CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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L’ARC DE TRIOMPHE PROFANÉ : EXIGEONS LA LEVÉE IMMÉDIATE DE CET HABILLAGE MONSTRUEUX!

13 septembre, 2021 (07:20) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

Ode à Paris, toile peinte par Florence Gazmuri. Dernière héritière de l’Ecole de Paris.

 

 L’ARC DE TRIOMPHE PROFANÉ

 

 

  UN ATTENTAT   INSOUTENABLE

         ET CAUCHEMARDESQUE

EXIGEONS LA LEVÉE IMMÉDIATE

DE CET HABILLAGE MONSTRUEUX !

                         

Chers Lecteurs,

Ce matin les parisiens tout comme nous autres éloignées de force de Paris, nous nous sommes réveillés en recevant une gifle en plein visage et une poudre sulfureuse aux yeux qui  se remplissent d’épouvante et d’horreur face à notre Arc de Triomphe profané par un habillage grotesque qui souille entièrement notre Arc de Triomphe.

Cette vision cauchemardesque de profanation est la souillure réelle et autorisée par les autorités de la mairie de Paris qui ont donné le laisser passer à un crétin de premier ordre qui vient de terroriser l’art plastique en profanant sans vergogne un des symboles les plus beaux et sacrés de Paris.

Ce crétin qui lutte pour se faire passer pour un « artiste » et qui convainc la galerie d’arrivistes incompétents qui remplissent la Mairie de Paris nous dégradent une fois de plus Paris.

Cet attentat déshonorant pour Paris, vient couronner la candidature de celle qui commença la destruction totale de Paris, nous démontre encore une fois son incompétence et bassesse d’esprit, car elle et ses laquais sont ceux qui ont autorisé ce scandale ; ce scandaleux affront parisien devrait révolter tous les parisiens,  tous les français,  ils devraient se lever et crier en une seule voix  pour EXIGER la levée immédiate de ce monstrueux habillage déshonorant de l’ARC DE TRIOMPHE.

Je ne peux qu’écrire ce petit article et vous montrer une toile peinte il y a quarante années, c’était l’ode que j’ai voulu offrir à Paris, quand j’étais amoureuse de Paris, et avec ma peinture je lançais une ode plastique, un poème fait peinture qui florissait entre la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe.

La mairie de Paris précisément, détruisit mes rêves de jeunesse.

Ce matin crions ensemble à Paris pour qu’à notre Arc de Triomphe lui soit restitué toute sa beauté.

Il faut travailler pour  que celle qui nous a détruit Paris, ne sorte qu’avec un O% de voix dans les urnes !!!!!!!!

 

 

Nadezhda Gazmuri-Cherniak

Artiste-peintre. Dernière héritière encore vivante de l’Ecole de Paris

Fille et disciple du peintre Hernán Gazmuri (1900-1979) disciple d’André LHOTE, Hernán GAZMURI, peintre qui appartient depuis 1983 au PATRIMOINE DE LA France.

 La DONATION GAZMURI se trouve au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris :  www.hernan-gazmuri.com

 

  • Cette toile je l’ai offerte en cadeau, en paiement de son incompétence à une jeune avocate qui a perdu le procès en ma défense contre un imprimeur qui m’avait volé mes droits d’auteur. Elle se plaignait de ne rien recevoir comme paiement de l’Aide Juridictionnelle, alors moi, en imbécile à l’époque, je lui ai payé avec cette toile, en remerciements de son échec professionnel de piètre avocate.

À présent, question du destin, je suis en train de reprendre ce motif, je travaille une autre grand toile qui sortira de la vision déjà bien mure une vision de Paris où je n’ai vécu que des expériences de vie tragique.

 

 

 

TABLE DES MATIERES DU LIVRE -SCRIPT CLARA

12 septembre, 2021 (10:49) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

                               TABLE DES MATIÈRES

 

TITRE                                  p. 1

Bannissement                  P. 4

Citation                              P. 9

 

Avertissement

 De l’Auteur                      Pp. 11-12

 

Argument du livre

Et Pitch . L’infarctus

Mésentérique                  Pp. 13-16

 

Synopsis Maman            Pp. 19-20

 

PREMIÈRE PARTIE       P. 21-25

 

Personnages                   Pp. 26-27

 

Présentation

 Pour le cinéaste            P. 28-29

 

Le Début                          P. 30-31

Première                        

Maltraitance                

 

Dialogues                       Pp. 40-47

Une Journée

Ordinaire 2000-2013   

 

DEUXIÈME PARTIE     P. 48

Scène 1- 5

Jeu Temporel                 Pp. 49-53

 

Le samedi 12 octobre    P. 54-62

2013                                    

Dimanche 13 octobre     P. 63-69

2013                                     

3 h. du matin                    P. 70

D’infarctus

Mésentérique

S.O.S médecins

Dialogues

LA MORT                          P. 71-75                          

En deux Temps                 

Du 12 octobre au

18 octob

Scène 1 Jeu Temporel    

 

Flash-Back                         

Une visite de routine

Avec le D. Traître-Tant

2002-2013

 

Le lundi 14 octobre         P. 76

 

Scène                                   P. 77

Le matin à 11 h.

Refus de soins

 

Scène                             

2ème appel

Aux urgences UMP

 

Scène                                 P .88

Les ambulanciers          P. 70

 

L’Arrivée

Aux urgences de             P. 89-91

Hôpital D.

 

Le Couloir                        P. 92

Des urgences

Dialogue Assassin

N°4

L’arriviste                      

Et parvenue

Doctoresse E.T.

 

La Prison                       P. 93

De la Douleur

 

Sadisme et                    P. 96

Jalousie La Cible

Et Le Moobing

 

L’arrivée dans               P. 98-99

Le Hall du 5è étage

De médecine

 

LES CRIS                        P. 100

 L’Infirmière Cheffe

Contre Nadezhda

 

Votre mère ne vous    Pp. 105-106

N’appartient pas !

 

Faites la toilette          Pp. 107-109

à votre mère

Tenez !

 

Nécrose au Stade 1      P. 111

 

Prises de la caméra

Effets physiques          P. 112

 

Nécrose au stade 2      P. 113

PHOTOS

Mannequins de cire   

D’Italie.

La Nécrose-Jeudi        Pp. 114-116

17 octobre

 L’assassin N°2              Pp. 117-121

Le chef de Service Z  

Nadezhda                              

 S’évanouit

 

Le Téléphone                  P. 122

 Portable

 

Décharge                          P. 123-125

Appel aux

Ambulanciers

Je veux que Maman rentre

Mourir chez nous

 

La jeune fille voilée          P. 126

 

L’AASSASSIN N°2               Pp. 127

«Ha, Ha, Ha!

Votre mère n’est

Pas toute fraîche !

Ah ?, Ha, Ha, Ha»

 

Le Chef de Service             P. 128

Devant le lit d’agonie

La Barbarie absolue

 

LA MORT DE CLARA         Pp. 129-130

Les 5 spasmes de

La Mort

Appel aux ambulanciers   P. 131

TROISIÈME PARTIE           P. 132  

 

Retour à la maison             P. 133

Le Gardien                            Pp. 135-136

La Douleur

Le Taudis Le Certificat

Le Pharmacien                     Pp. 139-140

Lui prête de l’argent            P. 141

Pour les obsèques

Low-cost.

Chambre Mortuaire     P. 143-147

Le 18 octobre 2013

Le Cimetière                   Pp. 148-150

QUATRIÈME PARTIE    P. 151

Le Psychiatre                   P. 152

12 SÉANCES                       P. 155

Didascalies                       P. 156

Première Séance             P. 157-162

Novembre 2015

 

Deuxième Séance           P. 163-164

Décembre 2017

 

Troisième Séance            P. 165-167

Janvier 2016

 

Quatrième Séance           P. 168-170

Février 2016

 

Cinquième Séance          Pp. 171-172

Mars 2016   

 

Sixième Séance               Pp. 173-175

Avril 2016

 

Septième Séance            Pp. 176-178

Mai 2016

Salle d’Audience

Du Conseil du

 Désordre

 

Huitième Séance            Pp. 180-181

Juin 2017

 

Neuvième Séance           Pp. 182-183

Juillet 2018

 

Dixième Séance               P. 184-186   

Novembre 2018

 

Onzième Séance              P. 187-191

Décembre 2018

 

Douzième Séance             Pp. 192-194

Janvier 2018

 

Annexes                               Pp. 195

Destinés au cinéaste.  

