d’une simple analyse résignée.

Cette rencontre soudaine reste pour moi l’essentiel.

Je ne sais pas par quelle raison elle a voulu me le confier à moi, devant une sinistre machine de lave-linge, dans un quartier poubelle de Paris, oui, c’est la question qui est importante, le pourquoi a-t-elle cru bon de me parler dans ce moment d’attente.

Et, elle m’a confié une leçon de la plus haute pensée philosophique, sans jamais avoir eu entre ses mains un livre de Leibniz, elle a dit avec ses mots simples mais pleins de vérité : « pour quoi il y a-t-il des hommes ?

Il s’agit de cette devise philosophique formulée par Leibniz :

« Pourquoi il y a-t-il des choses plutôt que rien ? »

Le cycle de nettoyage de mes vieux manteaux noirs s’achève, notre conversation métaphysique aussi, elle me sourit, je lui réponds apaisée à son doux sourire.

Je prépare mon départ.

Elle se lève souriante et me dit :

 

« J’espère qu’on se reverra ».

 

Certainement Madame, lui dis-je.

Je le veux très fort.

Je rentre en me disant que j’aimerais tellement l’avoir comme amie, moi qui n’ai rencontré que des femmes dévoratrices, blessantes et féministes.

Combien de bien m’a fait cette toute petite femme asiatique avec ces mots savants, combien il fut douce une attente sordide, imposée par le domestique de ma vie de misère, combien ce bref passage par un courant des mots et de silence, il ouvrit sinon une réponse, puisque introuvable et impossible, elle me donna un apaisement si doux comme de la rosée, ce que je n’ai pas rencontré à la lecture de Leibniz, c’était déjà ça, un début.

 

 

In, Pensées Critiques

Paris, 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’UKRAINE : AU PREMIER RANG MONDIAL DE L’INDUSTRIE DE LOCATION D’UTÉRUS!

30 mai, 2022 (15:33) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

  LOCATION D’UTÉRUS

 

L’UKRAINE AU PREMIER RANG MONDIAL :

 

 

50.000€ à

 

 

70.000€ pour une mère porteuse.

 

LA GPA EN PLEIN ESSOR !

 

[…] Comme si la modification de l’expression des gènes pouvait se transmettre, remarque Stanislas Lyonnet. « Sans s’inscrire dans le génome » : il existerait des caractères qui ne seraient pas « héritables par l’ADN » mais seraient transmissibles quand même. Lesquels ? Comment ? Les recherches ne font que commencer. »

Des caractéristiques transmises sans l’ADN

Jusqu’à récemment, les généticiens en restaient là. C’était même le dogme : il existe une frontière totalement étanche entre le patrimoine génétique et l’environnement maternel.

« Le dogme est pourtant en train de se fissurer » poursuit Stanislas Lyonnet.

 Une étude a notamment été menée aux Pays-Bas sur les descendants de femmes qui avaient subi des famines à la fin de la Seconde Guerre mondiale »

 

Chers Lecteurs,

La maternité est et restera pour moi un sujet sacré que je porterai en moi jusqu’à la fin de ma vie, c’est pour Maman, mère aimante par dessus tout,  que l’acte de donner la VIE fut devenu pour ma construction ontologique de femme, un fait unique qui éveilla mon imaginaire, et mon admiration dévouée à ma mère.

La femme a reçu par la Nature cet avantage et mission qui la rend unique de par sa nature et de tout ce dont elle sera capable de « créer », de  tout dont elle sera ensuite capable de récréer,  une fois sa créature mise au monde, cet article comme tous les antérieurs et ceux que j’écrirai sont un hommage à Maman que j’ai admiré pour sa patience, son acharnement farouche pour me concevoir et me donner la vie malgré être âgée de 40 ans quand elle m’a mise au monde, en risquant sa vie et me donnant un dévouement jusqu’à la fin de sa vie, en dépit de son invalidité totale. Le cordon ne s’est pas coupé, et son allaitement ne s’est pas arrêté au cours de 60 ans.