Le Conseil du                     Pp.- 196-208

Désordre.

Chapitre I                            Pp. 209-232

Le Vérité

L’Aide Juridictionnelle                         

 La Ciguë    DIKE ?       

Ma condamnation

 

Chapitre II                            Pp. 233-249

Ma condamnation

En Première Instance

 

Chapitre III 

La Ciguë                                 Pp. 250-262

Quand l’avocat

Devient notre

Deuxième adversaire.

Lettre à l’avocat                    P. 263

Le Fantôme de                     Pp. 264-270

La Douleur

 

Pretium Doloris                 Pp. 271-291

 

Barbarie Française            Pp.  292-295

Portraits des 4                     Pp. 296

Médecins Assassins

Destinés au cinéaste

 

Portrait de                                    Pp. 297-307

L’Assassin N°1

Le docteur Traître-Tant

 

Portrait de l’Assassin N°2         Pp. 308-343

Le Chef de Service

De l’Hôpital D. et son action

Meurtrière contre CLARA

Portrait de                                     Pp. 344-345

L’assassin N°3

La doctoresse des urgences

 Docteur E.T.

 

Portrait de l’Assassin N°4          Pp. 346

Le Gastro-entérologue N.G.

 

CINQUIÈME PARTIE                  Pp. 347-361

Travail D’utilité

Publique

Pour une Réforme

Dans le Système

Hospitalier

Et pour une Réforme

Législative Médico-Pénale

 

PHOTOS DU BINÔME              P. 372

CLARA ET NADEZHDA       

 

L’enfance                                      P. 373

 

L’adolescence                              P. 381

 

La Jeunesse                                  P. 382-

 

La Vieillesse et                            P. 383-402

Le Handicap                            

Remerciements                          P. 403

C.V.                                                  P. 404

Du même auteur                       Pp. 405-407

Livres publiés et

Sa Trajectoire

Littéraire et picturale         

 

Table des Matières                    Pp. 408-415

PHOTO 2013                                 P. 416

JUSTE AVANT

L’ASSASSINAT

 

 

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IRRÉVERANCE AUX MORTS ET UN GOÛT DE FIEL- MON DEVOIR DE MÉMOIRE

9 septembre, 2021 (18:40) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

      IRRÉVÉRENCE AUX MORTS

 

 

 

             ET UN GOÛT DE FIEL

 

 Mon devoir de mémoire et un peu d’histoire.

 

Chers Lecteurs,

Je suis une Française d’adoption, je suis arrivée en France il y a presque quarante années, pour accomplir une « mission artistique », pour faire une donation au nom de ma mère, et rendre hommage au peintre Hernán Gazmuri en lui faisant acquérir la reconnaissance artistique qu’il mérite à côté de son maître André Lhote ; je suis arrivée à faire réalité cette mission en 1980 : www.hernan-gazmuri.com.

Nous sommes arrivées par nos propres moyens pécuniaires et je suis atterrie en France un jour d’hiver de 1980, pour faire de Paris ma ville d’adoption et mon point d’attache pour y vivre en tant qu’artiste. Les mafias m’interdirent toute forme d’épanouissement.

En dépit de cet anéantissement, je n’ai pas faibli et j’estime que dans l’échange obligatoire de droits et de devoirs qui nous  impose une adoption, j’ai accompli et respecté avec honneur ceux qui sont les miens, je continue à le faire, en revanche…

Depuis que ce gouvernement en marche a pris le pouvoir absolu, de par ses actions politiques, je me sens de plus en plus accablée, car elles ne cessent de galvauder la mémoire des morts qui ont acquis une place de privilège, celle que la France de jadis a réservé à ses plus éminentes figures qui forment l’élite de son Patrimoine culturel et que par leurs mérites intellectuels et leur courage, ils ont donné à la France sa grandeur et son rayonnement.

La mémoire de notre Jean Moulin et de notre André Malraux en est un exemple, ils sont ceux que j’aime le plus.

J’ai été la spectatrice ahurie et révoltée face à cet affront fait aux morts au Panthéon, et la banalisation des Invalides.

Par fortune un Sénateur et un écrivain se sont exprimés courageusement à ce sujet, parmi le silence de ses coreligionnaires et l’omerta imposée par les politicards de tous bords.

C’est en silence et retirée de cette société qui ne me convient pas, que je garderai un goût de fiel de toutes les actions que ce gouvernement a imposées comme novatrices.

Ce qu’il a parfaitement fait c’est de galvauder le respect et le souvenir sacré que l’on doit aux seules figures éminentes qui ont donné à la France sa grandeur ; figures devant lesquelles la Nation leur est redevable. Ces éminentes personnalités de jadis sont rares et l’élite française le sait.

La France leur a rendu le plus grand des hommages en leur faisant entrer au Panthéon pour leurs mérites et leur courage, c’est à eux seules que la Nation doit réserver ces places de privilège. Elles doivent rester rares et singulières.

Pour ma part ; c’est à eux seuls que je leur rends un hommage révérencieux, il est perpétuel, car dans ma jeunesse, ils ont formé le socle de ma formation française;

Je me suis octroyée en solitaire ce devoir de mémoire.

Une femme adoptée il y a déjà des nombreuses années par la France de jadis…

Nadezhda Carmen Gazmuri-Cherniak

 

 

 

 

EL QUISCO

8 septembre, 2021 (06:54) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

              EL QUISCO

 

 

 A mis soledades voy

De mis soledades vengo

Porque para andar conmigo

Me bastan mis pensamientos.

A mis soledades voy

  Lope de Vega

   (1562-1635)

 

Estimados Lectores de lengua castellana:

El Quisco fue mi balneario donde pasé mi infancia, adolescencia y primera juventud; mi padre construyó una cabaña naranja y se la regaló a Mamá cuando yo nací; mi padre, desde niño quiso ser marino, adoraba el mar, y lo primero que vi cuando comencé a caminar fue el océano del Quisco. Cosa curiosa es que mi nombre de familia paterno, Gazmuri, en vasco significa: de las salinas. Sin ver el mar me siento morir; desde que llegué a Francia hace cuarenta años que no puedo tomar vacaciones. Hace cuarenta años que no veo el mar. Ahora que estoy jubilada quiero instalarme frente al mar, y el poco tiempo que me queda antes de morir, me digo que merezco por lo menos estar cerca del mar; es lo único que quiero. Y aquí sigo insistiendo para irme a vivir definitivamente frente al mar. No bajaré la guardia hasta que lo logre.

La administración sigue negándome el derecho. Es el pago que recibo de Francia. La brutalidad de los administradores de pisos baratos que el Estado francés distribuye a los pobres es tan hermética como un sarcófago. ¡Hay que ver realmente lo que es un sarcófago!

Los alquileres baratos los distribuyen con criterios de “miserabilismo”, los motivos existenciales de artistas no entran en la competición, a menos que tengan el título de refugiados políticos. Es un nuevo título existencial que llega a tomar el lugar de título profesional.

¿Cuál es su profesión?

“Refugiado político”

Este nuevo pasaporte existencial abre todas las puertas.

Hasta las mafias se rinden y los dejan vivir en paz. Lo que no fue mi caso.

Yo no tengo ninguno de esos galardones miserables que hoy en día conmueven y ante los cuales el beneplácito mundial es unánime.

Al fin de cuentas no tengo nada para concursar en este país.

Me equivoqué y ahora lo pago caro. Yo quiero instalarme en una ciudad cerca del mar, pero nadie comprende; me preguntan “¿Y por qué quiere venir” chez-nous?” ¿Si no tiene ni familia ni amigos aquí?”

Con el término “chez-nous” los franceses me hacen sentir que yo no soy del país, que seré una eterna “extranjera”. Supongo que, a los inmigrantes, refugiados políticos, los franceses se guardan bien de decirles: “¿cuándo llegó “chez-nous”?

Mi recuerdo del Quisco se hace cada día mas presente; hace algunos años escribí un corto relato que se titula “La cabaña Naranja”. Este es distinto, me parece que es lógico, con la experiencia de vida el estilo cambia.

Cuando yo nací, el Quisco era un pequeño pueblito polvoriento, ese era su encanto. Solo las calles del centro de esta pequeñita ciudad de vacacionen, estaban pavimentadas. Nuestra cabaña se situaba bien cerca del mar, desde el ventanal del salón yo podía ver la línea azul del horizonte marino, allá lejos, donde el cielo abraza el océano. Mi padre plantó pinos alrededor de la cabaña, y los dos eucaliptus al fondo del jardín crecieron y tanto que, ante mis ojos asombrados, parecían tocar el cielo y con el viento su canto metálico se escuchaba hasta dentro de la estancia. Los pinos que de chiquitos dejaban aún la cabaña desnuda, se fortificaron, crecieron tanto que sus troncos poderosos protegían todo el borde del inmenso jardín, formando un cerco resistente, la sombra refrescante mecía nuestros largos veranos.  La cabaña naranja estaba entera rodeada de un amplio jardín lleno de arboles y flores variadas, los geranios multicolores eran los que yo más quería, los cactus inmensos me perecieron siempre una especie de planta curiosa y admirable, con sus verdes grisáceos y sus espinas protectoras. Las mañanas eran brillantes y luminosas, recuerdo que cuando el cielo estaba nublado, mi tristeza era infinita, porque en los días fríos, mamá me prohibía bañarme, de chica era tan frágil que caía enferma de cualquier cosa, entre varios apodos me llamaban “merengue”. En la playa mamá leía el diario, papá se quedaba en la cabaña jardineando, leyendo, escuchando música, y la Luzmira, nuestra ama de casa, que era una mujer como de la familia, salía al pueblo para hacer las compras y de regreso preparaba el almuerzo. En esa época no existían estas porquerías de cocinas eléctricas o a “inducción” lo único que existía en ese entonces eran los fogones a gas; las cocinas a gas son las únicas que dan un verdadero sabor a la comida, en fin esto no tiene nada que ver con lo que les estaba contando… volvamos a la playa. Había un hombrecito que pasaba vendiendo merengues y pequeños pancitos de huevo, envueltos en un mantelito blanco, bien dispuestos en dos canastos que él llevaba con esmero sosteniéndolos uno en cada mano; su estribillo al pasar vendiendo  era: “¡al pan de huevo, al rico de huevo, al rico merengue,  al rico de huevo!”. Él nos conocía, allí estábamos con mamá, en el mismo lugar de la playa, todos los veranos durante más de dos meses, y durante veinticinco años…ese vendedor de merengues y pan de huevo me vio crecer…cada verano fieles quisqueñas…

EL mar siempre frío era una delicia, yo no soporto el calor ni los océanos cálidos. Nací en el Pacifico. Aprendí a escucharlo, a sentirlo, a guardar su perfume. Su rumor nocturno llegaba desde la playa y nos rodeaba, cuando en el silencio apretado de la noche, desde lejos nos visitaba y con su rugido infatigable e incesante me despertaba; el mar era un miembro más de nuestra familia.

En la parte posterior de la cabaña había una noria llena de agua límpida, siempre transparente.  Mi padre fue el primer ecólogo, ya que creó una novedad, se negó a instalar la electricidad, él me dio la mejor lección de austeridad. En vez de apretar el botón par tener luz eléctrica, llegada la noche nos alumbrábamos con velas y con lámparas de petróleo que se llaman “chonchones”; alumbrar los chonchones era todo un ritual…Cada quince días, mamá los limpiaba lentamente, era toda una historia limpiarles la mecha. Los idiotas del pueblo hostilizaron a mi padre porque los árboles eran los únicos en todo el pueblo que crecían tan alto y los únicos que cambiaban la  uniformidad plana de la calle; la cursilería de esos arribistas como en  todas partes del mundo persiguen a aquel que se impone como  diferente a la masa.

Otro de los rituales de nuestros veraneos eran las fogatas que hacía papá con las hojas que amontonaba en un espacio reservado, antes de prenderla, cuando el sol comenzaba a hundirse en el mar, me llamaba:  “¡Carmen… ven, que vamos a prender la fogata!” […]

Mañana les cuento otro episodio del Quisco.

Nadezhda Carmen Gazmuri-Ch.

 

 

 

 

 

 

ET, QUEL ÂGE A VOTRE P’TIT?

6 septembre, 2021 (17:07) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

ET,  QUEL ÂGE A VOTRE   P’TIT ?

 

Une conversation entre l’assistante sociale et une « mère de famille nombreuse » un peu « décomposée. »

Dites-moi, combien d’enfants avez-vous ?

Cinq ? Tous mineurs ? scolarisés ?

Ah, vous avez deux qui ne veulent pas aller à l’école ?

Et quel âge ont les p’tis ?

12, 14, 16 ,17 et 18 ANS ?

AH ? ILS SONT TOUS EN PLEINE ADOLESCENCE ! et, dites-moi, lequel est celui qui vous donne des problèmes ?

L’aîné ?

C’est compréhensible, il est encore un enfant !!!… il est en pleine crise, c’est pour ça qu’il trafique, vole, est agressif, frape, ne va plus à l’école…Il lui faut « un suivi », je comprends, « chez-nous » l’adolescence dure très longtemps ; les p’tits s’y trouvent parfois jusqu’après la quarantaine, chez-nous parfois les ados font rejoindre leur adolescence avec l’andropause, voyez-vous, ne vous inquiétez pas, on  va vous aider, notre Gouv., aide énormément, il est généreux, solidaire, fraternel…Comme je vous disais, vous toucherez les alloc., pour lui et tous vos enfants, les alloc de rentrée scolaire et pour vous le RSA et l’APL, ça va…comme ça ? Bien sûr que vous êtes prioritaire pour un F5, vous êtes mère de famille nombreuse ! Vous nous avez fait de p’tis pour notre République laïque !!!!

 

Nadezhda Gazmuri-Cherniak

LA FRANCE ET LES ALLOC.

6 septembre, 2021 (12:02) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

            LES ALLOC ?  

 

 

 C’EST LA FRANCE   POST-MODERNE :

 

 NON, DIT LA PORTE-PAROLE,  SURTOUT N’Y TOUCHEZ PAS !

 

Les supprimer ne va pas résoudre le problème ! délinquance, drogue, dégradations etc., etc…

Nous ne sommes pas dans une caserne !

Nous n’allons pas revenir à l’époque de nos grands -mères !

En France chacun fait ce qu’il veut, nous sommes en liberté !

LA CAF VA CALCULER TRES VITE VOS DROITS 

COMBIEN D‘ ENFANTS AVEZ-VOUS ?

4 ? ET DEUX DÉLINQUANTS ?

 Ne vous inquiétez pas, LaReM paie.

C’est-à-dire le contribuable.

SURTOUT MAINTENANT, AVANT LES ÉLECTIONS !

Nous nageons dans un océan  déconstructiviste, mais dans le sens le plus négatif.

C’est le cirque politique de cette pauvre France.

 

Nadezhda Gazmuri-Cherniak

FAUTES PROFESSIONNELLES PARTAGÉES

6 septembre, 2021 (07:51) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

   FAUTES PROFESSIONNELLES PARTAGÉES

 

Chers Lecteurs,

Tout ce qi se passe au sein de cette drôle de société française, mérite que nous fassions une critique sociétale, par temps de préparation électorale, tout le monde s’agite, dit n’importe quoi et lance des prédictions, tout particulièrement sur celles liées à la pauvreté et lois en vigueur.

En répondant à une personne qui s’étonnait du montant misérable de ma retraite pour mon travail au sein de l’E. N.,je touche 400e au dessous du SMIC, il m’interroge…comment se fait-il que vous ayez moins du Smic ?

Je lui ai expliqué brièvement.

Alors, savez-vous ce qu’il me lance presque comme un reproche punitif comme si la honteuse retraite qui me jette l’Etat était de ma faute !?

« Allez travailler alors, du contraire vous n’allez pas vous en sortir ! »

« Travaillez au noir, occupez-vous ! « « 

Je suis restée perplexe.

Ou bien il est idiot et il essaie de se défendre, j’ignore de quoi, ou bien il a dans son for intérieur des pensées troubles, le fait est que je lui ai répondu ceci :

Vous êtes en train de commettre une grave faute professionnelle depuis votre profession ! Vous ne devriez pas dire une énormité pareille à une personne de 67 ans, je ne suis pas une femme du vedettariat qui, stupidement à ses 68 ans se fait passer pour une ado !