Vladimir Jankélévitch a dit que l’ironie est un recours des faibles, alors, je vous prie, ne m’apportez pas rigueur.

Je viens de regarder difficilement et jusqu’à la fin un excellent reportage sur la ARTE, dédié aux mères porteuses ukrainiennes ; ce sont les autorités ukrainiennes elles-mêmes qui admettent que ce commerce de bébés, admis légalement en Ukraine est une véritable industrie commerciale en plein développement, nonobstant elle existe autorisée légalement depuis des années ce qui la fait entrer au premier rang mondial de « la gestation pour autrui »; l’Ukraine est le « pays des mères porteuses » où les femmes françaises et allemandes s’en servent en premier lieu. Un catalogue expose diverses « formes et modalités de contrat strict » profondément ancrée dans la loi qui stipule des clauses à respecter que d’être violées par la mère porteuse, peuvent la conduire à des années de prison. Les 70.000e ne sont pas payés pour une bagatelle !

J’avais déjà regardé un autre reportage sur les mères porteuses ukrainiennes, mais c’était avant « l’opération militaire spéciale de la Russie » mais les journalistes ne montraient dans les entretiens que les mères porteuses elles-mêmes qui exposaient leurs motivations, et la manière comme elles dépensaient les sommes gagnées avec la location de leurs utérus.

Le plus marquant de leurs déclarations était ce « détachement » charnel monstrueux, entre ce fœtus qui n’était pas le leur, par rapport à leur psyché et leur corps, j’ignore si leurs déclaration étaient fabriquées, si elles étaient conditionnées par l’argent récolté où si d’entre elles la seule valide reste, ma théorie intime, que chacune d’entre elles est un monstre dégénéré, une femme-monstre, qui est devenu pour le monde entier, l’exemple vivant de la fin de notre civilisation.

Cet article prétend démontrer, que la réussite de l’Ukraine faisant de la location d’utérus son industrie commercial de pointe, après le blé, doit être qualifié sur le plan anthropologique, de viol contre l’humanité, car avec cette pratique de gestation pour autrui, l’Ukraine change le cours naturel de notre espèce, l’Ukraine est devenue un pays  modèle de ce viol et du point de vue strictement humain, le moteur perturbateur de notre psyché ; l’Ukraine remue avec cette monstrueuse pratique les tréfonds de notre constitution humaine. Je suis dévastée.

A la fin du programme je ressenti le besoin d’un remontant, je ne bois jamais une seule goutte d’alcool, je n’avais pas de café, j’ai dû me contenter d’une tasse de thé.

Alors, à votre santé !

Je me suis mise à écrire, et il m’est sorti ce bref article.

Ce qui m’a toujours inquiété et éveillé ma curiosité est de savoir si les spécificités génétiques de la mère porteuse pouvaient être transmises au fœtus qui n’est pas le sien, les théories scientifiques assurent que l’ADN n’est pas transmis, cependant d’autres éléments sont transmis, je reprends les mots du Professeur Stanislas Lyonnet sont inquiétants quand il affirme que quand bien même le génome n’est pas modifiable, « le dogme est en train de se fissurer »

« Sans s’inscrire dans le génome » : il existerait des caractères qui ne seraient pas « héritables par l’ADN » mais seraient transmissibles quand même. Lesquels ? Comment ? Les recherches ne font que commencer »

Cette phrase du Professeur S. Lyonnet : le dogme est en train de se fissurer m’effraie et concorde avec mon intime conviction : la GPA est une monstruosité vérifiable, et fait de l’Ukraine un pays maudit, car  réceptacle  des femmes dégénérées, des femmes dénaturées, des femmes capables de louer leur utérus se prostituent en donnant  leur intimité la plus absolue à la location, ceci est un outrage indigne à la femme-mère qui est une bénédiction qui mérite le respect de l’humanité, par ce fait même, ce pays ne doit jamais être admis dans la UE.

Nadezhda Carmen Gazmuri-Cherniak

 

 

 

 

  • ANNEXE
Source de ma documentation : Article de l’OBS. 18 novembre 2016.
Ce que transmet une femme à un embryon qui n’est pas le sienOn se pose la question pour les mères porteuses. Pour ces couples de lesbiennes, de plus en plus nombreux, où l’une fournit les ovocytes, et l’autre porte l’embryon. Mais cette question vertigineuse concerne bien plus de femme[…] l’auteure de « Familles à tout prix » (Seuil, 2008) de raconter une patiente musicienne qui a reçu un don d’ovocytes et joué du piano durant les neuf mois, dans l’espoir d’avoir une fille musicienne. Une lubie inutile ?Pas totalement, explique Laurent Salomon :« Le fœtus modèle et développe son cerveau, qui est le support de la plupart de ses réponses comportementales, avec l’environnement qu’il a durant la grossesse. »Il peut s’agir des voix, des sons, des langues qu’il entend dans le ventre. D’ailleurs, poursuit le médecin, dès sa naissance, l’enfant répond de manière différente à la langue entendue durant la grossesse. Il développe également une certaine sensibilité aux sons – agréables ou désagréables – qu’a entendus la femme qui l’a porté.Cela va même plus loin. Le fœtus sent si ces sons, odeurs, ou autres, déclenchent du plaisir – ou de la peur – chez la femme qui le porte (en fonction des endorphines qu’elle produit). Résultat : « Le fœtus se sentira lui-même bien – ou mal – dans ces mêmes situations. » Il fabriquera les mêmes associations, au moins durant un certain temps Mais peut-on aller plus loin ? Au-delà du temps de la grossesse, le fœtus hérite-t-il d’un peu du patrimoine de la femme qui le porte ?Les gènes ne passent pas par le ventre. Génétiquement, la mère porteuse « ne transmet rien, sauf scoop à venir », répond Stanislas Lyonnet, professeur de génétique à l’université Paris-Descartes :« Le patrimoine génétique de l’embryon est déterminé à la conception. Quand l’embryon s’implante dans l’utérus, il a tout ce qu’on peut imaginer de patrimoine génétique. Le contact avec l’utérus maternel n’a pas d’influence. »Pendant la grossesse, le génome connaît certes des transformations, mais celles-ci ne viennent pas des échanges « materno-fœtaux », comme on dit. Lors des divisions cellulaires, les erreurs de recopiage sont « archibanales », tout simplement.L’environnement n’a donc pas d’influence sur les gènes de l’embryon. En revanche, il peut en avoir sur la manière dont ceux-ci « s’expriment ».Pour se faire comprendre, Stanislas Lyonnet propose une comparaison : le génome est comme un clavier, toujours le même, mais il peut servir à jouer différentes partitions. En fonction de ce que mange la mère porteuse, de ce qu’elle boit, voire de ce qu’elle vit : « Le génome de l’enfant porté par la mère va être soumis à une situation nutritionnelle – en particulier, l’afflux d’acides aminés et de sucres – qui va faire s’exprimer certains gènes et en verrouiller d’autres. »Après la naissance, exposé à une nutrition différente, l’enfant va exprimer d’autres gènes en réponse, par exemple, à des apports caloriques plus riches en acides gras.Cette régulation génétique se déroule sans aucun changement de la séquence de l’ADN, mais avec des modifications « épigénétiques », réversibles, souvent temporaires.Des caractéristiques transmises sans l’ADNJusqu’à récemment, les généticiens en restaient là. C’était même le dogme : il existe une frontière totalement étanche entre le patrimoine génétique et l’environnement maternel.Le dogme est pourtant en train de se fissurer, poursuit Stanislas Lyonnet. Une étude a notamment été menée aux Pays-Bas sur les descendants de femmes qui avaient subi des famines à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les résultats se sont révélés étonnants […]

FÊTE DES MERES? EN FRANCE?

29 mai, 2022 (11:16) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

Nadezhda Carmen et sa Maman juste avant l’assassinat 0ctobre 2013 à Paris

 

 FETE DES MERES ?

 

      EN FRANCE ?