Soyons sérieux s’il vous plaît, personne n’envoie travailler à une femme de mon âge à moins qu’il soit sur un poste de privilège, l’enseignement et proche de notre résidence par exemple.

L’E.N. après toutes ses infamies faites avant l’année 2000, je lui ai demandé une « réintégration » juste après l’assassinat de ma mère ; j’avais 59 ans, l’E.N. me l’a refusée et m’a dit que j’étais déjà trop vieille et que je devais demander ma retraite, et VOUS, à mes 67, vous m’envoyez travailler ?

Il s’est troublé et n’a pas su quoi me dire.

Il est docteur généraliste!

Encore un autre!

Je ne suis plus allée à son cabinet.

A présent je sais me protéger.

Une ordonnance pour une boite de doliprane ne mérite pas un tel affront.

 

Nadezhda Gazmuri-Cherniak

RÉFLEXIONS DU JOUR

6 septembre, 2021 (07:00) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

      RÉFLEXIONS DU  JOUR

 

L’on devrait rester insensible aux idioties et mensonges qui lancent les politiques et intellectuels français, mais devant la bêtise, le mot est faible ; la vérité est qu’on ne s’habitue pas. Je viens de voir l’émission où monsieur Luc Ferry, affirme que les concours Capes et Agrégation, « sont extrêmement difficiles ».

Monsieur Luc Ferry, les concours sont une aberration, ils ne peuvent se substituer à la formation universitaire et aux examens. J’ai déjà développé le sujet. Les concours français devraient être supprimés et remplacés par un cursus universitaire sérieux, ce qui n’adviendra jamais en France, car les  Loges sont inamovibles ad vitam aeternam.

Monsieur Ferry, pour couronner ses éloges, ajoute que la nomination des professeurs se fait en toute égalité et transparence grâce au Service Public ; il ne s’arrête pas de faire l’éloge de son Education Nationale. Tout ce discours laudatif pour   écraser le projet politique qui voudrait que soient les proviseurs ceux qui nomment les professeurs, avec un risque de « copinage »

Alors, Monsieur Ferry, vous voudriez nous faire croire que l’E.N. n’a pas une Loge qui réserve ses postes de privilège aux candidats de leur entourage ?

Vous avez l’intention de nous faire croire que l’E.N. remplit son rôle avec déontologie ?

Je n’avais jamais connu, avant mon arrivée en France, un service public qui déborde un si haut niveau de médiocrité et d’injustices, je ne vous parlerai avec autant de conviction.

Les laquai de l’E.N.,  leurs inspecteurs, tels que des bourreaux, persécutent les professeurs  débutants et mal préparés non en connaissances, mais dans leur incapacité à contrôler l’indiscipline ; leur faiblesse à  maitriser une classe n’est pas de leur faute, mais due à l’absence de formation pédagogique universitaire. Les inspecteurs de l’E.N. accablent les jeunes professeurs jusqu’à les obliger à se suicider.

Pour ce qui est des concours, le développement exige l’écriture d’un livre.

N’osez pas, je vous prie de poursuivre votre éloge à une des pires institutions du « service public »

Qui va le croire ?

Les ignorants bien entendu, les autres qui adhèrent sont les professeurs qui ont « passé les concours » avec succès, et qui profitent de leur poste à vie confortablement et, en dernier lieu les personnes qui ne connaissent rien de ce que fait l’Education Nationale en catimini.

Si cet éloge à l’E.N. française était vrai, et je ne parle pas depuis la connaissance profonde que j’ai de l’E.N. ni par l’infamie qui m’a faite cette illustre institution française ; pourquoi ce brillant intellectuel nous a dit l’autre jour, dans le plateau de la chaîne qui l’invite toujours, qu’il avait emprunté de l‘argent pour envoyer sa fille faire des études à l’étranger ?

Pourquoi ne l’a -t-il pas laissée étudier dans le rayonnement de la bouillie sorbonnarde ?

 

Nadezhda Gazmuri-Cherniak

 

 

 

CLARA VERSION EN ESPAGNOL- REQUIEM POUR MAMAN ET CD

5 septembre, 2021 (17:10) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

                          CLARA

 

           VERSION EN ESPAGNOL

  

                                        ET  

 

        REQUIEM POUR MAMAN

  

    LA VÉRITÉ SUR SON ASSASSINAT

 

             PROLOGUE

 

« Partez ! Vous n’avez pas le droit de rester auprès de votre mère, vous devez comprendre qu’elle ne vous appartient plus, maintenant elle est propriété de l’hôpital ! »

Cris de l’équipe médicale du chef de Service assassin

                                                        Hôpital semi-privé

                                                 Paris, le 15 octobre 2013

 

                                                               A Maman,

                                           La créature la plus belle et               

                                 Remplie de bonté, lumineuse dans son silence musical

                                            Elle était un océan d’amour éternel

                                            A Maman, la plus talentueuse et

                              La plus sublime créature que Dieu n’a jamais créée.

 

 

Voici le nouveau livre de Nadezhda Gazmuri-Cherniak dans sa version en espagnol.

À l’attention de ses lecteurs de langue espagnole. 

Le  livre en français leur reste  illisible.

Il est accompagné d’un CD.

 

Ce récit ne donne aucun détail impudique, ne livre pas les noms de ces quatre assassins, ne jette pas en écriture de pleurnicheries déplacées, Nadezhda n’est pas la pleureuse qui demande notre compassion, non, elle ne veut qu’une chose, dénoncer le médecin Traître-Tant et ses trois complices, pour faire prendre conscience au monde entier que cet assassinat de sa Maman  fut commis avec la protection collégiale la plus abjecte et couvert de l’omerta la plus criminelle, et en même temps, elle voulu à l’époque, en 2013 jusqu’en 2017 ; que cet assassinat de sa Maman fusse enfin puni avec les sanctions les plus sévères prévues dans le Code Pénal et que ce délit d’assassinat fasse jurisprudence en vue de modifier  pour endurcir le code pénal en vue de changer la loi.

Clara, ancienne pianiste, maman de Nadezhda est la veuve du peintre Hernán Gazmuri, qui avant d’arriver en France en 1982, elle fait don à la France de son héritage pictural, l’œuvre capital du peintre, l’Hommage à André Lhote et Le Nu Jaune, la « Donation Gazmuri », qui arrive compléter les Collections de l’École de Paris au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.

Ce nouveau livre est le récit de l’exil volontaire et artistique de Clara et Nadezhda, unies depuis plus d’un demi-siècle dans un binôme mère-fille, et par une complicité artistique qui commença dans l’espoir et qui se termine par l’assassinat de Clara en l’année 2013.

Elles se trouvent piégées dans les affres d’une administration qui abrite des médecins assassins qui s’acharnèrent à les séparer dans les dernières années de la vie de sa Maman. Ils provoquèrent sa mort par refus volontaire de soins la martyrisant soumise dans une agonie indicible et barbare, parce que privée du seul sédatif qui s’imposait pour stopper ses souffrances : le sommeil profond.

Les médecins élaborèrent et achevèrent une abominable besogne assassine contre Clara qui s’est vue encerclée et jetée vers l’abîme d’une volonté médicale meurtrière qui la conduisit vers le martyre, l’agonie et la mort.

Clara s’est vue privée de soins, soumise entre les griffes de ces quatre médecins assassins. Elle demeura à leur merci, ils la firent agoniser dans des souffrances barbares qui restèrent cachées dans le silence étanche et criminel de tout le personnel complice de ce sinistre hôpital semi-privé de Paris.

Clara, pianiste d’exception d’origine russe et attachée à la culture française étant elle-même parfaitement bilingue depuis son plus jeune âge, suit sa fille dans son périple parisien pour l’accompagner dans son choix de faire de Paris leur ville d’adoption. C’est ainsi qu’elles fuirent le Chili dans les années 80 pour venir s’installer à Paris. Ce choix existentiel de s’exiler en France leur imposa de quitter leur confort matériel dont elles jouissaient paisiblement grâce au travail de toute sa vie qui leur laissa leur mari et père en héritage.

Mais, Nadezhda amoureuse de Paris, poète, et artiste peintre elle-même, décida fuir le Chili après la mort de son père, pour vivre en tant qu’artiste, mais ce désir existentiel se transforma en une quête jamais acquise tout au long de sa traversée parisienne. Diplômée de professeur d’espagnol, optimiste et pleine d’espoir, la société qu’elle rencontre est bien différente de celle qui avait connu le peintre Hernan Gazmuri dans l’atelier de Lhote. Ignorante de ce qu’était devenue la France du vingtième siècle, sans aucun lien spirituel, culturel et artistique avec celui qui rencontra son père à l’époque d’entre les deux guerres, elle n’imagine ni pour une seconde le destin adverse qui les attendait et, moins encore que le pays de la plus fine culture et détenteur des « Droits de l’homme » pouvait abriter de tels assassins au sein même d’une des plus nobles des professions : la médecine.

Nadezhda n’attachait pas d’importance au confort matériel et vendit tous ses biens, pour pouvoir s’installer en France avec sa Maman, elle se déposséda volontairement de l’héritage de toute la vie de travail qui lui laissa son père, et qu’elle le lapida pour réussir cette aventure.

Arrivées en 1980, elles subsistent de manière difficile et précaire du seul travail de professeur d’espagnol de Nadezhda, qui en dépit d’avoir poursuivi des études supérieures de Pédagogie pendant cinq années dans l’Université de Santiago, U.T.E. Institut de Pédagogie fondée par son père en 1942,   et ici  en France poursuivant des études  supérieures en Sorbonne qui aboutirent en une Maîtrise Mention Bien, D.E.A. et doctorat, elle  ne fut jamais titularisée, mais malgré cette adversité pécuniaire, elles restèrent toujours unies dans un binôme mère-fille indestructible qui fut toujours incompréhensible pour la majorité des français, parce qu’il représenta un mode de vie atypique, c’est pour cette unique raison qu’elles furent sanctionnées, critiquées, et c’est leur mode de vie qui se transforma en le seul motif des heurts avec l’administration  tout au long de ces treize années qui dura l’invalidité de sa Maman.

Dans ce récit, Nadezhda nous fait le parcours de toute leur vie parisienne marquée par les expériences tragiques que subit sa Maman au sein des hôpitaux, où elle eut deux maltraitances hospitalières dont la deuxième finalisa par la tuer.

Ce furent les médecins, conjointement avec le personnel soignant, ceux qui s’acharnèrent dans le refus de soins, la non-assistance à personne vulnérable et en danger, provocant son agonie indicible et sa mort dans des circonstances aggravantes.

Les quatre « médecins assassins » agirent impunément, en catimini, et se concertèrent collégialement non pour l’apaiser dans ses souffrances, mais pour l’achever dans une abjecte besogne.

Le MOOBING, l’abus de pouvoir est devenu une manière d’agir abominable, parce qu’assermentée, et approuvée par une mafia de médecins qui agit en toute impunité au sein des hôpitaux, et qui restent les gardiens non de la santé et du bien-être de patients, mais les gardiens de leur « protocole hospitalier » qui autorise leurs crimes, et qui demeure le meilleur garant de leur impunité, conjointement au Conseil du désordre.

Leurs crimes ils s’exercent avec cruauté et sans la moindre retenue. L’omerta est de mise. Le Moobing fut ici exercé contre la Cible qui était devenue Nadezhda qui exigea toujours pour sa Maman un traitement humain et adaptée à son handicap, car Clara était victime d’une invalidité à 100% et Nadezhda ne la quittait ni pour une seconde, lui consacrant toute sa vie et tout au long de ces treize années, car les handicaps graves sont pour l’heure volontairement ignorés par le « protocole hospitalier ». Ce « protocole »  non seulement il n’est pas à même de les prendre en considération du point de vue médical, mais le plus alarmant  est  que cette ignorance volontaire  sur certains handicaps est susceptible d’être corrigée, mais les dirigeants ne le font pas ;  le fond de la question est que ce « protocole » veuille l’ignorer volontairement et de manière obtuse. L’admettre ouvrirait la voie vers une tolérance et un humanisme hospitalier qui pour l’heure n’existe point. Cet humanisme qui fait défaut au sein des hôpitaux devrait s’installer ipso facto, il doit se centrer sur la mise en place obligatoire chez le personnel médical d’un savoir-faire et d’un savoir vivre indispensable pour que le séjour hospitalier des personnes de grand âge et invalides soit réduit à un minimum de souffrances, tout comme il est autorisé pour les enfants gravement malades, où le séjour hospitalier se passe dans les meilleurs conditions grâce à la présence des parents, c’est l’unique manière d’améliorer les garanties de guérison ou d’adoucir le mieux qu’on peut la fin de vie.

Contrairement à ce qui s’est mis en place pour l’hospitalisation des enfants, les personnes âgées et invalides sont victimes d’un écart abyssal en matière d’accompagnement familial, ce vide s’accroît et persiste en matière d’hospitalisation et de prise en charge.

 Le plus grave en matière médicale est la série d’interdits implacables que de nos jours se hissent dangereusement contre les familles, qui sont privées de continuer à prodiguer leur accompagnement soutenu à  un parent âgée et invalide, soutien humain de premier ordre qui leur revient en toute justice ;  en  revanche ils se voient écartées et mutilées dans leur lien familial lors de l’hospitalisation, mettant en danger de mort les personnes invalides de grand âge.

Nadezhda nous donne une grave et percutante leçon de vie, exposée avec des exemples d’ordre médical très pointus, au moment même où il y a des tentatives aussi stériles que inappropriées pour la prise en charge de personnes âgées.

Nous prenons acte de cette dénonciation, des vices dénoncés, des maltraitances répétées qui ne sont pas provoquées par le manque de budget, ou par ce manque de personnel criant qui est indéniable, mais par la mauvaise gérance d’une politique hospitalière néfaste

 Le jour où Clara fut victime d’une crise et arriva à l’hôpital, il n’y avait personne aux urgences. Il n’y a pas d’excuse pour excuser le refus de soins, qu’ils se doivent de prodiguer à une personne de grand âge qui arrive souffrante victime d’un infarctus mésentérique.

Les maltraitances subies par Clara furent d’une cruauté indicible et le produit unique d’un abus de pouvoir vis-à-vis de ceux qui sans défense, sans témoins, démunis de lois qui les protègent, et qui osent désormais s’opposer aux diktats et aux protocoles meurtriers.

Les  dénonciations sont pour l’heure étouffées dans l’omerta imposée par tous ces fonctionnaires mafieux qui gèrent les services hospitaliers et qui sans aucune retenue exercent impunément leur abus de pouvoir aux équipes médicales et aux patients.

De par ce récit oral sans concessions, nous assistons non seulement à la perfidie criminelle d’abord du « médecin TRAÎTRE-TANT », ensuite de ces trois complices hospitaliers qui auraient pu en remédier au du moins l’apaiser.

Ces médecins assassins, finirent d’achever CLARA, parallèlement aux effets meurtriers et à la cruauté des protocoles hospitaliers qui accroissent le mépris déjà bien installé vis-à-vis vis des personnes âgées.

Nous prenons conscience de ce qui peut devenir le quotidien des vieilles personnes qui vivent à contre-courant et sans protection à la fin de leur vie quand le confort financier personnel leur fait défaut.

L’hypocrisie assermentée qui se dégage de ce misérable minimum vieillesse et des aides à la dépendance doit être condamnée avec la plus sévère fermeté, parce que ces « aides » sont inadaptées, inopérantes et ne prennent pas en considération les cas atypiques ni le respect que l’on doit aux cas individuels et à la liberté de tout un chacun de mener sa vie en liberté comme bon lui semble aussi bien en bonne santé comme dans la maladie, laissant libre la personne et sa famille dans la gérance de sa vieillesse, de son handicap et de sa fin de vie.

Dans le cas tout particulier de Clara, c’est Nadezhda celle qui assumait en solitaire la vie de sa Maman, tâche qu’elle eût choisie volontairement, en même temps elle ne cessa jamais d’écrire et de dénoncer la persécution administrative dont elles étaient l’objet de la part de certains hauts fonctionnaires, il fut témoigné par une longue écriture remplie d’exemples accablants, parus dans son livre Le Dictateur de la ville morte, édité en 2011.

Clara et Nadezhda furent persécutées, et punies de manière implacable pour vouloir rester ensemble en refusant l’APA, leur choix de vie leur imposa la punition administrative, le parcours obligé et sans répit dans la misère pendant 13 années avec le seul RSA, où  le choix obligé de ce parcours de misère fut la seule issue possible qui lui garantit la possibilité garder sa maman à la maison et devenir sa seule infirmière jour et nuit tout au long de ces treize années, jusqu’à subir la punition finale du refus de soins et de son assassinat programmé.