 

 

                                 « Ces villages misérables,

                                  Cette nature pauvre et nue…

                                 Terre natale de la patience,

                                  Le pays du peuple russe.

 

                                               TYUTCHEV

                                      Ces villages pauvres

 

Chers Lecteurs,

Le jour de la Mère est ce dimanche 29 mai 2022.

J’allume la télévision pour savoir si le Donbass …

La première nouvelle qui sort des journalistes est « le changement » radical opéré dans les écoles pour cette « fête des mères » à la française, dans la tendance effroyable de la déconstruction, ils enseignent dès la maternelle que cette fête dédiée à la Maman doit se métamorphoser en fête des familles homoparentales, monoparentales, fêtes des pères, etc., mettez à leur sauce tout ce que vous voulez.

Je ne vous dirai pas d’avantage, car j’ai un travail artistique immense, je suis déjà vieille, peu de temps me reste pour réaliser parfaitement tant de projets de peinture et d’écriture, l’art exige la perfection, et maintenant que je suis seule, sans Maman, je lui donne toute ma vie, toute mon énergie, et je ne compte pas finir ma vie en taule, je ne suis pas en Russie ni en Hongrie, alors SILENCE.

Ces bluffeurs de l’enseignement, ne savent-ils pas que personne ne peut se soustraire d’être né d’une mère, arrêtez vos supercheries !

La MAMAN doit être adorée, vénérée et fêtée tous les jours de notre existence, par-delà la vie et la mort.

Ce jour dans lequel les Français dédient à leur mère, comme de partout dans le monde, est une invention commerciale et mercantile.

Du vivant de Maman, au Chili et ici en France, nous arrivâmes ensemble, pour rire, je la comblais de cadeaux, une sorte de symbolisme.

La plus grande tragédie est de perdre la Maman.

La mort dite « naturelle », en supposant que la mort soit naturelle et non le scandale suprême qui doit supporter un être humain, devient indicible quand la Maman nous est arrachée par un « médecin Traître-Tant » et finie d’achever ensuite par trois confrères aussi assassins que lui.

Le meilleur héritage, invisible, qui me donna ma famille maternelle russe fut LA PATIENCE. Ma grand-mère la donna à Maman, Maman me l’a enseignée ensuite depuis très tôt dans ma vie.

Ma grand-mère russe était née en Russie le 8 mars 1895 et elle est morte à 106 ans.

Maman, créature musicale, silencieuse et d’une beauté émouvante, fut celle avec qui j’ai vécu sans aucune interruption 60 ans de ma vie, et sept mois dans son ventre, c’est fut de notre vie ensemble, dès les 25 janvier 1954 au jour de son assassinat, le 18 octobre 2013 à Paris, assassinée poar refus prémédité de soins.

J’ai une patience infinie.

Je sais qu’un jour le « docteur Traître-Tant », sera puni. Je sais que ce chef de service qui riait obscène et se moquait de son agonie devant le lit -cercueil, où Maman agonisait, il sera un jour puni.

J’ai une patience infinie.

Savez-vous ce que Maman m’a dit une année avant le crime ?

Elle avait 97 ans, nous étions à Colmar, quand en regardant par la fenêtre, assise sur son fauteuil « coquille » spontanément me regarde et doucement m’a dit :

 

Ma petite,

Tu sais ?

Moi c’est Toi

Et Toi c’est Moi

Sache que quoi qu’il arrive

Je serai toujours avec Toi.

 

Oui Maman, tu es et tu seras toujours avec moi.

Et, bientôt ensemble dans ta tombe.

Pour l’instant, j’ai encore à faire ici sur terre…

 

Nadezhda Carmen Gazmuri-Cherniak

 

 

 

VÍCTIMA Y VERGUËNZA

22 mai, 2022 (15:08) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

           VÍCTIMA

 

 

                   Y

 

       VERGÜENZA

 

 

Estimados Lectores:

¿Saben ustedes una cosa importante que no debe pasarse por alto? Hay un nuevo plan Marshal, éste no toma fin, hay una sola víctima.