Nous regardons ce binôme qui subit ensemble les affres de la pauvreté et du vieillissement dans un crescendo qui débouche dans la torture et la mort préméditées.

Le récit est circonscrit entre années 2000 et 2013, ce sont les treize dernières années de leur parcours parisien. Les faits se déroulent dans un récit construit soigneusement en  trois parties.

Une crise subite frappa Clara le 14 octobre 2013 de retour de leur promenade au café, ce rituel que Nadezhda offrit à sa Maman pour la distraire et la sortir de l’enfermement de la maison. Aussi bien par les grands froids d’hiver comme par le temps chaud et ensoleillé de l’été, elle sortit se promener avec Clara tous les après-midis, rien ne laissait penser que ce 14 octobre 2013, pendant la nuit, Clara tomberait malade victime d’un infarctus mésentérique.

C’est le mois d’octobre 2013, la date fatidique où Clara est assassinée en deux temps.

Ier Temps de l’Assassinat.

Le métronome marqua le temps funeste du crime prémédité par « Le Traître. »

 

Le premier temps funèbre fut imposé par son médecin traitant qui s’est avéré être un traître.

 

Il lui refuse l’hospitalisation que Nadezhda lui exigeait de manière pressante pour sa Maman, c’est ainsi que pour des raisons obscures et sinistres, il se refuse à l’hospitaliser et la laisse souffrir deux jours à la maison, restant inactif face à sa crise et sa souffrance, jusqu’à que le 15 soir, Clara subit une perforation intestinale. Clara souffre et son état s’aggrave et devient critique, après deux jours de subir des souffrances indicibles provoquées par le refus de soins de son médecin qui la retient à la maison, deux  jours de souffrance et de perte de temps imposé par le médecin « Traître-Tant » avec le seul but de provoquer sa mort.

 

Nadezhda ne supporta plus la vue de sa Maman souffrante et voyant son état s’aggraver, Nadezhda décida de l’emmener aux urgences, désobéissant les ordres du traître.

 

 Son « médecin Traitre-Tant » marqua le début de l’assassinat.

C’est agissant en flagrante faute médicale qu’il lui refusa les soins et refusa les demandes d’hospitalisation qui lui formule Nadezhda de manière pressante.

Il se refusa farouchement à que Nadezhda l’hospitalise, lui disant « Elle n’a jamais été mieux que maintenant ! Laissez la tranquille, elle est fatiguée pour son grand âge ! »

 

II Temps de l’Assassinat.

 

 L’état de Clara s’aggrave, et meurtrie de subir depuis deux jours les conséquences d’un infarctus mésentérique est arrivée aux urgences, presque mourante et là, les amis et complices du « médecin Traitre-Tant » lui refusent par une deuxième fois les soins d’urgence et l’apaisement qui réclamait de manière criante son état, pour ne recevoir que le martyre d’une agonie sans sédatifs.

 

Les urgences de l’hôpital parisien semi-privé.

 

Nadezhda décide de son propre chef l’emmener à l’hôpital désobéissant l’interdiction de l’hospitaliser de son médecin traitant, mais aussitôt arrivées au sein d’un service où à 2 heures du matin il n’y avait personne aux urgences, où seul un clochard en train de dormir, restait dans un coin couché dans un brancard,  c’est là qu’elle rencontre trois assassins et  amis du Traître, qui finirent de l’achever au lieu de lui prodiguer les soins que son infarctus réclamait de toute urgence : l’emmener au bloc pour l’opérer et la laisser en sommeil profond.

La maltraitance et refus de soins débuta le 15 et le 18, Clara meurt après subir une agonie indicible privée volontairement des soins où le sommeil profond, était l’unique prise en charge possible pour une perforation intestinale.

Les trois assassins hospitaliers furent les complices parce qu’amis et « confrères » de ce « traître médecin », ils se parlaient au téléphone en permanence, laissant Clara agoniser et Nadezhda isolée dans le rôle de spectatrice ahurie et impuissante face à la maltraitance que subissait sa Maman.

Aucune autorité à qui faire appel en urgence.

Aucun numéro de téléphone vert pour appeler à l’aide.

Aucune autorité policière ou juridique autorisées à recevoir une plainte criminelle pour stopper la maltraitance avant que le crime ne soit accompli. 

Rien. L’abîme le plus absolu par un temps sinistre où sa Maman mourait martyrisée entre les griffes de trois assassins.

Clara subit la torture et l’agonie les plus indicibles qu’une personne ne peut supporter. Les souffrances qu’ils lui imposèrent ne sont pas dignes des responsables de notre vie, ces souffrances ne doivent pas rester impunies.

Mais…Après des années de lutte juridique, elles le restèrent. Ces assassins sont à l’abri, ils se réjouissent.

Il va falloir accepter que de nos jours, la torture au sein des hôpitaux est possible et institutionnalisée par manque de loi qui soit capable de surveiller et punir ces dérives criminelles.

Le Chef de service, la responsable des urgences, et le chirurgien qui lui refusa les soins, se concertèrent pour former une équipe criminelle au plus haut degré de perfidie dans l’accomplissement de l’abominable.

Ils continuent à travailler allégrement dans cet hôpital et à l’abri des sanctions, grâce aux mafias collégiales.

Ces quatre assassins en puissance, les plus dangereux médecins qui ne puissent exister en France, prirent Nadezhda comme cible punitive, et tuèrent sa Maman pour la punir, ils savaient où frapper avec la plus absolue des certitudes où ils pouvaient attaquer pour la détruire : la vie de sa Maman, sa seule raison de vivre.

 

Pourquoi un tel acharnement criminel ?

 

Parce qu’ils la connaissaient au sein de cet hôpital et maltraitèrent sauvagement sa Maman avec préméditation, en représailles à leur manière marginale de vie, et par les exigences pressantes de Nadezhda pour continuer seule sa prise en charge de la vie de sa Maman qu’elle menait avec une excellence des soins depuis des nombreuses années, d’une part en assurant le bien être de sa Maman, et d’autre part, avec ses soins exceptionnels d’infirmière et d’aide-soignante.

 

  Nadezhda démontrait qu’elle pouvait triompher au jour le jour contre la mort, prolongeant dans des bonnes conditions la vie de sa Maman, et tout sans être « professionnelle. »

 

Nadezhda laissait à la lumière de tous sa réussite aussi bien par ses actes que par l’exemplarité de cette vie d’exception. Toutes les deux laissaient les médecins dans une incontestable défaite.

 

C’est depuis toujours que l’hôpital se refuse d’assumer une prise en charge adaptée aux personnes de grand âge et invalides, mais le plus incompréhensible est qu’ils se refusent à mettre en place des soins d’excellence destinés à prévenir l’aggravation des risques qui conduisent à la mort des personnes de grand âge, fragiles et en fin de vie.

 

Leur exemple de binôme mère-fille était pris comme une gifle qui dénonçait du fait de leur seule présence dans le service, leur ignorance et leur incapacité médicale en matière de gériatrie.

Le bien-être de Clara était la preuve des bons soins que Nadezhda prodiguait à sa Maman qui était une personne si âgée et si fragile. Cette preuve vivante de sa compétence leur était insupportable.

 

Ils finirent de l’achever au 5 -ème étage de médecine où ils la jetèrent comme un déchet sur un lit dur et froid pour qu’elle se nécrose à vif en attendant sa mort, c’est là, où Clara, seule avec sa fille, martyrisée des douleurs et devenue un squelette de vingt kilos, et souffrit l’indicible sur ce lit métamorphosé de force en cercueil ouvert.

 

La chambre du 5ème étage de cet hôpital fut l’antichambre de la mort, où le corps souffrant de Clara se nécrosait peu à peu sous le regard épouvanté de Nadezhda, et les rires sadiques et obscènes du Chef de Service qui riait devant l’agonie de sa Maman « Ha, ha, ha, elle n’est pas toute fraîche votre mère, ah ? Ha, ha, ha !!! »

Vices, fautes, maltraitances, et le crime perpétrés au sein de l’hôpital qui était le lieu où CLARA fut jetée à la mort inéluctable.

Ce crime doit être mis à la connaissance de toute la société.