Pasa algo así como ciertos inmigrados, son todos víctimas, los hay muy cultos y bien dotados, entonces pueden exigir todo lo que se les ocurra; son “¡muy independientes!”, pero el único problema es que la independencia que ellos reivindican es bien particular, deben darles armas, no tienen, en cambio exceden en coraje; parece que esto sirve de aval…

Nadie negará que son víctimas, no es nuestro propósito alegar algo evidente; el problema es que ahora exigen una “adopción” total; ese país es como un huérfano que busca acojo, se trata de una adopción bien singular. Los paquetes de ayuda desbordan y son copiosos. Sus necesidades son extensas como un pozo sin fondo, la necesidad es abisal y se eterniza.

Acabamos de ver en la televisión que ahora exigen donaciones de comida, les falta comida. Pero ¡son muy independientes!

Dado que el ser víctimas no es culpa de ellos, debemos alimentarlos también. Gastar tiempo en desmenuzar esta situación es una redundancia idiota, porque la sola palabra víctima lo dice todo, sólo que no se puede exigir que haya que desvestir a uno para vestir a otro.

Esa potencia mundial que los defiende al punto de ponernos en peligro de morir en un segundo con la bomba nuclear, puede darse el lujo de repetir su plan Marshal al infinito, pero Europa está en la ruina, no sé de dónde va a sacar Francia más armamento para alimentar su batallón Azov, aprovechamos para aclarar que AZOV no es nazi, no, se trata de ángeles que cantan en el coro de la iglesia ortodoxa los domingos, y en tiempo de guerra asumen el heroísmo patriótico, no soy yo la que lo dice,  es Ucrania que lo aclaró ayer en la televisión: así es que déjense de llamarlos nazis, los neonazis en Ucrania NO EXISTEN, es un problema óptico que sufrimos los occidentales, vamos a pedir una consulta para verificar si no padecemos todos de catarata que vemos nazis por todas partes. Tal como Vladimir PUTIN estamos todos paranoicos con el nazismo. Yo la primera.

Y, en cuanto a los dones de comida, vemos bien problemático el asunto, aquí los nuevos ministros están bien molestos y no saben cómo salir del lío con los pobres que no llegan al fin de mes, sin dinero para ir a hacer las compras de comida y esta catástrofe es algo que no se discute; qué vergüenza, ahora todo el mundo sabe que Francia aloja diez millones de pobres, ¡es un éxito político que sirve de ejemplo a toda Europa!

Ahora se les ocurrió que “los pobres” sin comida deberán recibir un cheque de racionamiento como en período de guerra, sólo que le cambiaron el nombre, ¡ahora se llama “¡cheque de alimentación!”

Es decir que estamos al mismo nivel en que se encuentra la víctima ucraniana, porque llegar al estado de no tener qué comer, es la vergüenza más absoluta que puede soportar un ser humano en un país europeo.

El gobierno, ideó el “cheque de racionamiento” de miedo de que salgan al tomarse la calles los “chalecos amarillos”, es por eso que tuvo la idea no de pedir una colecta a los países vecinos, no porque aquí no hay guerra, si ustedes creen lo contrario háganmelo saber.

Todavía no se ponen de acuerdo en la suma unos dices que será de 60€ el otro bando lo rebaja a 50€; no saben cómo alimentar a los diez millones de pobres franceses que ven los fines de mes como un verdadero fin de mundo.

Hay imbéciles que creen que Francia es una carta postal en que se muestran los hoteles de lujo, las grandes avenidas y creen que todos los franceses vivimos en edificios de estilo Haussmann, la imbecilidad en ese país víctima no tiene límite. Es por eso, por lo que no cesan de pedir, pedir y pedir; es algo irritante, porque el que todos los días llegue el mendigo a pedir, si no tienes nada te obliga a perder la calma, decimos que es irritante, por mantener el nivel de lenguaje lo más elevado posible, aquí las finanzas están por lo bajo, pero el nivel lingüístico debe seguir lo más refinado posible.

Este artículo no es una crítica, no, es una simple reflexión dominical.

Nadezhda Carmen Gazmuri-Cherniak