 

Ce livre n’est pas seulement la dénonciation d’une maltraitance et du meurtre de CLARA, il est un cri  lancé à vous tous pour qu’il soit entendu et pour exiger un changement, mais ce changement ne pourra se produire que par la lecture responsable de ce récit de vérité, et par une exigence collective de changement, pour que chacune des fautes hospitalières, celles qui sont pour l’heure cachées et qui doivent être interdites et sanctionnées avec une sévérité implacable, soient à tout jamais éradiquées du pays de droit qui est la France, son honneur en dépend.

 

Nadezhda dénonce ces fautes qui demeurent comme un vice indestructible.

Ce livre n’est pas seulement le récit de la vie parisienne d’un binôme mère-fille qui subit ensemble la descente vers les affres de la misère, de l’abîme du vieillissement, de la maladie, et du crime abjecte de ces quatre médecins assassins, il est en même temps un manifeste médical et juridique qui dénonce l’assassinat de sa Maman, et ce témoignage nous exige de manière impérative et pressante une révolte et une participation collective en vue de provoquer un changement  radical des lois hospitalières vis-à-vis de la prise en charge des personnes de grand âge.

 

Pour éviter un assassinat médical volontaire, il faudrait que la société exige à l’État, aux responsables de la plus haute magistrature, la mise en place, et de toute urgence, d’une série de lois qui interdisent les actes criminels des faux professionnels mafieux qui se sont infiltrés au sein même de nos institutions.

La lutte juridique de Nadezhda s’est défaite entre les mains de jeunes avocats payés avec l’Aide Juridictionnelle, d’après laquelle, leur irresponsable indolence et leur attitude présomptueuse et cynique laissèrent Nadezhda soumise dans leur tromperie faite de leur comportement dépourvu de la déontologie la plus élémentaire.

Elle n’a pas abouti à mener le « médecin Traître-Tant » et ces trois amis-complices devant la cour d’Assises, car ce dossier n’arriva jamais devant un Juge d’Instruction, les « jeunes avocats » ne furent même pas capables de rédiger un petit rapport de 12 pages !

C’est ainsi que l’assassinat de CLARA  qui fut un assassinat prémédité, pour la non-assistance à personne vulnérable et en danger, pour refus prémédité de soins et assassinat avec des circonstances aggravantes sur personne âgée et souffrante que sa fille Nadezhda écrit ce Livre-Script et , parle et dénonce dans ce CD ce que les  autres criminels assermentés : les « jeunes-avocats arrogants » à peine gradués, se refusèrent d’accomplir.

 

Nadezhda GAZMURI-CHERNIAK

 

 

 

 

 

 

 

 

LES PROFESSEURS EN FRANCE? FAUX PROFESSIONNELS SANS DIPLÔME

5 septembre, 2021 (09:57) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

   LES PROFESSEURS EN FRANCE  

                      

      

   PROFESSIONNELS  SANS DIPLÔME

 

    UNE EXCEPTION FRANÇAISE

 

JE SOUSSIGNÉE, PROFESSEUR D’ESPAGNOL DU SECONDAIRE, FORMÉE À L’ÉTRANGER.

 

« […] Cela apparaît dans l’hostilité pour le travail intellectuel de certaines administrations scolaires, qui font systématiquement obstacle au travail scientifique des enseignants, les ramènent constamment au niveau la plus bas, et se méfient de ceux qui, comme ils aiment à dire, veulent aller plus haut ou ailleurs. Cette hostilité dont sont victimes les enseignants ne se répercute que trop facilement sur leur comportement à l’égard des élèves. »

 

Un professionnel sérieux qui respecte sa profession, ne s’autorise à parler que de ce dont il connaît parfaitement ; ici en France vient de surgir une nouvelle catégorie d’individus qui se nomment « éditorialistes », « journalistes » payées par les chaînes de télévision qui les autorise à lancer ses « opinions », or vous savez qu’une « opinion » est l’antithèse d’une parole professionnelle. Ces pseudo journalistes, défaillantes dans leur culture et fortes de leur influence dans les médias, vocifèrent, car je n’entends jamais chez elles ni du sérieux ni de la tempérance, je dois les nommer au féminin ; je parle de journalistes femmes ; elles sont sûres d’exercer une domination de la pensée, mais cette improbable influence n’est réceptive que sur la société ignorante et non éduquée. Les politiques « parlent » aussi de reformes dans l’enseignement, ils sont aussi ignorants que les journalistes, ceux de droite comme de gauche tombent dans la même erreur d’ignorance sur ce qu’est un  véritable cursus de  pédagogie ;   cursus universitaire inexistant en France ; la profession de pédagogie veut dire qu’au sein de l’université non seulement se forment des professionnels à part entière, diplômés à vie et inamovibles dans leur   poste, tel qu’une profession libérale, mais que parallèlement, ils  acquièrent conscience de l’influence que cette formation universitaire  des professeurs doit avoir  au sein de la société.

La formation d’un professeur de l’enseignement secondaire doit avoir une durée de cinq années, suivie de la rédaction d’un mémoire de maîtrise et d’une pratique d’une durée d’un semestre au sein d’un lycée public,  pratique professionnelle observée et suivie par le même professeur directeur de thèse, le futur professeur a ainsi une supériorité d’esprit et une liberté de parole  confirmées d’après sa formation ; ce dont Umberto Eco a clairement nommé « de l’orgueil intellectuel »

Hier précisément une misérable journaliste de radio qui a pris d’assaut les plateaux de télévision, impossible de changer de chaîne, s’est autorisée à dire que le professeur exerce par vocation donc, il n’est pas trop grave qu’il soit mal payé, cette pauvre dame, chaque fois qu’elle prend la parole repend les échos d’une bêtise confirmée qui fait preuve de la décadence intellectuelle de la France commandée par les médias qui pour l’heure et indubitablement collaborent  à entretenir l’ignorance sociétal.

Je suis un professeur de secondaire formée dans une université de Santiago du Chili, qui ne cachait pas sa vocation de former l’élite qui allait à son tour, former la société chilienne ; ce projet  voulait qu’elle aille vers le plus haut et non  en la nivelant par  le bas ; ma formation de « profesora de castellano » est dans mon pays d’origine,  aussi important qui est en France l’enseignement du français.

La devise qui sortait de nos professeurs était claire, nous devions avoir conscience de l’importance de notre rôle à partir de notre statut d‘élèves de pédagogie en formation et ensuite de l’importance capitale de notre tâche une fois que nous serions diplômés. Je souligne cette question qui est capitale pour appréhender en quoi consiste le cursus universitaire de pédagogie.

UN CURSUS EN DEUX BRANCHES. LA SPÉCIALITÉ ET LES DISCIPLINES COMPLÉMENTAIRES.

Le socle de ce programme universitaire se base sur un seul principe : donner conscience aux futurs professeurs de l’enseignement secondaire, de l’importance et de la responsabilité qu’ils entament en choisissant  le cursus de pédagogie.

 Faire un cursus universitaire de Pédagogie, mais en quel but ?

S’enrichir ? Les salaires dans les pays latins sont bas, jamais aussi bas qu’en France ! mais en général ils sont les plus bas dans l’échelle des fonctionnaires, car régulés par l’Etat, avec quelques différence entre eux, mais en général, les salaires ne peuvent se comparer à ceux des professions libérales.

Obtenir un statut important ? Les professeur savent qu’ils seront toujours peu considérés, la pédagogie n’est pas une profession qui octroie l’aura des professions libérales aux revenus conséquents car libres et régulés de manière individuelle.

L’exception se trouve chez les pays nordiques, à présent , tous les française commencent à regarder bouché bée vers le Nord,   mais la France   pourra  s’efforcer à imiter quelques éléments,  elle n’arrivera jamais à conquérir ce niveau, car c’est une question de  pensée profonde, d’un projet sociétal dont la France n’a pas le passé historique  pour construire  par mimésis une université de ce niveau-là ;  et, le plus important, les politiques qui dirigent le Ministère de l’Éducation Nationale sont dirigés par  des Loges inamovibles, d’une puissance inouïe, ces personnages  n’ont pas la générosité   d’esprit pour donner  aux individus la vraie LIBERTÉ dont  la France se vante   à tout moment, cette fausse liberté est une publicité mensongère, elle reste dans l’écrit, personne n’y croit, sauf  à l’étranger, elle reste comme culture livresque, celle que j’ai reçue et qu’après, une fois ici, j’eus le réveil tragique de son absence !

La France interdit la vraie liberté ; elle nait à l’école, il n’est autre que la  liberté de pensée ; elle doit avoir un programme exigeant, il n’est autre que celui de former  des individus qui de par leur  cumul de savoirs au cours de leur scolarité, construite dur des programmes scolaires riches,  permettent aux élèves  une formation des plus hautes et, en leur donnant les outils pour qu’ils  se construisent avec un savoir solide, la France forme des avalanches d’ignorants faciles à maitriser  par les classes au pouvoir. Ici la seul préoccupation est d’ignorer le savoir, le savoir pour le ministère de l’Education Nationale, est hautement « dangereux », à la place le ministère met l’accent sur du vide et du superflu, l’on doit se baser sur des objectifs inopérants dans la formation scolaire, des éléments qui n’ont rien à  voir avec le SAVOIR,  sans lequel  tout projet scolaire  se transforme en  du NÉANT !

« Conscience citoyenne », « laïcité », « égalité », la stupide devise : « c’est pour tout le monde pareil », oui, nous serions d’accord avec cette devise si le « pour tout le monde pareil » était dans l’aspiration pédagogique profonde qui aille vers le haut et non en nivelant depuis un demi-siècle vers le bas !

Alors, je reprends la question que je vous ai formulée au début,  quel est le but d’un élève universitaire qui  décide  de faire le cursus de PÉDAGOGIE dans son spécialité ?

C’est ici que nous entrons au vif du sujet.

Le projet sociétale de ce Chili idyllique que j’ai connu, où je me suis formée comme professeur de castellano, avait un PROJET SOCIÉTAL des plus profonds, FORMER LA SOCIÉTÉ.

Mon rôle à moi était, d’obtenir de mes élèves un culture littéraire hispano-américaine, une maitrise parfaite de leur la langue maternelle et , quel  tâche merveilleuse, que chacun de mes élèves sache s’exprimer avec aisance, richesse et assurance. Cette liberté-là s’acquiert uniquement par la transmission d’un savoir sans limites. Ici en France, le ministère met une digue dans la transmission du savoir : « cela, on ne vous le demande pas, vous-vous croyez en Sorbonne ici ?! S’écria furieux un inspecteur qui assista à un de mes cours de préparation pour le BAC dans un lycée parisien !!! Il m’a planté un ZÉRO ! En dépit de sa perfidie contre moi, tous les élèves réussirent leur BAC et j’ai reçu les félicitations des parents d’élèves. Peut-être cet inspecteur de la dictature française est déjà mort ! Il n’était pas dans sa première jeunesse.

Le cursus, de pédagogie dans mon université d’origine, donnait aux étudiants dès la première année, la conscience que la formation de la société, reposait uniquement sur eux ; ce que chaque professeur de secondaire allait donner aux élèves, futurs citoyens sans faire de la publicité de citoyenneté. Elle naît naturellement de par la formation scolaire solide, pour qu’ils agissent en tant qu’individus libres à part entière.

Chacun d’entre nous, avait conscience de notre tâche, après avoir choisi notre spécialité, soit-elle le « castellano » les mathématiques, l’histoire, les sciences ; savait que le futur sociétale du pays reposait sur nos compétences, nous, professeurs, nous étions ceux qui allaient donner des leçons à la société et non l’inverse ! Voyez-vous chers lecteurs ? ce n’est pas le médecin, l’avocat, qui forment les individus, ils ne possèdent qu’un savoir spécifique, pour plus important soit-il, il ne forme pas les cerveaux ; la société se forme à l’école et le maître à penser est le PROFESSEUR !

Alors, stoppez je vous prie, vos airs présomptueux, ils ne m’impressionnent point, je suis une ancienne professeur avec de l’expérience, qui reste impossible d’abattre ; soyez en certains.

C’est pour cela que nous avons choisi d’être professeurs, c’est de là qui sort notre supériorité qu’aucune profession libérale n’en possède, en dépit de leurs revenus qui les fait se vanter comme des pauvres marionnettes face à notre infériorité matérielle.

 Notre supériorité sort de la maîtrise d’un savoir qu’aucun « inspecteur » de pacotille ne peut anéantir et cette formation supérieure que j’ai acquise à mes dix-sept ans, l’âge où je suis entrée en première année de pédagogie, je l’ai défendue  ici en France  au cout de ma vie.

Voici le point de discorde entre moi et le rectorat, un professeur de secondaire, une fois diplômé, il l’est à vie, et non par un CONCOURS niais, absurde qui n’est pas un diplôme, mais bien le modèle mondial d’une aberration française.

C’est le professeur de secondaire qui forme, instruit, donne son savoir, et dirige la société de la hauteur de son savoir inaliénable. C’est l‘acquisition de cette supériorité de l’esprit, qui fait que le choix de la profession de PROFESSEUR DE SECONDAIRE, s’impose comme une priorité. Le professeur sait qu’il aura un salaire inférieur à celui des professions libérales,  car celui d’un professeur sera un salaire égal à vie, le choix se fera naturellement de lui-même,  car il aura une position de  privilège au sein de la société, car il a conscience qu’il est en possession d’une supériorité culturelle qu’aucune autre profession ne peut s’enorgueillir d’en posséder.

Passons, cela mérite l‘écriture d’un livre.  Je le prépare en ce moment.

Permettez-moi, je vous prie, qu’avant de fermer cet article, que je vous fasse le bref récit de ce qui fut dans mon université d’origine, l’Université U.T.E. d’Etat, (l’actuelle Université de Santiago) ces brutes effacèrent tout, même son nom) le socle de ma formation universitaire de pédagogie en espagnol  fut si solide, qu’une fois en exercice en France, elle provoqua la furie, l’indignation du rectorat, qui me refusa la titularisation, avec le seul but de me confiner à l’exclusion professionnelle, me laissant avec une « retraite-pourboire »,  ils  pensèrent me taire, me  donnant la misère à vie, mais ils se trompèrent, car ils ignoraient qui je suis,  d’où je viens et qui furent mes vrais maîtres.

Développer la pensée chez les adolescents de secondaire, avait un but dans celle qui fut mon université d’origine.

Ici, le ministère déforme la pensée au lieu de former par un savoir exigeant, laissant les cerveaux enfermés dans une dictature de la pensée qui ne leur laisse un seul espace pour un développent personnel où l’esprit critique doit naître, se former et ensuite fleurir en totale indépendance.

Cette théorie d’enseignement universitaire qui dispense la formation pédagogique des futurs professeurs de secondaire, est absente en France, d’où la décadence et l’échec scolaire.

Celle qui fut notre théorie est à l’opposé de ce que croit l’administration française, le projet ici est de faire en trois années de Licence où ils étudient uniquement une discipline choisie, sortent enseigner après avoir « passé un concours » absurde, pour agir munis du minimum, et devenir des futurs fonctionnaires d’Etat, obéissant aux règlements, en enseignant des connaissances réduites, contrôlés par des surveillants pénitentiaires ! En somme, des pions d’une très basse culture, d’où résultent des individus soumis, sans caractère et uniformisés dans la dictature d’un programme ministériel qui s’acharne dans son projet de niveler la société par le bas, où l’absence d’esprit critique a été programmée pour éradiquer toute possibilité de contestation sociétale, celle vraie qui doit être fondée sur des principes et non sûr des contestations de rue hilarantes et un tsunami de déclarations formatées des politiques    parvenus, ignares et de  mauvaise foi.

C’est ainsi que l’actuelle société française s’est construite par l’œuvre du Ministère de l’Education Nationale, qui a formaté les cerveaux à vie.

Qui leur sortira de cet enfermement de l’esprit, qui est le pur produit du bannissement des valeurs sûres qui étaient la richesse de la France jadis rayonnante ?

Au regard de l’aridité des projets, qui peuvent s’interchanger entre eux à l’infini : PERSONNE.

Nadezhda Gazmuri-Cherniak

  • L’U.T.E. L’Université Technique d’Etat.   l’Institut de Pédagogie d’Etat,  attaché à cette université,  fut fondé par le peintre HERNÁN GAZMURI en 1942,  où il fut Professeur d’Histoire de l’Art, dessin  et peinture  et Directeur du Département d’Art Plastiques, réélu sa vie  durant; il y  exerça entre 1942 et 1973,  date de sa  retraite.
  •  Hernán Gazmuri-Diaz (1900-1979)